21_REP_166 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Graziella Schaller et consorts au nom du groupe vert'libéral - Quelle autonomie réelle pour les établissements de la scolarité obligatoire ? (21_INT_103).
Séance du Grand Conseil du mardi 6 septembre 2022, point 21 de l'ordre du jour
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Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourCette interpellation concernait l’autonomie des établissements scolaires. Nous remercions le département pour ses réponses qui nous rappellent que les directions sont responsables du bon fonctionnement de l’établissement sur les questions pédagogiques, des ressources humaines, de l’administration et des finances. Elles rappellent également la latitude pédagogique laissée aux enseignants en vue de permettre aux enfants d’atteindre les objectifs du Plan d’études romand (PER). Quelques exemples sont donnés dans ces réponses, comme la possibilité d’organiser l’école à la forêt, la mise en place de dispositifs pour les enfants à haut potentiel, l’organisation de journées pédagogiques et la liberté laissée dans le cadre de projets pilotes ou pédagogiques. Il aurait été intéressant de savoir de quelle enveloppe les établissements disposent pour savoir si cette enveloppe est suffisante pour leur donner une vraie marge de manœuvre. Il aurait également été intéressant de savoir comment se passent les échanges de bonnes pratiques et de réfléchir à pouvoir les encourager entre les directeurs d’établissements.
Sur le terrain, l’autonomie n’est pas ressentie par le directeur avec le même enthousiasme que celui exprimé dans cette réponse. Nous sommes bien conscients qu’un changement de direction à la tête du département apportera de nouvelles visions et mesures et que la marge d’autonomie accordée aux établissements relève de la politique qui sera conduite par le nouveau chef du département récemment élu.
La discussion est ouverte.
C’est vrai, cette autonomie est peut-être perçue différemment d’un établissement à l’autre. Toutefois, je confirme qu’il y a une vraie volonté de laisser se développer des projets pédagogiques. Il n’est pas toujours nécessaire d’avoir beaucoup d’argent pour développer de tels projets, on peut aussi faire avec les ressources à disposition. Les établissements ont de telles ressources.
Je voudrais également apporter un petit complément : il n’est pas vraiment question du manque d’autonomie des établissements, mais il faut plutôt considérer le nombre important de projets cantonaux qui privent les établissements de la possibilité de conduire leur propre projet pédagogique. Ces dernières années ont été riches en projets. Nous allons essayer d’amener un peu de calme et un meilleur équilibre de ces projets dans la vie des établissements.
Retour à l'ordre du jourLa discussion est close.
Ce point de l’ordre du jour est traité.