24_INT_136 - Interpellation Didier Lohri - Aide à la presse en ces périodes compliquées (Pas de développement).
Séance du Grand Conseil du mardi 17 septembre 2024, point 5 de l'ordre du jour
Texte déposé
En assistant à une séance sur l’aide à la presse dans le district de Nyon, un représentant du canton a rappelé qu’une équipe média au sein de la Chancellerie (Service :DITS) Bureau d'information et de communication tentait d’intéresser les jeunes de 17 à 25 ans à la lecture des journaux régionaux ou vaudois.
Son but consisterait à promouvoir par une campagne de promotion vidéo sur TikTok, plateforme prisée de cette tranche d’âge et représentant un potentiel d’abonnés à la presse écrite.
D’après les explications, semble-t-il, le financement de ces capsules vidéo serait pris sur le budget.
C’est ainsi que j’ai l’honneur de poser les questions suivantes
- Est-ce raisonnable que le canton se profile sur cette activité vidéo – média sous couvert d’aide à la presse, afin d’inciter les jeunes à s’abonner aux quotidiens ?
- Est-ce cohérent d’utiliser le budget cantonal (collectivité publique) pour générer du trafic sur TikTok alors que des télévisions vaudoises ne sont pas aidées financièrement pour effectuer un travail d’information identique auprès de la population jeune et moins jeune ?
- Est-ce que la Canton pourrait déléguer cette opération de communications aux télévisions régionales vaudoises déjà présentes sur les réseaux sociaux, notamment TikTok en se protégeant informatiquement des hackers potentiels des infrastructures cantonales ?
- Est-ce que le fonds d’aide à la presse est utilisé pour cette opération média – vidéo TikTok ?
- Si le canton veut aider la presse, ne devrait-on pas abonner les députées et députés à un accès électronique selon leurs affinités et ainsi aider la presse régionale sur le principe des accès à la FAO ?
En remerciant le Conseil d’Etat du temps consacré à élaborer des réponses.
Conclusion
Ne souhaite pas développer
Transcriptions
Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourRetour à l'ordre du jourL’auteur n’ayant pas souhaité développer son interpellation en plénum, celle-ci est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.