23_REP_179 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Sergei Aschwanden et consorts - Sportif d’élite et étude de médecine : incompatibilité vaudoise ? (23_INT_115).
Séance du Grand Conseil du mardi 27 août 2024, point 17 de l'ordre du jour
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Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourJe remercie le département de M. le conseiller d'Etat pour sa réponse. Cependant, je ne peux m'empêcher de relever certains manquements dans les informations fournies concernant le nombre d'étudiants en médecine par année. En effet, il apparaît que l'année 2022 ainsi que certaines données supplémentaires sont absentes. Par ailleurs, je constate qu'il n'y a plus de sportifs d'élite parmi les étudiants en médecine, une situation vraisemblablement liée à l'impossibilité de répartir le concours de médecine sur deux ans, celui-ci étant actuellement concentré sur une seule année.
De plus, en évoquant les universités de Suisse romande, celles de Neuchâtel et de Genève sont mentionnées, tandis que l'Université de Fribourg semble être oubliée. Il est pourtant intéressant de noter que cette dernière offre la possibilité de répartir la première année de médecine sur deux ans, ce qui pourrait être une piste à explorer.
J'ai également relevé dans la réponse à cette interpellation qu'il incombe au Conseil d'Etat de définir le règlement relatif à ce concours. C'est pourquoi je me réserve la possibilité de revenir prochainement avec une motion demandant au Conseil d'Etat, et plus particulièrement au département de M. Borloz, d'envisager cette option pour les sportifs d'élite. En effet, si nous avons la chance de compter parmi nos jeunes des sportifs ou sportives de haut niveau désireux de poursuivre des études de médecine, Il me semble primordial de ne pas les pénaliser, mais au contraire de les encourager dans cette voie.
En adoptant une perspective à moyen et long terme, il est évident que nous ferons rapidement face à une pénurie de médecins. Dès lors, permettre à ces jeunes, dont l'équilibre physique et mental est exemplaire, de s'engager dans une telle carrière mérite tout notre soutien. Pour conclure, je tiens une nouvelle fois à remercier le département de M. Borloz pour sa réponse. Et, bien sûr, vive le sport !
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