Mandat N° 41

Le pilotage de l’école par objectifs opérationnels (P. Ricciardi Joos)

Contexte

Depuis plus d’une décennie, les nouvelles techniques de management pénètrent le monde de la formation. La définition d’objectifs opérationnels, comme le taux de réussite visé pour le baccalauréat par exemple, reste d’un usage modéré en raison de la complexité des facteurs humains en jeu et de l’interdépendance des variables. Des objectifs quantifiés peuvent ainsi s’avérer contre-productifs ou susciter des modifications de surface si les conditions d’un véritable changement ne sont pas remplies.

Les projets nationaux et romands d’harmonisation vont, dans les années qui viennent, prendre une place de plus en plus importante : harmonisation de la scolarité obligatoire (HarmoS), plan d’étude cadre romand (PECARO), Espace romand de la formation, etc. Dans les parlements cantonaux, apparaissent des demandes explicites pour que l’école rende mieux compte de ses choix et de son efficacité. Dans ce contexte, il s’agit d’analyser les avantages et les difficultés d’un mode de gestion des systèmes éducatifs valorisant le pilotage par objectifs.

Plusieurs systèmes d’indicateurs ont été construits par les chercheurs de l'URSP : évolution du système scolaire vaudois (Doudin et Moreau, 2002), analyse thématique du système de formation vaudois à l’aide d’indicateurs (Stocker, 2004). Le but de cette étude est de voir dans quelle mesure les indicateurs existants peuvent constituer des instruments de pilotage, au prix de quelle opérationnalisation et quelles pourraient en être les conséquences.

Objectifs

Populations étudiées

Responsables des systèmes scolaires.

Instruments et démarches de recueil d'informations

Calendrier

Avril 2006 - juin 2007

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