21_REP_137 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Circé Barbezat-Fuchs - Où la sphère privée rencontre la sphère publique (21_INT_82).
Séance du Grand Conseil du mardi 18 janvier 2022, point 21 de l'ordre du jour
Documents
Transcriptions
Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourMon interpellation a été rédigée dans le contexte de l’essor du télétravail. Par cette pratique peu utilisée jusqu’à la pandémie, toutes les personnes qui ont connu des visioconférences se sont invitées chez leurs collègues, leurs professeurs, leurs étudiantes et étudiants et leurs chefs. J’ai été interpellée par un professeur universitaire qui s’est retrouvé à plus d’une reprise devant un fond d’écran qu’il jugeait, ainsi que d’autres membres du cours, non adéquat. C’est pourquoi j’ai déposé cette intervention.
La réponse du Conseil d’Etat est modérée, mais utile, car elle refuse d’imposer un cadre normatif, ce qui est compréhensible au vu du faible nombre de cas avérés. Elle encourage la diffusion de bonnes pratiques : exactement ce que demandait in fine mon interpellation. Je note également que le Conseil d’Etat recommande, pour l’Unil notamment, de signaler aux organes compétents les dérives en matière d’usage de fonds d’écran qui dérangeraient les collaborateurs ou étudiants de l’institution, notamment parce que les fonds d’écran utilisés contreviendraient aux valeurs de l’institution, par exemple en matière de sexisme ou de racisme. Ainsi, je pense que le milieu universitaire pourra s’appuyer sur cette réponse du Conseil d’Etat pour réagir désormais de façon adéquate dans les éventuels cas de mauvais usage de fonds d’écran, des cas qui, espérons-le, demeureront isolés.
Enfin, quant à la remarque concernant le terme « élève », je tiens à préciser que je parlais des gymnasiennes et des gymnasiens ainsi que des apprenties et des apprentis qui ont aussi vécu les cours en visioconférence.
Retour à l'ordre du jourLa discussion n’est pas utilisée.
Ce point de l’ordre du jour est traité.