24_HQU_52 - Question orale Julien Eggenberger - Quelles collaborations entre les hautes écoles vaudoises et les institutions académiques israëliennes?.

Séance du Grand Conseil du mardi 14 mai 2024, point 3.4 de l'ordre du jour

Texte déposé

La situation à Gaza et dans les territoires occupés est dramatique. Les crimes de guerre sont quotidiens. Au-delà de la nécessité pour la Suisse de faire face à ses responsabilités et de prendre les mesures nécessaires pour sanctionner les criminels, comme cela a été fait avec raison avec le régime russe, et au-delà de la nécessité pour la Suisse d’assurer un soutien humanitaire, en particulier en rétablissement le financement de l’UNRWA, il nous appartient comme autorité politique cantonale d’examiner notre rôle. C’est pourquoi je pose la question suivante au Conseil d’État:

 

Quelles sont les collaborations existantes entre les hautes écoles vaudoises et des institutions académiques israéliennes ?

Transcriptions

M. Julien Eggenberger (SOC) —

Question orale Julien Eggenberger – Quelles collaborations entre les hautes écoles vaudoises et les institutions académiques israéliennes ? (24_HQU_52)

La situation à Gaza et dans les territoires occupés est dramatique. Les crimes de guerre sont quotidiens. Au-delà de la nécessité pour la Suisse de faire face à ses responsabilités et de prendre les mesures nécessaires pour sanctionner les criminels, comme cela a été fait avec raison avec le régime russe, et au-delà de la nécessité pour la Suisse d’assurer un soutien humanitaire, en particulier en rétablissant le financement de l’UNRWA, il nous appartient comme autorité politique cantonale d’examiner notre rôle. C’est pourquoi je pose la question suivante au Conseil d’Etat :

Quelles sont les collaborations existantes entre les hautes écoles vaudoises et les institutions académiques israéliennes ?

M. Frédéric Borloz (C-DEF) — Conseiller-ère d’Etat

Malgré le peu de temps à disposition pour établir un tel inventaire, je peux vous indiquer que deux hautes écoles, à savoir l'UNIL et l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL), entretiennent de telles collaborations avec des institutions académiques israéliennes. L'UNIL a donné les détails de ces accords lors de son communiqué du 6 mai dernier, des accords qui portent sur la mobilité d'enseignants, de chercheurs et d'étudiants, ainsi que sur des échanges entre chercheurs. Pour l'autre institution, il s'agit de trois accords bilatéraux pour des semestres d'échange d'étudiants.

M. Julien Eggenberger (SOC) —

Je vous remercie pour ces éléments. Dans la communication de l'université de la semaine dernière, elle mentionne effectivement trois programmes d'échange, mais aussi des projets de recherche qui n'étaient pas détaillés. Je pose au conseiller d'Etat la question complémentaire suivante : parmi les différentes collaborations en cours, le Conseil d’Etat est-il en mesure de confirmer qu'aucune de ces collaborations ne concerne de projet à dimension militaire ou en lien avec l'occupation des territoires ?

M. Frédéric Borloz (C-DEF) — Conseiller-ère d’Etat

L'université, comme je l'ai dit à l'instant en réponse à la question précédente de M. Vogel, est une institution indépendante qui vérifie et règle toutes ces questions. Il ne m'appartient donc pas d'y répondre aujourd'hui.

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