Rentrée scolaire 2020-2021

L’école vaudoise garde le cap et ses ambitions

Pour la rentrée du 24 août 2020, les enseignements reprennent dans un cadre serein et sécurisé. Les mesures sanitaires permettent un retour en classe entière. La crise COVID-19 a changé la perception des quatre grands chantiers du département en démontrant toute leur pertinence. La consolidation de la loi sur l’enseignement obligatoire et son volet de l’évaluation sont aujourd’hui des priorités.

Enregistrements de la conférence de presse du 18 août

  • Visionner la conférence de presse sur YouTube
  • Visionner la conférence de presse sur Facebook

En cliquant sur l'un des deux liens ci-dessus, vous quittez le site de l’Etat de Vaud et allez être redirigé-e sur YouTube ou Facebook, lesquels sont susceptibles de traiter des données personnelles vous concernant (adresse IP, témoins de connexion, etc.). Si vous cliquez sur le lien, vous acceptez de laisser une trace de vos actions sur cette plateforme. Vous êtes invité-e à vérifier les règles qu'applique le réseau social concerné pour la gestion des cookies.

    La brochure de la rentrée permet de prendre connaissance des principaux axes d'évolution prévus pour l'année scolaire.

    Il existe 3 manières de prendre connaissance de la brochure de la rentrée scolaire 2020-2021

    1) En ligne

    2) En téléchargeant le document

    3) En utilisant la liseuse de PDF (ci-dessous)

    Garder le cap d'une école ambitieuse pour toutes et tous

    Le printemps dernier a pu apparaître comme un séisme tant la pandémie a révélé la nécessité de devoir trouver de manière abrupte des chemins de traverse pour préserver la mission de formation de nos écoles. En quelques jours, écoles, gymnases et hautes écoles ont dû s’adapter pour que l’année en cours ne soit pas sacrifiée. Il a fallu mettre sur pied en urgence des cours à distance pour préserver un lien pédagogique avec tous les élèves et les étudiant·e·s. Des milliers d’entre eux ont découvert, ensemble avec leurs enseignants, les tutoriaux et les webinars sur une infinité de sujets. Ils ont été confrontés à une nouvelle manière d’apprendre. Beaucoup se sont révélés. D’autres ont décroché au fil des semaines. Peu préparées à l’inattendu, nos institutions ont indéniablement subi une secousse profonde. À ma grande satisfaction, cette épreuve a également révélé l’attachement profond de toute la société vaudoise aux missions et au rôle de l’école ainsi qu’au lien maître-élève qui est au cœur de la transmission des savoirs et des connaissances.

    Photo: ARC / J.-B. Sieber.

    Les effets du bouleversement majeur que représente la crise actuelle nous accompagneront durablement alors que des prises de conscience se font jour. Parce qu’elle signifie à la fois la transmission de l’ancien et l’ouverture d’esprit pour découvrir le nouveau, la formation doit plus que jamais assumer la si haute fonction qui lui revient. Celle de penser à la fois le changement et la permanence de ce qui a fait ses preuves, et celle d’offrir à la jeunesse de notre canton les connaissances et les compétences pour s’insérer demain dans la société et, après demain, pour la faire progresser là où cela est nécessaire. La mission, en somme, de faire des jeunes des adultes libres et responsables. C’est particulièrement vrai dans le domaine de la durabilité où le changement de paradigme doit être profond et ancré en chacun de nous.

    Pour parvenir à remplir ensemble cette mission, il nous faut franchir des écueils, susciter des idées novatrices et libérer des forces pour les concrétiser. Lors de cette rentrée, il n’est pas question de reprendre des habitudes idéalisées dans le souvenir de ce que nous vivions avant la crise et d’oublier ce que nous avons traversé. Il s’agit de tirer les leçons de ces quelques mois extraordinaires et de déterminer comment renforcer encore davantage l’école vaudoise afin de lui permettre de préparer l’avenir de notre canton sur des bases les plus solides et dynamiques possibles. Une école durable, en phase avec les enjeux du XXIe siècle, qui remplit ses missions fondamentales tout en prenant soin des élèves fragiles, et qui offre un avenir à tou·te·s : c’est l’école que visent les quatre grands chantiers du DFJC initiés au cours de cette législature. Au-delà des plans de protection sanitaire que nous définissons en fonction de la situation épidémiologique, la crise, avec ses multiples effets, valide la nécessité de les mener à bien car ils démontrent, plus que jamais, leur pertinence.

    D’abord, les jeunes ont besoin que soit mise en place rapidement l’éducation numérique. Ce chantier se révèle de plus en plus essentiel pour développer leur esprit critique et interdisciplinaire dans une société totalement connectée, de plus en plus complexe et qui se fragilise à cause de sa dépendance accrue à la technologie. Dès cette rentrée, l’éducation numérique passe à la phase de sa généralisation.

    Ensuite, les élèves les plus fragiles, la crise l’a montré avec acuité, ont besoin d’un soutien adapté, rapide et souple : c’est l’objectif que poursuit le Concept 360°. L’école à visée inclusive se concrétise progressivement avec la généralisation des soutiens socio-éducatifs et l’accès de plus en plus direct et simplifié aux prestations de pédagogie spécialisée.

    Par ailleurs, la crise économique provoquée par l’épidémie a porté un coup sérieux à la formation professionnelle. Mais la mobilisation de tous les acteurs et actrices pour la valorisation de cette formation si importante permettra, j’en suis persuadée, de franchir cette étape. L’objectif de valoriser cette formation doit nous permettre d’augmenter le nombre de jeunes qui s’orientent vers une formation certifiante. Tout comme pour la valorisation des AFP, la mise en place progressive d’une 12e année pré-professionnelle certifiante dès cette année vise cet objectif.

    Enfin, la consolidation de la LEO arrive à point nommé pour renforcer les missions fondamentales de l’école publique. Dans le respect des compromis politiques qui ont permis l’adoption de la LEO en votation populaire et à la suite d’une large consultation menée ces derniers mois, il apparaît nécessaire aujourd’hui d’assouplir certains cadres devenus trop rigides. Une refonte du cadre général d’évaluation donnera davantage la priorité au temps d’enseignement et diminuera le nombre des évaluations. Dans le même esprit, l’examen de certificat de fin d’études sera allégé et l’ECR de 10e année sera supprimée. L’enseignement du français, des mathématiques, ainsi que des langues vivantes et anciennes sera, quant à lui, renforcé.

    La mission première de la direction de mon département est de fixer un cap et de venir en appui aux directions et aux enseignant·e·s dans la mise en œuvre de ces objectifs. Valoriser les responsabilités mobilisatrices et l’autonomie, favoriser les expériences nouvelles, la collaboration et prôner l’approche interdisciplinaire constituent les pierres angulaires de notre système scolaire et de formation.

    Pour cette rentrée particulière, je tiens à apporter tout mon soutien, toute ma confiance aux acteur·trice·s de la formation et aux enseignant·e·s. La qualité de votre travail, votre professionnalisme et votre engagement au service de la formation publique vaudoise sont essentiels pour préserver et consolider ce bien public fondamental. S’il y a un endroit où doit commencer la quête d’un monde meilleur, c’est bien dans une salle de classe. Je souhaite une excellente rentrée et année 2020-2021 à toutes et tous.

    Cesla Amarelle
    Cheffe du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC)

    Sommaire

    PREMIÈRE PARTIE: APPRENDRE DE LA CRISE SANITAIRE


    DEUXIÈME PARTIE: LES QUATRE CHANTIERS PRIORITAIRES DU DFJC

    1. La valorisation de la formation professionnelle

    2. L'éducation numérique

    3. La consolidation de la LEO

    4. Le 360°, année de la consolidation


    TROISIÈME PARTIE: L’ACTUALITÉ DE LA RENTRÉE


    QUATRIÈME PARTIE: LA RENTRÉE DES HAUTES ÉCOLES


    CINQUIÈME PARTIE: LES CHIFFRES DE LA RENTRÉE SCOLAIRE 2020-2021

    Partager la page

    Partager sur :