23_INT_87 - Interpellation John Desmeules et consorts - Promenons-nous dans les bois…. !? (Développement).

Séance du Grand Conseil du mardi 30 mai 2023, point 9 de l'ordre du jour

Texte déposé

Habitant du Pied du Jura Vaudois, plus précisément dans la commune de Montricher, j’assiste, impuissant, à la montée d’une problématique inquiétante : la présence du loup dans le Canton de Vaud.

 

Cet animal emblématique et majestueux pose malheureusement de nombreux problèmes dans nos contrées. Chaque jour, je suis confronté à l’exaspération des éleveurs et à la peur des autres habitants.

 

La réponse des autorités qui vise à monitorer les meutes ne répond en aucun cas aux problèmes rencontrés par les agriculteurs. Les loups sont des animaux intelligents qui trouvent facilement comment contourner les diverses mesures de surveillance.

 

La population de nos villages est inquiète. Certains hésitent à prendre leur vélo pour faire une balade dans les bois et cette inquiétude est encore plus vive pour les coureurs à pied. Sans parler des parents qui sont réticents à laisser leurs enfants organiser une fête dans un refuge forestier. Ces inquiétudes ne devraient avoir cour dans nos régions. Le loup a disparu à l’époque car une cohabitation n’était pas possible.

 

En prenant connaissance du plan d’action loup 2023 du Conseil d’Etat, il semblerait que nous soyons encore en phase d’apprentissage. A quand les examens finaux pour pouvoir mettre en place de vraies solutions ? Espérons que cela sera avant qu’un humain ne subisse à son tour une attaque.

 

Questions :

 

Le 18 janvier 2023, le Tribunal administratif fédéral a rendu un arrêt donnant raison au canton des Grisons face à l’OFEV quant à la nécessité d’une preuve par analyse ADN. Il a reconnu d’autres éléments à titre de justificatif (p. ex. schéma d’attaque spécifique, méthode particulière de mise à mort, ou lieu de l’attaque déterminé en temps réel au moyen d’un émetteur). Est-ce le canton de Vaud compte utiliser cette marge de manœuvre supplémentaire ?

 

Quelles-sont les mesures concrètes et applicables immédiatement, en défaveur du loup ?

 

Qui assumera la responsabilité en cas d’attaque d’un ou plusieurs loups sur un être humain ?

 

Comment rassurer l’économie local, tributaire des marcheurs, vététistes et touristes ?

 

John Desmeules

Alexandre Berthoud

Anne-Lise Rime

Philippe Germain

Florence Gross

Loïc Bardet

Olivier Petermann

Pierre-François Mottier

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Jean-François ThuillardUDC
Grégory BovayPLR
Chantal Weidmann YennyPLR
Fabrice TannerUDC
Laurence BassinPLR
Olivier PetermannPLR
Georges ZündPLR
Loïc BardetPLR
Thierry SchneiterPLR
Maurice NeyroudPLR
Alexandre BerthoudPLR
Carole DuboisPLR
Marc MorandiPLR
Charles MonodPLR
Jean-Daniel CarrardPLR
Laurence CretegnyPLR
Guy GaudardPLR
Elodie Golaz GrilliPLR
Jean-Luc BezençonPLR
Jean-Marc UdriotPLR
Pierre-François MottierPLR
Anne-Lise RimePLR
Pierre-André RomanensPLR
Florence GrossPLR
Oscar CherbuinV'L
Marion WahlenPLR
Nicole RapinPLR
Monique HofstetterPLR
Mathieu BalsigerPLR
Philippe GermainPLR
Jean-François CachinPLR
Regula ZellwegerPLR
Nicola Di GiulioUDC
Carole SchelkerPLR
Florence Bettschart-NarbelPLR
Gérard MojonPLR
Nicolas BolayUDC
Sylvain FreymondUDC
Maurice TrebouxUDC
Denis DumartherayUDC
Yvan PahudUDC
Aurélien DemaurexV'L
Josephine Byrne GarelliPLR
Patrick SimoninPLR
Sergei AschwandenPLR

Documents

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. John Desmeules (PLR) —

Je n’ai pas d’autre intérêt que celui de vivre à proximité du pied du Jura vaudois. Depuis l’apparition du loup dans notre région, les dégâts montent régulièrement en puissance, au point que la proximité avec l’être humain ne lui pose plus de problème. Venir chercher un animal directement dans son enclos, à proximité directe d’une ferme, n’est plus un problème pour lui. Les rencontres en direct sont de plus en plus nombreuses. Il est vrai que la présence d’un chien attise la curiosité du loup, mais est-ce toujours le cas ?

A l’attention des parents : êtes-vous prêts à laisser vos enfants faire une sortie avec une classe d’école en forêt, que ce soit pour faire du sport, des activités ludiques ou tout simplement un pique-nique entre copains ? Loin de moi l’idée d’engendrer de la peur, bien au contraire. Je souhaiterais que nous puissions bénéficier en toute décontraction de nos contrées pour faire du VTT, une balade, prendre le temps de déguster une fondue au fromage avec un excellent Chasselas ou autres mets délicieux concoctés par nos nombreux tenanciers établis sur nos monts du Jura. Je suis un partisan de l’anticipation et la passivité actuelle en faveur de la prolifération du loup me fait craindre le pire, raison pour laquelle j’ai déposé cette interpellation contenant quatre questions.

Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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