Exemples de projets financés

Chaque année, l'Etat de Vaud finance des actions et projets pilotes dans les domaines de la prévention des maladies, promotion de la santé et lutte contre les addictions. Voici quelques exemples de projets financés:

Etude « Du jeu online au jeu offline »

Du jeu online au jeu offline

Les jeux vidéo sont l'un des loisirs les plus répandus à travers le monde. Si la majorité des joueurs les pratiquent de manière récréative, certains développent une addiction qui peut entraîner des conséquences négatives dans leur vie personnelle, familiale, professionnelle ou scolaire, et affecter leur fonctionnement quotidien. Depuis 2019, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a inclus le trouble du jeu vidéo dans la 11ème édition de la Classification Internationale des Maladies (CIM-11). Ce trouble concerne entre 1,5 et 2% des personnes dans les pays occidentaux, et les demandes de traitement sont en hausse.

Les modèles psychologiques du trouble du jeu vidéo suggèrent que l'engagement excessif dans ces activités pourrait être une réponse à des besoins insatisfaits dans la vie réelle, tels que le besoin d'affiliation sociale ou de compétence. En effet, de nombreuses études ont établi des liens entre l'addiction aux jeux vidéo, une faible estime de soi, un sentiment de solitude, et des symptômes d'anxiété sociale. Le présent projet répond à ce besoin en proposant une étude pilote visant à tester l’efficacité d’une intervention originale capitalisant sur le jeu de rôle « hors-ligne » (autour d’une table de jeu et avec d’autres joueurs) pour réduire l’engagement pathologique dans des jeux de rôle « en ligne » (sur Internet). Dans ce projet, c’est le jeu de rôle « Donjon & Dragon » qui a été utilisé.

Cette étude pilote, financée par le fonds Addictions de la Direction générale de la santé, vise à évaluer la faisabilité et l'efficacité d'une intervention psychologique chez des joueurs de jeu vidéo présentant un engagement potentiellement excessif et des symptômes d'anxiété sociale, qui ont été formé.e.s à entrainer des compétences sociales hors ligne en participant à un jeu de rôle sur table (Donjons & Dragons) en groupe. L'hypothèse était que cette exposition progressive à des interactions sociales réelles améliorerait leurs compétences sociales, réduirait l'anxiété sociale et la solitude, augmenterait l'estime de soi, et diminuerait l'engagement excessif dans les jeux en ligne. Ce projet a permis de fournir des données préliminaires pour un futur essai randomisé contrôlé.

Lien vers le rapport final

«Sur toutes les lèvres - la santé sexuelle des lesbiennes, des bisexuel-le-x-s et des femmes queers»

«Sur toutes les lèvres» fournit aux lesbiennes, bisexuel-le-x-s et personnes queers ayant une vulve des informations sur la santé sexuelle et la prévention. De la consultation gynécologique aux droits sexuels en passant par le safer sex, « Sur toutes les lèvres » offre des réponses accessibles aux questions souvent posées. Ce projet comble ainsi une importante lacune en matière d’information, car aujourd’hui encore, la Suisse manque de renseignements fiables sur ces sujets. Le site et la brochure édités par l’Organisation suisse des lesbiennes (LOS), Les Klamydia’s et Santé sexuelle Suisse s’adressent aux personnes ayant une vulve qui ont des rapports sexuels avec des personnes ayant une vulve (VSV).

Prévention du tabagisme et aide à l’arrêt tabagique auprès de populations en situation de précarité socioéconomique

Prévention du tabagisme

Ce projet pilote, financé par le fonds de la dîme de l'alcool de la Direction générale de la santé et réalisé par Unisanté en collaboration avec Caritas Vaud, s'est déroulé entre novembre 2021 et juillet 2023 dans le Canton de Vaud. L'objectif était de soutenir la prévention du tabagisme et l'arrêt tabagique chez les personnes en situation de précarité socioéconomique.

Les activités comprenaient la sensibilisation des professionnels, bénévoles et usagers, des consultations d'aide à l'arrêt, des ateliers thématiques, et la distribution gratuite de substituts nicotiniques et de cigarettes électroniques. Vingt professionnels et bénévoles ont participé à des séances d'information, et 26 bénéficiaires ont pris part aux séances d'information, avec 10 inscrits aux consultations médicales.

Les points forts du projet incluent la gratuité des consultations et des aides à l'arrêt, l'utilisation de cigarettes électroniques, la formation en psychiatrie de la médecin assistante, et l'intégration des bénéficiaires et des professionnels des Centres d'appui social et d'insertion (CASI) dès le début. Cependant, des points d'amélioration ont été identifiés, notamment un suivi médical plus long, une plus grande implication des bénévoles, et une focalisation sur la diminution plutôt que l'arrêt du tabagisme.

Les résultats attendus comprenaient la sensibilisation de 60 usagers, l'accompagnement de 20 fumeurs vers l'arrêt ou la diminution, et la sensibilisation de 10 professionnels du social. Le projet visait également à créer des partenariats entre les domaines de la santé et du social.

Les pistes de pérennisation proposées incluent la poursuite de la formation des professionnels de l'action sociale, la recherche de financement pour accompagner d'autres populations précaires, et le renforcement des collaborations avec d'autres organisations sociales. Au niveau structurel, augmenter le prix du tabac et rembourser les substituts nicotiniques par l'assurance-maladie de base sont suggérés pour soutenir les personnes socio-économiquement défavorisées.

Lien sur le rapport final sur le site d’Unisanté : https://serval.unil.ch/resource/serval:BIB_835304233A2F.P001/REF

Travailleuses enceintes : évolution des pratiques, évaluation d’une consultation spécialisée et évaluation économique de l’application de la protection

Travailleuses enceintes

Si le travail en soi ne présente pas un risque pour la grossesse, certaines conditions de travail peuvent avoir un impact sur la santé de la femme enceinte et sur celle de l’enfant à naître. Des expositions chimiques, biologiques et des contraintes physiques peuvent affecter la grossesse et le développement futur du bébé (p.ex. : fausse couche, naissance prématurée, retard de croissance, malformation). C’est pourquoi la Suisse a introduit dans sa législation des dispositions de protection de la maternité au travail via la Loi sur le travail et, depuis 2001, l’Ordonnance sur la protection de la maternité (OProMa). Elles visent à promouvoir l’adaptation anticipée du poste de travail de la femme enceinte afin qu’elle puisse poursuivre son activité professionnelle le plus longtemps possible sans risque pour sa santé et celle de son futur bébé.

Une recherche menée en Suisse romande par HESAV et Unisanté montre que les entreprises, notamment les plus petites, n’appliquent pas systématiquement l’OProMa. Une grande partie des employeurs n’ont pas connaissance de leur devoir d’informer la travailleuse enceinte quant à ses droits et aux mesures qu’il convient de prendre si elle est exposée à des risques.

L’objectif de cette étude était d’explorer les apports et les limites d’une consultation spécialisée en médecine du travail pour les travailleuses enceintes.

Pour en savoir plus : https://www.unisante.ch/fr/formation-recherche/recherche/projets-etudes/protection-maternite-au-travail-pratiques-obstacles

Standardisation de repérage de burnout par les professionnels de santé vaudois

Burn Out

Ce projet considère le burnout comme l’ultime étape d’un processus pathogène évolutif du stress vers un état d’épuisement physique et psychique complet et une incapacité de travail temporelle ou définitive. Le burnout étant un phénomène aux conséquences individuelles, socioprofessionnelles et économiques dévastatrices, sa prévention est un enjeu majeur pour la société et la santé publique. Ce projet vise donc à éviter la chronicisation de l’épuisement et le basculement des personnes vers le burnout. Il est ciblé sur les préventions primaire et secondaire.

Les trois objectifs de ce projet sont :

  1. Objectiver les phénomènes de l’épuisement professionnel/burnout dans le canton de Vaud en quantifiant et comparant son ampleur à celle des autres cantons de Suisse.
  2. Décrire la pratique actuelle de son identification et sa prise en charge par des professionnels de santé vaudois et la comparer à celles dans d’autres cantons.
  3. Tester la faisabilité d’une standardisation de son repérage précoce en vue de sa prévention primaire et secondaire, via une prise en charge coordonnée au niveau vaudois.

Lien vers le rapport final

MAYbe Less Sugar !

Maybe Less Sugar

MAYbe Less Sugar est une action soutenue par le fonds prévention qui s’est déroulée du 1er avril 2022 au 31 juin 2023 et avait pour but de proposer à la population l’expérience d’une alimentation sans sucres ajoutés durant un mois. Pour ce faire, la population suisse romande avait été invitée à essayer de mieux comprendre ce que sont les sucres ajoutés, savoir combien et dans quels aliments ils se trouvent, ainsi que tester des alternatives sans sucres ajoutés, pour se faire plaisir autrement. En effet, la surconsommation de sucre touche plus d’une personne sur deux en Suisse, et celle-ci entraine des conséquences néfastes sur la santé, notamment le diabète de type 2, l’obésité et les maladies cardio-vasculaires.

Pour ce faire, diabètevaud a prévu la création d’une identité visuelle, d’un site internet et de newsletters proposant des informations et conseils, d’un calculateur de sucres ajoutés développé par une diététicienne, disponible en ligne gratuitement, ainsi que d’une campagne de communication sur les réseaux sociaux et auprès des médias.

Les résultats de cette action ont été convaincants. L’institution a chiffré le nombre de 6'920 participants, soit 38% de plus que le nombre espéré, dont 8.1% âgés entre 18 et 29 ans, ce qui prouve que la population jeune est intéressée par une amélioration dans leur alimentation. Les détails des résultats de l’action menée par diabètevaud se trouve sur la page internet https://maybeless-sugar.ch/a-propos-de-nous/ .

Tisser l’hospitalité : Favoriser la santé mentale positive des jeunes du foyer EVAM MNA au quartier d’Entre-Bois par une démarche communautaire et participative

Tisser l'hopsitalité

Soutenu par le fonds prévention du 1er octobre 2021 au 31 décembre 2022, « Tisser l’hospitalité » est un projet adressé aux mineur.e.s non-accompagné.e.s (MNA) en procédure d’asile au sein de l’Etablissement Vaudois d’Accueil des Migrants (EVAM) dans le foyer du quartier d’Entre-Bois à Lausanne.

L’Association KRAFT, à l’origine de ce projet, propose d’accompagner les jeunes à augmenter et/ou consolider une santé mentale positive par l’affirmation de leurs besoins concernant leur environnement de vie construit, urbain, social et institutionnel. Cette démarche de promotion de la santé d’une durée de 18 mois se compose de trois étapes : un diagnostic sur le bien-être dans le cadre de vie, une création collective avec les jeunes en réponse au diagnostic et la consolidation d’un réseau institutionnel ressource autour du foyer. Ce projet pilote est accompagné de trois moments d’évaluation collective (focus group) et d’une auto-évaluation continue.

L’originalité du projet réside dans le travail interdisciplinaire, qui mêle les regards et savoir-faire de la psychologie communautaire, de l’architecture, de l’urbanisme et de l’art. Cette approche permet de traiter la question de la promotion et la prévention primaire en matière de santé mentale auprès des jeunes notamment en travaillant avec les déterminants sociaux de la santé comme l’habitat, l’environnement de vie et le soutien social dans un but de justice sociale et spatiale. Le groupe de projet travaille dans une perspective communautaire et participative avec comme objectif le « faire ensemble ». Ce type d’approche prend le parti de travailler avec des communautés dans l’objectif de souligner leurs forces qui sont fédératrices et protectrices. L’équipe de KRAFT facilite ainsi la rencontre et l’expression des besoins et difficultés de chacun.e, avec des outils adaptés. L’Association accompagne également le groupe dans l’esquisse et la réalisation de solutions qui lui conviennent dans une perspective d’autodétermination et de création d’un sens de la communauté.

"BÉBÉ PLEURE ? RESTEZ ZEN " : UNE CAMPAGNE POUR PRÉVENIR LE SYNDROME DU BÉBÉ SECOUÉ"

 "BÉBÉ PLEURE ? RESTEZ ZEN " : UNE CAMPAGNE POUR PRÉVENIR LE SYNDROME DU BÉBÉ SECOUÉ"

Le syndrome du bébé secoué se produit lorsqu’un adulte secoue un nouveau-né ou un nourrisson de manière violente et répétée, d’avant en arrière. Cette maltraitance susceptible de provoquer des lésions cérébrales sévères ou le décès de l’enfant touche des dizaines de bébés chaque année en Suisse. La fréquence de ce phénomène est toutefois sous-estimée puisque seules les situations graves nécessitant une hospitalisation ou conduisant au décès du nouveau-né sont identifiées.

Pour aider à prévenir ce type de violence infantile, le CHUV et les HUG unissent leurs compétences pour mettre à disposition des parents et gardiens et gardiennes d’enfants de nouveaux outils de sensibilisation. Grâce au soutien financier du Département de la santé et de l’action sociale via le Fonds pour le développement de la prévention et de la promotion de la santé et de la Fondation privée des HUG, un site internet dédié www.zerobebesecoue.ch, avec des vidéos témoignages de parents et des conseils pratiques a été créé.

L’objectif de cette campagne est d’aider les jeunes parents et les gardiens et gardiennes d’enfants à mieux gérer leur stress et frustration face à un bébé qui peut parfois pleurer jusqu’à plusieurs heures par jour, afin d’éviter un état d’épuisement qui pourrait engendrer un geste dramatique. Si l’on se sent dépassé ou à bout, on peut par exemple s’accorder une pause, demander de l’aide à un proche, laisser son bébé en sécurité dans son lit et attendre d’être calme avant de le reprendre dans ses bras.

Projet SELPHUV: personnaliser la prévention solaire au moyen de la photographie UV

Projet SELPHUV

« Les rayons ultraviolets (UV) solaires sont le principal facteur causal des cancers de la peau (mélanome et cancer épithélial de la peau) et les personnes ayant des activités de loisirs ou professionnelles à forte exposition aux UV courent un risque accru de cancer. Malgré des campagnes de prévention variées et de longue date, l'incidence du cancer de la peau en Suisse continue d’augmenter et reste parmi les plus élevées d'Europe. Ceci suggère que de nouvelles approches de prévention sont nécessaires. Une étude d’Unisanté, financée par le fonds pour le développement de la prévention et de la promotion de la santé de la Direction générale de la santé, vise à démontrer la faisabilité et l'acceptabilité d'un service de prévention du cancer de la peau utilisant la photographie UV et des messages de prévention personnalisés, ciblant les groupes ayant une exposition chronique aux UV solaires ».

Lien sur le rapport final

Le projet "Cause Commune" de la Commune de Chavannes-près-Renens

Cause commune - Chavannes-près-Renens

« Cause Commune » est un projet de recherche-action initié en 2019 pour 4 ans au sein des quartiers de Chavannes-près-Renens. Pionnier dans le domaine de l’action sociale, il vise à tester l'impact de l'environnement social sur la santé des habitant·es et comporte trois phrases: 

  • établir un diagnostic, en étroite collaboration avec les autorités communales et la population.
  • développer de nouvelles activités sur la base des informations récoltées au sein de la population.
  • émettre des recommandations, qui pourront également être utiles à d'autres communes et cantons. 

« Cause Commune » est co-financé par l'Etat de Vaud et la Fondation Leenaards. En participant à ce projet, l’Université de Lausanne répond à l’une de ses missions : répondre aux enjeux actuels de la société. La démarche de « Cause Commune » est intrinsèquement durable, locale, citoyenne et novatrice. En effet, ce projet a pour objectif de réactiver et dynamiser les liens sociaux aux travers de la mise en œuvre de projets.

Le projet met à disposition sur son propre site internet en libre accès l’ensemble des outils développés par la Commune de Chavannes-près-Renens et le Centre LIVES de l’Université de Lausanne, donnant ainsi l’opportunité à toutes les personnes formées aux méthodes participatives ainsi qu’à celles souhaitant tester les outils dans leur milieu, de pouvoir y recourir librement. Par ailleurs, une offre complète de formation continue sera bientôt disponible. Elle permettra aux représentant·es de communes et aux actrices et acteurs du domaine social de se former aux bonnes pratiques liées aux enjeux de développement urbain, démographique et social. 

Ville de Lausanne - SEJQ - Bilan de la campagne écran 2021-2022 "- d'écran 1 de ..."

Campagne écran 2021-2022

« Quel rôle jouent les écrans dans notre quotidien et dans celui des jeunes ? Quelle place tiennent-ils au sein du cercle familial, amical ou professionnel ? Quelle importance prennent-ils dans notre relation aux autres ? Quelles conduites adopter pour réduire les mauvais usages et surtout pour préserver le lien et le dialogue entre les jeunes et leur entourage ?

C’est autour de ces questions que la Ville de Lausanne a mené une campagne de sensibilisation et de prévention qui s’est déroulée sur toute l’année scolaire 2021-2022. Cette campagne, s’adressant prioritairement aux jeunes entre 11 et 15 ans (7P-11e), mais aussi à leur entourage et au grand public, a permis de questionner le rapport que chacun·e d’entre nous entretient avec les écrans. Comment prévenir sans interdire et surtout comment maintenir le dialogue avec les jeunes autour de ce sujet bien souvent au cœur des préoccupations familiales ? Grâce à une communication ludique et décalée dans la ville, les bus et le métro ainsi que des actions dans les écoles et dans les rues lausannoises, la campagne a interpellé et suscité le débat auprès des différents publics visés ».

Lien sur le rapport de la Ville de Lausanne

Rapport du projet de communication et de valorisation de l’étude “Des chiffres vaudois sur la victimisation des jeunes LGBT”

Des jeunes LGBTQ ont témoigné autour d’une table ronde avec la Dre Caroline Dayer (au centre)

Les jeunes lesbiennes, gays, bisexuel·les, transgenres et en questionnement (LGBTQ) sont régulièrement confronté∙es à des violences psychologiques, verbales et/ou physiques. Hormis les difficultés spécifiques auxquelles elles et ils doivent faire face lorsqu’elles et ils découvrent leur orientation sexuelle ou leur identité de genre, ces jeunes affrontent également un stress quotidien lié au fait d’appartenir à des minorités qui sont aujourd’hui encore fortement stigmatisées.

Les problématiques, telles que les troubles dépressifs, les comportements suicidaires ou encore la consommation de substances psychoactives, auxquelles sont particulièrement exposé·es les personnes LGBTQ, sont des sujets bien décrits dans la littérature. Cependant relativement peu de données européennes, notamment en Suisse, sont disponibles, en particulier en ce qui concerne les minorités de genre. Le rapport d’Unisanté présente d’une part la proportion de jeunes de 18 ans en formation post-obligatoire ayant une orientation sexuelle non exclusivement hétérosexuelle ou une identité de genre minoritaire dans le canton de Vaud et, d’autre part, détermine dans quelle mesure ces jeunes sont plus concerné·es par différentes problématiques comme la violence, la consommation de substances psychoactives, le (cyber-)harcèlement ou les problèmes de santé.

Lien sur le rapport : https://serval.unil.ch/resource/serval:BIB_04D71827F8B8.P002/RE


Le 17 mai 2022, Vogay et Unisanté ont organisé une conférence de presse pour la publication de l’étude d’Unisanté « Des chiffres vaudois sur la victimisation des jeunes LGBT ». Pour valoriser la diffusion de l’étude, Vogay a produit des vidéos qui permettraient de sensibiliser un large public aux enjeux soulevés par cette dernière. Plusieurs vidéos ont été réalisées, une table-ronde en format court et long, puis six vidéos témoignages revenant sur les parcours des participant·e·s de la table-ronde. Les vidéos seront à disposition des partenaires et du réseau afin de sensibiliser le grand public, que ce soit lors de formation aux professionnel·le·x·s, d’ateliers auprès des jeunes, de conférences ou encore lors de campagnes de communication.

Les vidéos sont hébergées sur le site Vogay : https://vogay.ch/videos-etude/  ainsi que sur la chaîne Youtube de Vogay (https://www.youtube.com/results?search_query=vogay)

Revue de presse disponible sur le site de Vogay : https://vogay.ch/revue-de-presse-conference-17-05-2022/

 

 

 

« Tu bois quoi ? » Tout ce qu’il faut savoir pour bien gérer la consommation d’alcool dans le cadre d’activités de jeunesse

« Tu-bois-quoi » est un site internet bilingue (français-allemand) conçu par le Conseil Suisse des Activités de Jeunesse (CSAJ) permettant d’aider les organisations de jeunesse à organiser des évènements, des camps de vacances ou des formations à l’intention des jeunes. Le but n’est pas d’empêcher ou d’interdire la consommation d’alcool, mais plutôt de donner des ressources et des outils aux personnes encadrant le projet pour gérer la consommation et les excès liés à l’alcool.

En 2022, le CSJA a actualisé son site internet pour davantage augmenter sa visibilité, le rendre plus pratique et le diversifier dans d’autres langues pour atteindre le maximum de jeunes qui sont suffisamment exposés aux excès liés à la l’alcool. Plus d’informations sous www.tu-bois-quoi.ch

Projet Pedibus intergénérationnel

Le Pedibus est un système d’accompagnement qui permet à un groupe d’enfants âgés d’environ 4 à 8 ans de se rendre à pied à l’école sous la conduite d’un adulte, le plus souvent un parent. La nouveauté du projet Pedibus intergénérationnel, financé par le Fonds Prévention, est l’inclusion des personnes bénévoles à la retraite dans l’accompagnement des enfants, ce qui est à la fois bénéfique pour les enfants en termes de sécurité mais aussi pour les accompagnants retraités. En effet, accompagner des enfants à pied à l’école est un bon moyen de rester physiquement actif, de s’engager dans une activité utile pour les familles et de favoriser les liens sociaux à l’intérieur du quartier mais également avec d’autres générations. La démarche s’intègre dans une optique positive de santé communautaire.

Rapport 2022 Pédibus

Projet : Monitorage des substances stupéfiantes en temps réel (NIRLab)

Différents dispositifs policiers de sécurité publique ont été mis en place dans plusieurs villes du canton ces dernières années pour déstabiliser le trafic de drogue. Ils poursuivent comme objectifs d’occuper le terrain, d’augmenter les contrôles de personnes suspectes dans les zones de deal et le nombre d’interpellations de dealers en infraction.

Dans la continuité de ces démarches, le projet pilote NIRLab consiste à renforcer l’action policière et sanitaire en améliorant significativement l’information sur les stupéfiants vendus sur le marché vaudois. A partir d’une nouvelle technologie (NIRlab), il vise à analyser spectralement et de manière systématique l’ensemble des échantillons de stupéfiants séquestrés par les polices vaudoises (au niveau qualitatif et quantitatif), de monitorer toutes les saisies de stupéfiants (à l’heure actuelle seul 5 à 10% des saisies sont analysées chimiquement en laboratoire) dans le but de pouvoir détecter des produits dangereux et/ou de nouvelles substances illicites en vente sur le territoire vaudois et le cas échéant, d’en informer le médecin cantonal.  Cette approche répond à la volonté de développer des outils de monitorage des substances permettant la mise évidence de manière rapide de changements au niveau du marché des stupéfiants (changement de pureté, apparition de nouveaux produits).

 

 

Personnes S/sourdes et Malentendantes: Perspectives en termes de Promotion de la Santé, Prévention et Prise en charge

En Suisse, une personne sur cent (0.9%) présente une limitation importante ou complète de l'ouïe et 13% de la population est affectée par la malentendance.

Suite à un état des lieux des mesures existantes dans le canton de Vaud et afin de diminuer les inégalités sociales de santé, ce projet d’Unisanté s’adresse aux populations sourdes et malentendantes et leurs proches, aux personnels soignants et administratifs des structures de soins vaudoises, aux interprètes en langue signée et étudiant-e-s en santé et en médecine du canton. Les résultats pourraient être utiles pour d'autres types de patients vulnérables : personnes âgées, personnes en situation de handicap, par exemple celles concernées par la cécité ou ayant des besoins particuliers.

Rapport final du projet

 

Développement et évaluation d’une formation en ligne pour le Programme Émotions Positives pour la Schizophrénie e-PEPS

L’Institut et Haute Ecole de la Santé La Source (ci-après La Source) a développé ces dernières années un programme thérapeutique PEPS (Programme Emotions Positives pour la Schizophrénie) permettant d’améliorer la motivation et le plaisir des patients schizophrènes, dont l’objectif est de mettre à disposition des professionnels de la santé et du social travaillant dans des structures psychiatriques, une formation en ligne e-PEPS à l’animation du programme PEPS, et d’évaluer son impact sur l’acquisition de compétences professionnelles d’accompagnement des personnes avec des déficits de la motivation.

Conduit par l’équipe de la Source, avec le concours de nombreux partenaires (patients experts, professionnels de la santé et du social actifs dans la filière hébergement du canton de Vaud, des acteurs, des étudiants et des professionnels de la santé en formation continue), le projet e-PEPS a été lancé fin 2019 grâce à un financement par le Fonds Prévention. Son rapport final présente le dispositif e-learning et rend compte des activités menées par l’équipe de projet et d’une évaluation de l’impact de la formation.

 

Rapport

Article publié dans « Frontiers in psychiatry , Social Psychiatry and Psychiatric Rehabilitation »

Présentation du programme PEPS (lien youtube : https://www.youtube.com/watch?v=xPRD1mNTu3E)

 

Etude "Adolescent-e-s, internet et médias numériques : les côtés positifs"

Internet est un outil qui a révolutionné la vie des jeunes en amenant des outils de connectivité inédits, représentant autant des risques que des opportunités. Jusqu’à présent, la littérature étudiant le lien entre les médias numériques et les jeunes s’est surtout centrée sur les effets négatifs. Les aspects positifs d’Internet chez les jeunes (tels que l’amélioration de l'apprentissage ou l'autonomisation, par exemple) sont peu connus. Pourtant, un des objectifs politiques dans le canton de Vaud est de développer davantage l’éducation numérique des jeunes, actuellement déjà présente dans la thématique Médias, Images, Technologies de l’Information et de la Communication (MITIC) du plan d’études romand afin de favoriser la prévention mais également l’accès aux outils numériques et à la culture média. En plus du manque d’études portant sur les éventuels effets positifs de l’utilisation d’Internet et des médias numériques chez les jeunes, de nouvelles pratiques en ligne sont apparues ces dernières années telles que la pratique du sexting ou les jeux d’argent et de hasard en ligne (gambling-gaming).

Dans ce contexte, Unisanté a mené une étude durant l’année scolaire 2019-2020, dont les objectifs sont de:

  1. évaluer le niveau d’utilisation des médias numériques par les jeunes de 10ème année HarmoS (13-14 ans) et leurs possibles effets positifs, tels que perçus par les jeunes et leurs parents ;
  2. déterminer les éventuelles mesures et règles mises en place par les parents par rapport à l'usage des écrans et leurs éventuels effets sur l’usage des médias de leurs enfant ;
  3. comparer l’évolution des pratiques durant ses dernières années en lien avec Internet avec l’étude menée dans le canton de Vaud en 2012 auprès de jeunes âgé-e-s de 14 ans, lors de la première vague.

Finalement, l’étude a démontré que, même si l’accès à Internet en 2020 est beaucoup plus facile qu’en 2012, le taux d’utilisateurs problématiques n’a pas varié. Les jeunes ont intégré Internet dans leur quotidien mais semblent, pour la grande majorité, le gérer sans problème. Il s’agirait également de déterminer si les questions utilisées dans le cadre des outils à disposition pour évaluer un usage excessif sont adaptées aux jeunes et à la société actuelle. En effet, cette étude a démontré un écart entre ces évaluations et la perception des jeunes sur leur propre utilisation signifiant, possiblement, que les jeunes considèrent un usage excessif d’une autre manière ou sur d’autres éléments.

Lien sur le rapport

Document Les Essentiels: Adolescent-e-s, Internet et médias numériques: les côtés positifs - le point de vue des parents

Document Les Essentiels: Adolescent-e-s, Internet et médias numériques: les côtés positifs - le point de vue des parents pendant le confinement dû au COVID-19

Performance de l'outil digital de suivi de consommation alimentaire MyFoodRepo

Bien que l'alimentation soit reconnue comme un facteur important dans l'apparition et l'étiologie des maladies non transmissibles, sa mesure valide et fiable dans les études cliniques et épidémiologiques reste un défi, principalement en raison de sa dépendance à l'égard des informations autodéclarées et du manque d'outils accessibles pour recueillir des informations de bonne qualité. Les appareils de mesure numériques peuvent aider à surmonter les limites des outils d'évaluation diététique conventionnels et constituent un moyen rentable de simplifier et d'accroître la collecte de données nutritionnelles.

Dans ce contexte, une étude a développé une application pour smartphone « MyFoodRepo (MFR) » comme outil de collecte de données sur la nutrition pour des études populationnelles. Cette application, qui permet le suivi de la consommation alimentaire à partir de photos de repas et de boissons ou en scannant les codes-barres de produits alimentaires (site web), ne nécessite aucun marqueur de repère pour la reconnaissance d’images et son algorithme basé sur des milliers d’entrées (mai 2021) utilise l'intelligence artificielle pour l'analyse de leur contenu.

Cette étude a émis différentes recommandations sur les modifications qui pourraient être apportées à l’application. Une amélioration des capacités de MFR à estimer la taille des portions pourrait se révéler bénéfique pour renforcer les performances générales de l'application. Associée à l'interface d'enregistrement conviviale de MFR, cette amélioration permettrait à l'application de se distinguer par rapport aux autres outils numériques d'évaluation de consommation alimentaire actuellement disponibles à des fins de recherche. L’étude recommande également aux développeurs de MFR d’améliorer la reconnaissance du contenu des boissons, afin de faciliter l’identification et la classification générales des composants.

 

Le rapport du projet, en anglais

 

Le résumé du rapport, en français 

 

 

Bilan - Symposium sur les enjeux de la consommation d'alcool chez les séniors

Cette initiative s’insère dans le projet intercantonal Alcool (PIA) sur le thème de la vieillesse coordonné conjointement par le Groupement romand d’études des addictions (GREA) et la Commission de prévention et de promotion de la santé du GRSP (CPPS) qui fait suite à l’arrêt de l’impulsion de l’OFSP pour la Semaine alcool. Afin de garder une dynamique intercantonale et profiter de fonds attribuables, un groupe de travail latin, dans lequel la Fondation vaudoise contre l'alcoolisme (FVA) représente le canton de Vaud, a choisi le thème Alcool et vieillesse pour poursuivre une collaboration. La phase d’avant-projet a permis l’élaboration d’une revue de littérature, la consultation de personnes ressources et l’organisation de focus groupes cantonaux qui avaient pour but de recueillir les besoins des acteurs en lien avec les séniors.

Le 14 octobre 2021, la FVA a organisé et animé un symposium sur Les enjeux de la consommation d’alcool chez les séniors à Lausanne. Cette demi-journée de sensibilisation était destinée aux professionnel∙le∙s concerné∙e∙s par l’accompagnement des séniors au sens large : domaines socio-sanitaires, personnel administratif et hôtelier. Elle entendait renforcer la collaboration interdisciplinaire entre le champ des personnes vieillissantes et celui des addictions.

Cette offre a été diffusée par mail le 13 juillet 2021 dans le réseau des séniors vaudois : établissements médico-sociaux (EMS), centre médico-sociaux (CMS), centre socio-régionaux (CSR), association vaudoise d’aide et de soins à domicile (AVASAD), proches-aidants, consultations gériatriques. Une annonce a également été insérée dans la revue d’information sociale (REISO) en juillet 2021.

Suite au symposium, un bilan du projet a été effectué.

Addiction suisse - Projet : Médicaments : guide pour les parents d'adolsecent-e-s et flyer pour les jeunes

Une consommation inadéquate de médicaments peut avoir des conséquences dramatiques chez les jeunes, comme en témoignent les décès survenus ces trois dernières années, qui se chiffrent à plusieurs dizaines. Les médicaments pouvant engendrer une dépendance sont facilement accessibles et souvent mélangés avec d’autres substances. En découvrant que leurs enfants en prennent hors du contexte médical, les parents tombent généralement des nues et se sentent désemparés. Pourtant, ils peuvent jouer un rôle important pour prévenir ces pratiques risquées, mais beaucoup ne savent pas comment aborder la question avec leurs enfants, que ce soit dans une optique préventive ou lorsqu'ils ont le sentiment que quelque chose ne va pas. Dans la communication avec les adolescent-e-s, il est essentiel de ne pas formuler de reproches, mais d'exprimer son inquiétude et d'adopter une position claire : se livrer à des expériences avec des médicaments est trop dangereux.

C’est pourquoi, Addiction Suisse a élaboré de précieux outils à la disposition des parents, des adolescent-e-s et des professionnel-le-s en contact avec les adolescent-e-s :

Exploration du vécu de la pandémie et du confinement dus à la COVID-19 des adolescent·e·s et des parents

Très peu d’études se sont intéressées aux conséquences des catastrophes sanitaires chez les adolescent·e·s et leurs parents. Une quarantaine peut avoir des effets physiques et psychiques délétères. A cause de ce manque de connaissances, nous ne savons pas comment une telle expérience peut être vécue par les adolescent·e·s et leurs parents et comment il faudra réagir à leurs besoins post-pandémie. C’est pourquoi, entre août 2020 et janvier 2021, Unisanté (Groupe de Recherche sur la Santé des Adolescents – GRSA)  a mené une étude exploratoire qualitative sur le vécu du confinement et de la pandémie chez les adolescent·es âgé·es de 14 à 19 ans et les parents d’adolescent.es., dont les objectifs étaient de :

  1. Comprendre le vécu des adolescent·es et des parents d’adolescent·es durant la pandémie et le confinement ;
  2. Explorer de quelle(s) manière(s) leur vie quotidienne a été affectée et l’impact sur leur bien-être ;
  3. Explorer l’effet que cette situation a potentiellement eu sur la conception de leur futur ;
  4. Explorer les stratégies mises en place pour réorganiser et vivre le quotidien ;
  5. Explorer l’impact sur la relation parents-adolescent·es dans le cadre du confinement (règles, entente, intimité, conflits, solidarité etc).

Les résultats de cette étude vont permettre de mieux cerner les besoins peri et post-pandémie et du confinement des adolescent·e·s et de leurs parents, et de permettre notamment la mise en place de programmes de soutien aux familles qui en ont besoin afin d’éviter des effets néfastes sur leur bien-être et leur santé mentale, afin de favoriser un retour plus rapide à un vécu plus serein et une vie plus harmonieuse.

Le rapport complet de l’étude sur le vécu de la pandémie et du confinement dus à la COVID-19 comprenant l’ensemble des résultats du point de vue des adolescent·es et des parents est disponible à l’adresse ci-dessous : https://www.unisante.ch/fr/formation-recherche/recherche/publications/raisons-sante/raisons-sante-320

Point de vue et les réflexions d’un groupe d’expert·e·s : https://www.unisante.ch/fr/formation-recherche/recherche/publications/raisons-sante-essentiels/raisons-sante-essentiels-33

Comment rester maître de sa santé et remplacer le plaisir au cœur du sport ?

Découvrez nos conseils prévention réalisés par les jeunes pour les jeunes !
Un projet de l'équipe SportAdo du CHUV réalisé dans le cadre des jeux Olympique de la Jeunesse - Lausanne 2020. 

 

Médecine du sport - Projet Safety-Clips pour jeunes athlètes

Vu le nombre d’associations sportives, de manifestations et d’investissements importants favorisant le développement du sport chez les jeunes dans le Canton de Vaud, la jeunesse vaudoise est le reflet qui illustre l’importance qu’elle accorde aux activités physiques. Car bien connus sont ces bienfaits sur la santé mais aussi en tant que formidable outil de développement et d’expression physiques pour les enfants et adolescents, ainsi qu’une grande possibilité d’intégration sociale. Cependant, pour les adolescents, l’activité physique est aussi pourvoyeuse de blessures. 64% des blessures chez les 11-15 ans surviennent durant une activité sportive. Le projet Safety-Clips, réalisé par la Consultation Médecine SportAdo au CHUV, vise à développer et diffuser dix courtes vidéos en ligne véhiculant des messages de bonnes pratiques et de prévention sur la santé et le sport à l’attention des adolescents, quel que soit leur niveau sportif. Ce projet. de l’équipe de la Consultation Médecine du SportAdo du CHUV, a été réalisé par les jeunes pour les jeunes dans le cadre des Jeux Olympiques de la Jeunesse – Lausanne 2020.  

Lien sur les Safety-Clips de la Consultation Médecine du SportAdo au CHUV

Tous Consomm'Acteurs de la santé

La santé ne se consomme pas comme tout autre bien, de même que les prestations de soins. La santé, sa santé, se préserve activement de manière individuelle ou collective. Et lorsqu’ il s'agit de soigner ou de se soigner, la Fédération romande des consommateurs (FRC) et Cochrane Suisse (CS) agissent pour une consommation éclairée et raisonnée des prestations du système de santé. Entre la responsabilité individuelle et la solidarité, la santé et ses coûts concernent tout le monde et c’est pour cela que tous les citoyens sont considérés comme « Tous Consomm'Acteurs de la santé ». La FRC, en collaboration avec CS, proposent de conjuguer leurs compétences et d'encourager la constitution d'une équipe forte et bien informée entre les soignants et les consommateurs (patients, personnes en bonne santé, assurés, citoyens, etc…), afin d'agir plus efficacement dans la manière de « consommer » la santé.

Plus d’informations sous : www.frc.ch/dossiers/tous-consommacteurs-de-la-sante/

Faire face à un exode moderne : étude transversale des besoins spécifiques de familles réfugiées syriennes

Dans le cadre des projets de relocalisation des familles syriennes issues des migrations forcées de la Syrie, la Suisse et l'Europe réalisent des efforts depuis plusieurs mois. La construction d'une consultation de familles à l'Hôpital de l’Enfance du CHUV, en collaboration avec UNISANTE, permet de suivre ces différentes familles dans le cadre d'une étude longitudinale  prévoyant la constitution d’une cohorte des patients syriens, arrivés en Suisse par des moyens divers afin d'étudier leur situation à l'arrivée ainsi que l’évolution avec le temps, notamment en termes de santé mentale et de santé physique. Cette étude permet également  d'évaluer l'impact du programme de réinstallation suisse sur la situation de ces personnes et d'en faire le retour aux autorités concernées. 

Rapport "Faire face à un exode moderne: étude spécifique de familles réfugiées syriennes"

Les boissons énergisantes et les jeunes : un point sur leur consommation

De nos jours, la consommation de boissons énergisantes fait partie des préoccupations de santé publique, particulièrement lorsque celle-ci est excessive et/ou mélangée à l’alcool. Les jeunes sont particulièrement vulnérables notamment parce qu’ils sont les cibles principales des campagnes publicitaires. C’est pour cela qu’UNISANTE a mené une recherche pilote qualitative auprès de jeunes âgés entre 14 et 20 ans au sujet de leur consommation de boissons énergisantes, ainsi que de leurs parents. Cette recherche visait à appréhender les différents contextes et modes de consommation chez les jeunes, et notamment les situations de consommation à risque. Des groupes de discussion ont permis de davantage saisir le sens donné à un phénomène social et d’approfondir la compréhension de celui-ci en saisissant les interprétations et perceptions des participants. Les parents peuvent également influencer la consommation chez les jeunes par rapport à leur connaissance, approbation ou désapprobation du produit. De ce fait, leurs opinions ont aussi été récoltées quant à cette problématique.

Lire le rapport: https://serval.unil.ch/resource/serval:BIB_715EE027F0B7.P001/REF

Populations migrantes et prévention cancer

Dans le but d’améliorer l’accès aux informations sur les mesures de prévention et de dépistage des cancers du sein et du côlon, des actions spécifiques auprès de personnes issues de la migration forcée ont été réalisées et testées.

En 2018, durant une phase pilote dans les districts d’Aigle et de Riviera-Pays-d’Enhaut, 35 interventions de proximité, animées par des infirmières spécialisées de la LVC, ont permis de transmettre des informations à l’aide d’outils interculturels réalisés dans un langage simplifié. Les interventions se sont déroulées en collaboration avec des acteurs du réseau de l’intégration dans le cadre d’actions pré-existantes comme des cours de français, des réunions communautaires ou encore des café contact organisés par les communes. Environ 400 personnes ont participé à ces échanges d’information, dont l’utilité a été largement appréciée.

Initié par la Ligue vaudoise contre le cancer (LVC), ce projet est le fruit d’un partenariat interinstitutionnel avec la Fondation vaudoise pour le dépistage du cancer (FVDC), l’association Appartenances, le Département Vulnérabilités et médecine sociale du Centre universitaire de médecine générale et de santé publique, et le Bureau cantonal pour l’intégration des étrangers et contre le racisme. Un déploiement aux autres régions du canton de Vaud est prévu entre 2019 et 2020 suivant le même modèle d’action.

Dépliants info cancers, version femmes et version hommes, traduits en 15 langues

Vidéo programme de dépistage du cancer sein

Vidéo programme de dépistage du cancer du côlon

Résumé du rapport du projet pilote

Approche participative pour favoriser le partage de la décision dans le dépistage de cancers

Mené sur une durée de deux ans par la Policlinique Médical Universitaire de Lausanne (PMU), en collaboration avec Pro Senectute Vaud, la Fédération romande des consommateurs et la Faculté de Biologie et de Médecine de Lausanne, le projet «Approche participative pour favoriser le partage de la décision dans le dépistage de cancers» vise à mettre en place des moyens de communication qui répondront aux besoins ainsi qu’aux préférences des citoyens afin d’encourager leur participation dans la prise de décision pour le dépistage des cancers du côlon, de la prostate et du poumon.

En effet, le citoyen participe de plus en plus activement aux décisions avec les professionnels de santé qu’il consulte. Cette démarche s’appelle partage de la décision et est soutenue par des documents tels ceux mis au point dans ce projet, les aides à la décision. Pour faire des choix en accord avec ses valeurs et ses préférences de santé, le citoyen doit être correctement informé sur les bénéfices et les risques des options de santé dont il dispose. De nos jours, les moyens de communication (sites internet, forums de discussion, etc.) proposent énormément d’information sur la santé, de contenu et de présentation, souvent peu ou pas adaptés aux besoins du citoyen.
Afin que les aides à la décision pour le dépistage des cancers soient adaptées aux besoins des patients, la PMU a créé un groupe de citoyennes et citoyens qui participe activement à l’évaluation de ces documents au cours de leur développement. Plus d'informations

Cancer et reprise du travail: un défi de taille

La brochure «Cancer et travail – Favoriser le maintien et le retour à l'emploi» de la Ligue vaudoise contre le cancer et de la Fondation Joseph et Lina Spichervise à donner des clés de compréhension pour favoriser le maintien du poste de travail et le retour à l’emploi. Employeurs et employés y trouveront des informations sur la maladie, ses répercussions sur la sphère professionnelles, les prestations des assurances sociales, les réglementations en matière de droit du travail et les ressources disponibles dans le canton de Vaud.

Télécharger la brochure

Prévention des violences de couple chez les jeunes

Gérée par la Fondation Charlotte Olivier et conduite conjointement par le Bureau de l'égalité entre les femmes et les hommes et l'Unité de médecine des violences de l’hôpital universitaire du canton de Vaud, une étude d’évaluation du projet «Sortir ensemble et se respecter» a montré que plus de 300 jeunes ont été touchés et sensibilisés aux relations abusives et la violence en couple.

Deux tiers d’entre eux précisent que ce projet a largement répondu à leurs attentes et à leurs besoins. Trois quart des adolescents sondés estiment être à même désormais d’aider un ami vivant des relations abusives. Suite à leur participation au projet, la plupart des jeunes a démontré une attitude moins favorable à la violence et aux stéréotypes de genre.

Lire le rapport

Campagne de prévention alcool «pote bourré = pote en danger»

En 2017, la Ville de Lausanne a lancé la 2ème édition de sa campagne de prévention «pote bourré = pote en danger» s’adressant aux jeunes de 13 à 17 ans. En marge de la Semaine alcool, organisée par l’Office fédéral de la santé publique, la Ville a diffusé un nouveau clip de prévention et a mis en place avec ses partenaires une série d’actions destinées aux jeunes ainsi qu’aux parents et aux professionnel-le-s de l’éducation.

Les adolescents et le sexting

L’objectif principal de ce projet était d’explorer les opinions sur les pratiques liées au sexting chez les adolescents de tous les points de vue possibles (victimes, auteurs, pairs, etc.) afin de comprendre les différents processus pouvant mener à des conséquences négatives, ainsi que les motivations et interprétations des jeunes quant à la pratique du sexting, dont le phénomène est encore relativement nouveau en Suisse.

Lire le rapport de l'IUMSP

 

Partager la page

Partager sur :