Mandat N° 23
Quelle place pour l'appui et quel rôle pour les enseignantes qui le pratiquent? (P. Pulzer-Graf)
Contexte
Sur le plan cantonal, on constate une grande diversité dans les mesures compensatoires proposées aux élèves en difficulté : appui intégré en classe (par l'enseignant régulier ou par la maîtresse d'appui qui intervient en classe), appui hors classe, intégration dans une classe à effectif réduit, de développement ou de l'enseignement spécialisé, intervention d'un spécialiste (psychologue, logopédiste, psychomotricien, etc.). La variété des dispositifs semble être liée à la particularité des situations et des populations scolaires. Les autorités scolaires souhaitent que les mesures d'intégration soient favorisées et que l'appui aux élèves en difficulté s'effectue d'abord, dans la mesure du possible, en classe régulière.
Sur le plan local, on assiste ainsi à une évolution des mesures traditionnelles d'aide vers des projets de pédagogie compensatoire à valeur intégrative. Les politiques intégratives suscitent cependant des résistances de la part des enseignants (enquête pour le bilan EVM), qui craignent une augmentation de leur charge de travail. Notre but est de décrire comment fonctionnent différents types de soutien pédagogique, quels avantages et inconvénients ils impliquent.
Sur le plan des pratiques, la mise en œuvre de mesures d'aide implique la collaboration ou la coopération entre enseignant titulaire et intervenant. Comment ces interventions sont-elles planifiées, coordonnées, pratiquées, évaluées ?
Objectifs
- Analyser les composants de différents dispositifs compensatoires (structure et orientation de l'établissement - organisation des ressources - opérationnalisation des mesures - coût) et comparer ces dispositifs.
- Analyser le type de relations professionnelles établies entre les partenaires scolaires, en lien avec la structure existante et les objectifs qu'elle vise.
- Identifier les obstacles rencontrés dans la mise en œuvre des perspectives du DFJC (différenciation et intégration) et proposer des régulations.
Populations étudiées
8 à 10 établissements scolaires, comprenant les cycles primaires (CYPI et II), par l’intermédiaire :
- du Directeur ou du doyen,
- d’un praticien de pédagogie compensatoire,
- d’un enseignant par cycle primaire (CYPI et II).
Soit quatre personnes par établissement. Le recrutement se fait par contact téléphonique avec la direction.
Instruments et démarches de recueil d'informations
- Entretiens individuels avec grille.
- Rapports d'entretien pour relecture.
- Documents produits par les établissements.
Calendrier
Mai 2004 - décembre 2005