24_HQU_1 - Question orale Laure Jaton - Face à la souffrance du personnel de l’ERACOM, des mesures urgentes ne sont-elles pas nécessaires ?.
Séance du Grand Conseil du mardi 16 janvier 2024, point 2.14 de l'ordre du jour
Texte déposé
La presse s’est faite l’écho, en fin d’année, de dysfonctionnements graves à l’ERACOM. En mars 2022, un rapport de l’inspection du travail identifiait 10 facteurs de risques psychosociaux, suite auquel un plan d’action a été présenté aux enseignant·e·s par le Directeur de la DGEP.
Mais après une année, le service de l’emploi n’a pas constaté d’amélioration.
En décembre 2023, la DGEP répond que « la plupart des mesures prévues sont déjà en place ». Comment expliquer alors que les souffrances au travail perdurent ?
La DGEP ajoute que « certaines de ces mesures ne pourront produire leurs effets qu’à long ou moyen terme ». Que se passe-t-il en attendant ? L’Etat demande-t-il à son personnel de serrer les dents ?
Au vu de ce qui précède, j’ai l’honneur de poser la question suivante :
Face à une souffrance du personnel de l’ERACOM, qui dure depuis des années et qui a encore été exprimée fin 2023, un traitement d’urgence n’est-il pas nécessaire, allant au-delà de la simple mise en œuvre des mesures et de l’attente de leurs effets à long terme ?
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