23_INT_170 - Interpellation Julien Eggenberger et consorts - Accès au portail sécurisé des prestations en ligne (Développement).

Séance du Grand Conseil du mardi 21 novembre 2023, point 5 de l'ordre du jour

Texte déposé

Le portail sécurisé des prestations en ligne permet d’accéder à l'ensemble des prestations en ligne de l'administration cantonale vaudoise. Il simplifie la vie des usagers et usagères et permet des gains d’efficience considérable dans la délivrance des prestations publiques.

 

Alors que cette évolution devrait être favorisée, force est de constater que l’obtention d’un moyen d'identification électronique (MIE) qui atteste de l’identité de l’usager ou de l’usagère est exagérément complexe, obligeant à se rendre dans les préfectures (aux horaires d’ouverture dans certaines ou sur rendez-vous pris par téléphone dans d’autres) ou au guichet du Service des automobiles et de la navigation.

 

A noter que le règlement d’application de la loi du 6 novembre 2018 sur les moyens d'identification électronique et le portail sécurisé des prestations en ligne de l'État prévoit à l’article 5, alinéa 1, que le département peut également offrir la possibilité de s'identifier par vidéo, sans déplacement en personne. A ce jour, cette possibilité n’a pas été mise en œuvre.

 

Convaincu-e-s qu’il est de l’intérêt public de développer l’accès au portail sécurisé des prestations en ligne, les soussigné-e-s ont l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :

 

  1. Quels sont les prestations aujourd'hui ouvertes via le portail sécurisé en ligne?
  2. Quel est le « taux de pénétration » du portail sécurisé des prestations en ligne ?
  3. Le cas échéant, quelles sont les explications de ce développement timoré ?
  4. Quelles dispositions le Conseil d’Etat entend-il prendre afin de faciliter l’accès au portail sécurisé des prestations en ligne ?
  5. En particulier, comment entend-il développer le nombre d’antennes de services publics à même de délivrer un moyen d’identification électronique ?
  6. Comment le Conseil d’Etat compte-t-il mettre en œuvre l’alinéa 1 de l’article 5, soit la possibilité de s'identifier par vidéo ?
  7. Quelles dispositions spécifiques le Conseil d’Etat entend-il prendre afin de faciliter l’accès au portail sécurisé des prestations en ligne pour les personnes âgées ou peu connectées ?

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Cédric RotenSOC
Cendrine CachemailleSOC
Alexandre BerthoudPLR
Céline MisiegoEP
Claire Attinger DoepperSOC
David VogelV'L
Vincent JaquesSOC
Yves PaccaudSOC
Blaise VionnetV'L
David RaedlerVER
Alexandre DémétriadèsSOC
Denis DumartherayUDC
Alice GenoudVER
Monique RyfSOC
Sandra PasquierSOC
Valérie ZoncaVER
Muriel ThalmannSOC
Sylvie Pittet BlanchetteSOC
Florence GrossPLR
Jean-Daniel CarrardPLR
Nicola Di GiulioUDC
Géraldine DubuisVER
Arnaud BouveratSOC
Isabelle FreymondIND
Laurent BalsigerSOC
Graziella SchallerV'L
Romain PilloudSOC
Denis CorbozSOC
Patricia Spack IsenrichSOC
Kilian DugganVER
Séverine EvéquozVER
Michael WyssaPLR
Eliane DesarzensSOC
Pierre ZwahlenVER
Georges ZündPLR
Jean-Franco PaillardPLR

Documents

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Julien Eggenberger (SOC) —

Le portail sécurisé des prestations en ligne permet d’accéder à l’ensemble des prestations de l’Administration cantonale vaudoise. Il simplifie la vie des usagers et usagères et permet des gains d’efficience considérables dans la délivrance des prestations publiques. Mais, alors que cette évolution devrait être favorisée, force est de constater que l’obtention d’un moyen d’identification électronique – qui atteste l’identité de l’usager ou de l’usagère – est exagérément complexe. Cela oblige à se rendre dans les préfectures, parfois sur rendez-vous téléphonique, ou au guichet du Service des automobiles et de la navigation. Convaincus qu’il est d’intérêt public de développer l’accès au portail sécurisé des prestations en ligne, les soussignés remercient d’avance le Conseil d’Etat pour ses réponses.

M. Laurent Miéville (V'L) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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