Pollution des sols aux dioxines
À la suite de la découverte d’une pollution des sols aux dioxines dans la région lausannoise, l’Etat de Vaud a entrepris des campagnes d’investigations afin de définir l’étendue de celle-ci et d’identifier la source. Des études sanitaires ont conduit à l’émission de recommandations sanitaires et la mise en place de mesures. Des projets pilotes sont en cours afin d’évaluer des méthodes d’assainissement.
Actions entreprises
- Identification de la source de pollution
- Détermination et publication des périmètres de pollution
- Évaluation de la distribution des dioxines en profondeur
- Évaluation des risques sanitaires et publication de recommandations
- Émissions de décisions d’interdiction et de restriction
- Investigation autour d’autres usines d'incinération dans le canton
Accès aux cartes disponibles sur le guichet cartographique cantonal
- Recommandations sanitaires par classe de pollution potentielle
- Résultats d'analyse de sol provenant de parcelles d'entités publiques
- Périmètre d'investigation et besoin d’assainissement
- Périmètre de gestion des matériaux terreux
Principales démarches et études en cours
Dernières actualités
Résultats de l'étude d'imprégnation : pas de différence marquante entre les populations exposées ou non à la pollution aux dioxines de la région lausannoise
Les résultats de cette étude montrent que les taux sanguins de dioxines sont similaires entre le groupe exposé et le groupe contrôle. Par conséquent, les risques pour la santé liés aux dioxines des personnes ayant habité ou habitant actuellement autour de l’ancienne usine d’incinération du Vallon qui ont consommé ou consomment des aliments issus des zones contaminées ne diffèrent pas significativement de ceux de la population générale. Les questions d’assainissement des sols dépendent de normes légales fédérales et ne sont pas remises en question par ces résultats.
Pour l’Office du Médecin cantonal, ces résultats démontrent que les mesures de santé publique mises en place étaient suffisantes et que les recommandations sanitaires, plutôt protectrices, n’ont pas besoin d’être renforcées.