22_HQU_90 - Question orale Céline Baux - Pénurie d'eau sur les alpages.

Séance du Grand Conseil du mardi 13 septembre 2022, point 9.18 de l'ordre du jour

Texte déposé

Cet été est difficile pour les agriculteurs qui exploitent des alpages. La sécheresse ayant pour conséquence un manque d'herbe et d'eau.

Certains amodiateurs ont dû faire de nombreux transports d'eau pour alimenter leur alpage afin de garder le bétail en montagne, ce qui est important pour le bien-être des animaux. Ceci a d'importantes conséquences financières sur les exploitations agricoles et je me permets de demander au Conseil d'Etat si un soutien financier de la part du canton serait envisageable.

 

Merci d'avance pour la réponse.

Transcriptions

Mme Céline Baux (UDC) —

Question orale Céline Baux - Pénurie d'eau sur les alpages (22_HQU_90)

Cet été a été difficile pour les agriculteurs exploitant des alpages, la sécheresse ayant pour conséquence un manque d'herbe et d'eau. Certains amodiateurs ont dû faire de nombreux transports d'eau pour alimenter leur alpage afin de garder le bétail en montagne, ce qui est important pour le bien-être des animaux. Cela a eu d'importantes conséquences financières sur les exploitations agricoles et je me permets de demander au Conseil d'Etat si un soutien financier de la part du canton serait envisageable.

Merci d'avance pour la réponse.

Mme Valérie Dittli (C-DFA) — Conseiller-ère d’Etat

La grave sécheresse de cet été a conduit à un risque élevé de pénurie d’eau pour 60 alpages du Jura et deux alpages des Préalpes. Pour assurer le bien-être du bétail sur les alpages, il a été décidé de mettre en place un approvisionnement en eau sur trois sites du Jura vaudois, du 22 juillet au 15 septembre 2022. Ces sites permettent aux exploitants de venir s’approvisionner en eau. L’Etat prend en charge le coût de la mise à disposition gratuite de l’eau sur ces trois sites pour un montant total estimé à 230'000 francs. Après la sécheresse de 2018 qui avait touché ces mêmes sites, l’Etat a proposé, via les améliorations foncières, des possibilités de soutien à l’adduction d’eau sur les alpages. Plutôt que d’offrir des dédommagements au cas par cas, il entend continuer sur cette voie afin de privilégier le développement de solutions durables à même de prévenir les effets des sécheresses futures. Finalement, il est à relever que tous les exploitants rencontrés et ayant bénéficié de la solution mise en place ont fait part de leur satisfaction. Le sentiment général était au soulagement d’avoir pu disposer d’une solution temporaire déployée rapidement au problème de pénurie d’eau. On pense donc continuer ainsi.

Mme Céline Baux (UDC) —

Je remercie la conseillère d’Etat pour la réponse. Vous parlez de deux alpages dans les Préalpes ; parlez-vous d’alpages qui n’ont pas d’accès routier ? Parce qu’à ma connaissance il y en a au moins douze qui ont dû transporter de l’eau par la route pour alimenter leur bétail en eau.

Mme Valérie Dittli (C-DFA) — Conseiller-ère d’Etat

Oui, je parlais de ces deux alpages.

Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

Ce point de l’ordre du jour est traité.

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