22_REP_180 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Géraldine Dubuis et consorts - #MeTooAnimation – Qu’en est-il dans le Canton de Vaud ? (22_INT_119).
Séance du Grand Conseil du mardi 19 septembre 2023, point 23 de l'ordre du jour
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Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourJ’aimerais d’abord remercier le Conseil d’Etat pour cette réponse formulée avec un peu de retard, mais qui s’avère extrêmement complète. Il est heureux de constater que le canton de Vaud a mis en place une série de garde-fous pour éviter autant que possible les abus ou les violences sexuelles et sexistes au sein des camps ou colonies de vacances d’une durée supérieure à 7 jours. De même, il est heureux de constater que les règlements évoluent. La réponse démontre également que la thématique est quasiment présente dans toutes les formations donnant accès à l’encadrement d’enfants. Les formations, en particulier sous l’égide du département et de celle de Jeunesse+Sport, prennent spécifiquement en compte ce sujet ; c’est une excellente nouvelle.
Cette interpellation nous a aussi permis de connaître un renforcement de certaines mesures protectrices. Ainsi, au 1er janvier 2024, les directives révisées introduisent l’obligation de suivre un cours de prévention dans ce domaine pour tous les organisateurs et organisatrices, mais aussi les moniteurs et monitrices qui devront d’ailleurs désormais présenter leur casier judiciaire. La consultation de la Chambre consultative de la jeunesse démontre aussi qu’il ne serait pas pertinent, à mon sens, de renforcer le processus existant ou de l’appliquer à des camps de moins de 7 jours au risque de rendre le processus trop contraignant.
Je rappelle cependant que la violence sexuelle et sexiste doit faire l’objet d’une vigilance en tout temps et de toutes et tous, surtout lorsque des enfants peuvent être concernés. On apprenait récemment l’horreur, la violence innommable vécue par des centaines d’enfants, plus de 1000 cas d’abus recensés selon une étude, au sein de l’Eglise catholique, ici, en Suisse, sous nos yeux. Le tabou dans d’autres domaines doit sans aucun doute être encore levé pour permettre aux victimes de se reconstruire et pour briser le cycle des violences. Continuons à les nommer, à donner la parole aux victimes et à condamner les bourreaux.
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