REP_671768 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Catherine Labouchère et consorts - Mobilité des élèves pour les échanges linguistiques, que faire pour l'améliorer ? (19_INT_285).
Séance du Grand Conseil du mercredi 23 juin 2021, point 21 de l'ordre du jour
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Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourJe remercie le Conseil d’Etat pour sa réponse qui décrit ce qui est mis en place pour favoriser la mobilité et les échanges linguistiques. Je m’en réjouis. Certes, la période actuelle ne favorise pas la réalisation de tout ce qui est énuméré, mais une fois la pandémie maîtrisée, c’est à l’évidence un effort substantiel qui devra être fait pour encourager à reprendre ces échanges et les séjours linguistiques. Dans un pays multilingue comme le nôtre, la compréhension des langues nationales et des diversités culturelles qui leur sont associées joue un rôle majeur pour mieux saisir et comprendre les différences et favoriser leur acceptation. Je suis donc satisfaite de la réponse du Conseil d’Etat et j’encourage vivement ce dernier à poursuivre ses intentions et à les concrétiser dès la sortie de la pandémie – j’y serai particulièrement attentive.
La discussion est ouverte.
Ce sujet est très important et je suis toujours très étonnée, lorsqu’on va dans le Saanen, qui est proche du Pays-d’Enhaut, de voir que tout le monde parle le français, mais qu’au Pays-d’Enhaut, il n’y a pas beaucoup de monde qui parle le suisse allemand. Nous avons la chance d’avoir un accord entre le Saanen et le Pays-d’Enhaut pour faire des échanges linguistiques lors de l’école obligatoire. C’est quelque chose de fantastique et je me demande si un tel échange serait possible pour le postobligatoire. Je ne sais pas si Mme la conseillère d’Etat peut me répondre tout de site ou si cela nécessite des recherches ? Je pense qu’il est compliqué d’accepter des jeunes Vaudois dans le gymnase de Saanen, alors que des jeunes de Rougemont – qui ont des notions de suisse allemand – mettraient un quart d’heure pour aller au gymnase à Saanen, alors qu’ils doivent faire plus d’une heure de trajet pour se rendre au gymnase de Burier. Aller un peu plus loin que cet accord pour l’école obligatoire et essayer de trouver des solutions pour le postobligatoire pourrait être un élément positif pour le multilinguisme que l’on attend de nos jeunes.
Il est vrai que la situation dans le Pays-d’Enhaut est une situation bien particulière liée à un contexte géographique particulièrement favorable à la question des échanges linguistiques. Il est vrai aussi que la problématique du postobligatoire se pose autrement au niveau des échanges, notamment en lien avec un certain nombre de difficultés que vous connaissez bien et qui sont elles-mêmes en lien avec les programmes qui sont sensiblement de durées différentes entre les cantons.
Je crois savoir que, pour quelques situations, des solutions ont été trouvées. J’ai en tête un ou deux dossiers spécifiques, mais si vous souhaitez une réponse circonstanciée, je vous la ferais volontiers parvenir par le biais d’un courriel.
Retour à l'ordre du jourLa discussion est close.
Ce point de l’ordre du jour est traité.