21_REP_226 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Stéphane Rezso et consorts - A quand des places câblées ? (21_INT_152).
Séance du Grand Conseil du mardi 5 avril 2022, point 10 de l'ordre du jour
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Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourJe vous remercie pour votre réponse, mais je crois que j’aurais préféré rester dans l’ignorance. Je résume : le Conseil d’Etat veut sauver la planète et le climat, veut décarboner à tout-va, mais ne fait rien de rapide… ah oui, il fait des études et des directives ! Il ne faut tout de même pas 150 ans pour installer une malheureuse borne électrique, ou au mieux plusieurs. Il ne sert à rien d’aider Green Motion avec des Innovo puis la classer en scale-up pour ne pas acheter une borne. De plus, on apprend que la ville de Lausanne a refusé l’installation d’une borne électrique dûment mise à l’enquête. Incroyable : refuser une borne électrique alors que l’on clame urbi et orbi que l’on veut décarboner et interdire le thermique. Pas de doute, ici c’est Cuba sans le soleil !
Une fois de plus, beaucoup de députés ont des véhicules électriques et il n’y a rien pour les charger à proximité. J’imagine qu’il va falloir attendre que les conseillers d’Etat changent de voitures pour constater un changement. Je ne commente même pas la réponse sur l’hydrogène : on ne va quand même pas innover ; déclamer l’innovation c’est top, en revanche participer c’est bof !
La discussion est ouverte.
Je réponds au nom de M. Pascal Broulis, étant aussi impliquée dans cette rédaction. Monsieur Rezso, il ne faut pas attendre que les conseillers d’Etat aient une voiture électrique, car j’en ai déjà une ! Je suis donc directement impactée par la question des bornes de recharge. Le Conseil d’Etat n’attend pas la Saint-Glinglin pour intervenir. Je vous rappelle que, en janvier 2021 déjà, mon département avait communiqué sur l’encouragement à l’installation de bornes de recharge. Nous avons proposé de nouvelles subventions et de nouvelles manières de travailler. Une première subvention favorisant l’installation de bornes de recharge privées sur les places existantes, qui sont rattachées à des immeubles d’habitation ou d’activités – entreprises, commerces ou administrations publiques. La seconde subvention se concentre sur l’installation d’infrastructures de recharge publiques, pour des places existantes situées dans des parkings à usage public ou en voirie. Les montants accordés varient de 500 à 3'000 francs, selon le niveau d’équipement et l’usage de la place. Une première enveloppe de 2 millions est débloquée pour 2021. Au total, 15 millions de francs sont dédiés à ces deux nouvelles mesures, jusqu’en 2025. Le Conseil d’Etat est donc vraiment conscient de cette problématique. Je comprends votre désarroi, monsieur Rezso, j’ai moi-même demandé à la ville de Lausanne que l’on installe des bornes électriques pour recharger les véhicules des conseillères et conseillers d’Etat. La commune étant compétente et le lieu étant touristique, la réponse a été négative ; je me suis donc arrangé autrement.
Retour à l'ordre du jourLa discussion est close.
Ce point de l’ordre du jour est traité.