22_REP_99 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Catherine Labouchère et consorts - Problèmes en pédiatrie, les questions conjoncturelles actuelles sont-elles aussi structurelles ? (22_INT_56).

Séance du Grand Conseil du mardi 25 avril 2023, point 17 de l'ordre du jour

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M. Nicolas Suter (PLR) —

(remplaçant Mme Catherine Labouchère, ancienne députée) C’est au nom de notre estimée ancienne collègue Catherine Labouchère que je prends la parole ; elle remercie le Conseil d’Etat pour sa réponse à son interpellation. Dans la réponse, il y a deux étapes : la première relève de la conjoncture de la suite de la période COVID particulièrement intense en pédiatrie, du changement à la direction du service, du manque de personnel et de sa fatigue, des arrêts de longue durée, etc. Pour tous ces aspects, la réponse est compréhensible ; nous espérons que la situation se stabilise et que l’encadrement soit renforcé, notamment avec le projet Réformer pour les médecins de premier recours, et avec le nombre d’infirmiers et infirmières en clinique spécialisée et en pratique spécialisée. Le canton de Vaud a été précurseur en Suisse en adoptant une modification de la Loi sur la santé publique.

La seconde étape relève de la structure. Certes, le Conseil d’Etat explique la spécialisation de la discipline, depuis de nombreuses années. Toutefois, alors que depuis 2009, la Commission de gestion avait alerté le Conseil d’Etat et le Grand Conseil sur les problèmes constatés, dire que l’on est dans une période de transition est pour le moins étonnant. Les nombreux dépôts parlementaires et les constats répétés ainsi que les remarques faites par la Commission de gestion de 2019 à 2022 auraient dû être pris en compte de manière plus approfondie. Il reste à espérer que les intentions de réforme énumérées dans la réponse et l’arrivée d’un nouveau chef de service puissent rétablir la sérénité de façon durable dans ce secteur qui concerne les enfants. Il y a donc un grand travail de vigilance et de suivi à effectuer.

Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

La discussion est ouverte.

M. Blaise Vionnet (V'L) —

Il est nécessaire de se soucier des difficultés que rencontrent les hôpitaux, et tout particulièrement en pédiatrie. Dans ce sens, l’interpellation de notre ancienne collègue Catherine Labouchère prend tout son sens. Dans sa réponse à l’interpellation, le Conseil d’Etat a très justement su différencier les problèmes conjoncturels et structurels. Parmi les problèmes conjoncturels, trois sont relevés : l’épuisement du personnel soignant après deux années de pandémie ; l’augmentation des urgences, qui ne touche pas seulement l’Hôpital de l’enfance, mais qui semble être un problème général pour tous les hôpitaux non seulement vaudois, mais suisses, sans que l’on puisse expliquer la surcharge des services d’urgence ; enfin, les difficultés actuelles de recrutement de personnel soignant, qui touchent tous les secteurs.

Pour remédier aux problèmes structurels, le Conseil d’Etat insiste sur la période de transition qui se vit actuellement, étant donné le déménagement de lieu depuis l’Hôpital de l’enfance à l’Hôpital des enfants du CHUV, mais qui est aussi une transition au niveau de la direction et du chef de service. Je souhaite également mentionner la transition qui se vit au niveau des soins, avec l’intégration de nouvelles fonctions telles que les infirmiers et infirmières en pratique avancée. Le rapport du Conseil d’Etat met bien en avant cette nouvelle ressource, probablement encore à ses balbutiements, mais qui amènera un nouveau partenaire incontournable dans notre système de santé. Finalement, je relève la mise en place d’un système d’annonce anticipé des maternités qui permettra d’anticiper et de planifier le personnel soignant dans les périodes chargées pour la maternité.

Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

La discussion est close.

Ce point de l’ordre du jour est traité.

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