22.04.2008

Autoroute A1, accident grave dans le tunnel d'Arrissoules

Mardi 22 avril 2008, à 06h28, une collision frontale entre une voiture effectuant un dépassement et un camion a eu lieu sur la chaussée Jura de l'autoroute A1 Berne-Lausanne, dans le tunnel d'Arrissoules, où la circulation s'effectuait en bidirectionnel. Grièvement blessé, le conducteur de la voiture a été héliporté au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV); ses jours ne sont pas en danger. Le conducteur du camion n'est pas blessé.

Mardi matin 22 avril 2008, à 06h28, le système d'alarme des caméras de détection du tunnel d'Arrissoules, chaussée Jura, s'est déclenché à la suite d'un accident de la circulation. Sur un tronçon où la circulation s'effectuait en bidirectionnel, un automobiliste fribourgeois de 29 ans a dépassé une fourgonnette et est entré en collision avec un camion valaisan circulant normalement en sens inverse. Sous l'effet du choc, l'essieu avant du poids lourd a été arraché et la voiture a fini son embardée à 75 mètres. Grièvement blessé, le conducteur de la voiture est resté prisonnier de son véhicule. Il a été désincarcéré par les pompiers d'Yverdon-les-Bains puis transféré au CHUV en hélicoptère par la Garde aérienne suisse de sauvetage (REGA). Le chauffeur du camion n'est pas blessé. Agé de 47 ans, il est domicilié dans le canton du Valais.

L'autoroute a été complètement fermée à la circulation entre les jonctions d'Estavayer-le-Lac et Yverdon. Le trafic a été rétabli en bidirectionnel sur la chaussée Alpes à 09h15.

Le tronçon bidirectionnel de la chaussée Jura a été mis en place ce matin à 06h14 afin de permettre au personnel du Service des routes le nettoyage et le contrôle des systèmes techniques du tube de la chaussée Alpes. Ces travaux devaient durer toute la journée, mais ont été interrompus suite à l'accident.

Sont intervenus sur place 3 patrouilles du Centre d'intervention régional d'Yverdon-les-Bains, un spécialiste des unités de la circulation de la gendarmerie vaudoise pour le constat technique, le Service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR), 2 ambulances, la REGA et le Centre de renfort des pompiers d'Estavayer-le-Lac avec 9 hommes et 3 véhicules. Le dépannage du poids lourd a été effectué par une entreprise spécialisée.

La déviation du trafic a nécessité la collaboration de la gendarmerie fribourgeoise.

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Apaiser la conduite : Bilan positif des radars fixes installés à Mézières

Mardi 22 avril 2008, la Municipalité de Mézières et la Police cantonale vaudoise ont présenté le bilan positif des radars automatisés installés en décembre 2007 dans le cadre du concept "apaiser la conduite". Les trois points de contrôles aux entrées du village ont permis de réduire le nombre d'automobilistes en infraction de 10,92 % en moyenne en 2007 à 1,9 % actuellement.

A la demande des Autorités communales de Mézières, la Police cantonale vaudoise a installé trois points de contrôle automatisé de la vitesse aux entrées de la localité sur la route d'Oron, la route de Servion et la rue du Théâtre en décembre 2007. Ces radars visibles et préventifs, complémentaires aux travaux de modération du trafic mis en œuvre au centre de la localité et à la hauteur du Collège du Raffort sur la route de la Croix d'Or, ont incité de nombreux automobilistes à respecter les limitations de vitesse dans la localité. Tant pour la Municipalité que pour la Police cantonale, le bilan est positif et les mesures prises ont réellement permis d'apaiser le trafic selon les objectifs fixés.

Depuis la mi-décembre 2007, des contrôles ont été effectués durant 43 jours au moyen de deux des trois installations. Durant cette période, quelques 128'000 véhicules ont été mesuré avec les radars, ce qui représente un trafic journalier moyen de 2'900 véhicules contrôlés transitant par la commune. En moyenne 1,92 % (3,48 % à la route de Servion et 0,49 % à la rue du Théâtre) des automobilistes sont en infraction (10,92 % en 2007 avec les radars mobiles). Les camions représentent un souci majeur tant en ce qui concerne leur nombre (250 poids lourds par jour) que le non respect des limitations. Un camion a traversé le village à une vitesse de 90 km/h et n'a même pas ralenti après le premier contrôle, identifié le conducteur a été dénoncé au Juge d'instruction. En ce qui concerne les autres catégories de véhicules, un motard a roulé à 149 km/h devant le radar et un automobiliste a été contrôlé à 118 km/h. Ces comportements irresponsables ont tous été dénoncés aux autorités compétentes. La proportion des contrevenants circulant entre 60 et 70 km/h est de 0,91 %, entre 70 et 80 km/h de 0,62 % et à plus de 80 km/h de 0,19 %.

Pour rappel, durant la phase d'analyse en 2007, la Police cantonale avait procédé à 22 contrôles de vitesse à l'aide du radar mobile et d'un appareil de mesures statistiques. Les résultats ont démontré qu'en moyenne 13% des automobilistes ne respectaient pas la vitesse limitée à 50 km/h. Lors de certains contrôles le taux d'infraction est monté à 21,8% alors que le taux moyen de contrevenants mesuré avec le radar mobile dans le canton en 2007 est de 4,13%. . La proportion des contrevenants circulant entre 60 et 70 km/h est de 23%, entre 70 et 80 km/h de 6% et à plus de 80 km/h de 1,5%.

Les installations de contrôle prennent des images de l'avant et de l'arrière des véhicules en infraction. Parfaitement visibles, elles ont un objectif préventif et la mesure s'effectue via un système laser. Les images et les données sont transférées au Centre de la Blécherette où elles sont traitées dans le système de gestion automatisé. Les boîtiers sont placés sous alarme et munis d'une caméra vidéo. Le coût d'un point de contrôle, comprenant les frais de génie civil, le raccordement électrique, les systèmes informatiques, le mât et le système de mesure, est d'environ fr. 160'000.- financé paritairement par la commune et la Police cantonale. Les recettes sont rétrocédées pour moitié à la commune jusqu'à concurrence du montant investi. Actuellement, plus d'une quarantaine de communes ont adressé une demande similaire à la Police cantonale.

Télécharger le dossier de presse [pdf, 519 ko]


La Police cantonale vaudoise est présente au comptoir du Chablais

En cette fin de semaine, les gendarmes de la Police cantonale vaudoise vont à la rencontre de la population du Chablais à l'occasion du comptoir régional. Sous le thème "La Police cantonale : où il faut, quand il faut", les policiers répondent aux questions des visiteurs, en particulier en matière de prévention de la criminalité, de prévention routière, de recrutement et de la sécurité de proximité.

La Police cantonale vaudoise est présente en cette fin de semaine dans le comptoir du Chablais à Aigle avec un stand tenu par les gérants de la sécurité et les gendarmes de la région.

Sous le thème "La Police cantonale : où il faut, quand il faut", la police participe à la manifestation régionale. Une occasion pour les gendarmes d'entrer en contact direct avec la population et de se tenir à la disposition des visiteurs pour renseigner et informer sur de nombreux thèmes en rapport avec la sécurité de proximité et la sécurité publique en général.

La prévention, qu'elle soit routière ou de la criminalité, est le thème central à la fois des préoccupations mais également du message de la police. Les gendarmes et les gérants de sécurité sensibiliseront les habitants de la région au concept de Surveillance mutuelle des habitations. Ces quatre jours seront également l'occasion d'aborder le thème du recrutement sans oublier les missions et tâches de la Police cantonale dans son ensemble.

Comptoir du Chablais à Aigle, du mercredi 23 au dimanche 27 avril 2008, stand no 38, plus d'informations à l'adresse : http://www.comptoirduchablais.ch

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