21_REP_54 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Circé Barbezat-Fuchs et consorts au nom Les Libres - La culture antique n'est plus générale (21_INT_26).

Séance du Grand Conseil du mardi 6 septembre 2022, point 34 de l'ordre du jour

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Mme Circé Fuchs (V'L) —

Depuis le dépôt de cette interpellation et la réponse donnée, l’eau a coulé sous les ponts et les choses ont globalement changé vers un mieux pour la culture antique. Le concours Emilie Suter ainsi que la volonté de rendre les langues anciennes plus sexy ont été mis en place. Cependant, si nous étions pointilleux, nous pourrions avancer que l’apprentissage de la culture antique ne se résume pas à l’apprentissage du latin et du grec, mais passons. Ainsi, les réponses ne me satisfont pas à 100 %. Tout d’abord, ma première question parlait des différents milieux impactés, corps estudiantin compris, et on ne peut que constater qu’une telle consultation n’a pas eu lieu. Par ailleurs, donner des exemples d’italien et d’histoire pour faire comme s’il s’agissait de culture antique n’est pas de nature à me rassurer. En outre, je ne vois pas en quoi un ancrage en 4e année est plus adéquat ou fort, car, selon moi, plus on apprend vite, mieux on apprend. N’est-ce pas pour cela que le Conseil d’Etat a proposé de créer une initiation au grec et au latin dès la 1re primaire ?

Enfin, le Conseil d’Etat justifie la restructuration en se basant sur l’argument de la professionnalisation et des frais inévitables à tout changement. Surprise : les minorités trinquent. En effet, la culture antique ne permet pas de garantir un cursus complet et équilibré. Elle peut donc être menacée, reléguée et précarisée, car elle ne peut pas être professionnalisante et on n’a pas l’intention de faire en sorte que cela change. Soit, c’est regrettable. Ainsi, alors que de grands chantiers attendent le secondaire 2 dans le canton, je ne peux qu’émettre un vœu à l’intention du nouveau conseiller d’Etat en charge du département. La culture antique n’est pas essentielle, mais nécessaire, car comme Cicéron le clamait : « L’histoire est le témoin des temps, la lumière de la vérité, la vie de la mémoire, l’institutrice de la vie, la messagère de l’antiquité ».

Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

La discussion n’est pas utilisée.

Ce point de l’ordre du jour est traité.

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