Santé de la population

Aperçu

La mesure de l’état de santé d’une population est par nature difficile puisqu’il s’agit d’une notion relativement subjective. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la santé comme un état de complet bien-être physique, mental et social et non pas seulement une absence de maladie ou d’infirmité

L’Enquête suisse sur la santé est effectuée tous les cinq ans, les derniers résultats connus datant de 2022. En l’absence d’un indice synthétique de l’état de santé, la mesure de la santé de la population vaudoise peut être abordée à travers certains indicateurs ou comportements tels que l’état de santé auto-évalué, la consommation de tabac ou d’alcool, l’activité physique ou les habitudes alimentaires.

Tableaux de synthèse

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Cartes

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Définitions

Cause de décès
Maladie ou traumatisme ayant contribué ou abouti au décès. Dans les tableaux statistiques, on retient la cause primaire annoncée sur la fiche de décès par le médecin. Les décès sont recensés dans la commune de domicile du défunt.

Espérance de vie à la naissance
L’espérance de vie à la naissance représente la durée de vie moyenne d’une génération fictive qui serait soumise, à chaque âge, aux conditions de mortalité de l’année considérée (source : OFS).
Ce tableau présente l’espérance de vie à la naissance dans le canton de Vaud depuis 1900.

Espérance de vie sans incapacité
L’espérance de vie sans incapacité indique le nombre d’années que chaque individu peut hypothétiquement espérer vivre sans incapacité sévère. Pour le calculer, la proportion de personnes vivant avec des incapacités sévères par sexe et pour chaque âge à partir de 65 ans est intégrée aux tables de mortalité respectives, selon la méthode de Sullivan (1971). Concrètement, cet indicateur se base sur le taux de recours en établissement médico-social (EMS), tiré de la Statistique des institutions médico-sociales (SOMED), et sur la fréquence des limitations totales dans les activités de la vie quotidienne (LIMADL, soit manger, se coucher, s’habiller, aller aux toilettes, se laver), estimée par l’Enquête suisse sur la santé (ESS). 

Interruption de grossesse
L’interruption de grossesse (IG) au cours des douze semaines suivant le début des dernières règles est autorisée par le code pénal suisse sous condition que la femme enceinte a produit une demande écrite qui invoque qu’elle se trouve en situation de détresse. Au-delà du délai des douze semaines, l’interruption de grossesse n’est pas punissable si un avis médical démontre qu’elle est nécessaire pour écarter le danger d’une atteinte grave à l’intégrité physique ou d’un état de détresse profonde de la femme enceinte; le danger devra être d’autant plus grave que la grossesse est avancée. L’interruption de grossesse est pratiquée par un médecin habilité à exercer sa profession.

Liens & contact

Interruption de grossesse
Tableaux et publication de l'Office fédéral de la statistique (OFS) 
Publications du Centre universitaire de médecine générale et santé publique vaudois (Unisanté)

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