22_INT_121 - Interpellation Fabrice Tanner et consorts - Don du sang... point de situation (Développement).

Séance du Grand Conseil du mardi 27 septembre 2022, point 3 de l'ordre du jour

Texte déposé

Depuis la pandémie du Covid-19, les dons de sang sont de moins en moins nombreux, le télétravail a rendu plus difficile la collecte en entreprise et les donneurs ont perdu leurs habitudes de don.

 

Une pénurie de sang guette la Suisse et donc notre canton, les stocks de sang de certains groupes sanguins sont déjà très faibles comme par exemple les stocks du groupe O-négatif qui sont considéré comme dangereusement faible (moins de 2 jours de stock) par l'organisation de transfusion de La Croix Rouge Suisse (CRS). 

Le stock de sang en général a de la peine à se remplir et les donneurs ne sont pas en augmentation.

Le sang est une composante essentiel en matière de soins chirurgicaux divers, de traitements de maladie ou d'accident, un manque de sang aurait des conséquences dramatiques pour une partie de la population, aussi bien pour des urgences, que pour des traitements planifiés.

 

Mon interpellation vise à faire un point de situation sur les réserves de sang et de savoir qu'est-ce-que le Conseil d'Etat à mis en oeuvre pour limiter la pénurie de sang.

 

Je lui pose donc 4 questions:

 

1-Les réserves de sang sont-elles suffisantes ? Existe-t-il un risque de pénurie ? 

 

2-Est-ce que des mesures ont été prises pour limiter la pénurie de sang ?

si oui lesquelles ?

 

3-Le personnel de l'état de Vaud est-il encouragé à donner son sang ?

 

4-Est-ce qu'une campagne de promotion exceptionnelle pour le don du sang pourrait être prévue ?

 

Je remercie le Conseil d'Etat pour ses réponses.

 

Fabrice Tanner, député, Cronay

 

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Florence GrossPLR
Nicolas BolayUDC
Yannick MauryVER
Cédric RotenSOC
Thierry SchneiterPLR
Mathieu BalsigerPLR
Laurence BassinPLR
Nicola Di GiulioUDC
Sylvain FreymondUDC
Pierre-Alain FavrodUDC
Géraldine DubuisVER
Nathalie JaccardVER
Isabelle FreymondIND
Fabrice NeyroudUDC
Yvan PahudUDC
Jean-Bernard ChevalleyUDC
José DurusselUDC
Aliette Rey-MarionUDC
Maurice NeyroudPLR
Yann GlayreUDC
Stéphane JordanUDC
Graziella SchallerV'L
Patrick SimoninPLR
Nicole RapinPLR
Théophile SchenkerVER
Nicolas GlauserUDC
Jean-François ThuillardUDC
Oscar CherbuinV'L
Cédric WeissertUDC
Denis DumartherayUDC
Olivier PetermannPLR

Documents

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Fabrice Tanner (UDC) —

Depuis plusieurs années, les dons de sang sont de moins en moins nombreux. La crise du COVID-19, le télétravail, le changement de mode de vie des gens et des habitudes ont accéléré cet effet. Les donneurs se font ainsi de moins en moins nombreux et les stocks de sang sont de plus en plus faibles. Donner son sang pour sauver des vies est un acte bénévole et solidaire, mais qui perd de plus en plus son sens. La Croix rouge suisse (CRS), qui organise la collecte de sang et qui recherche des donneurs, comptait plus de 600'000 donneurs en 1990. Actuellement, il y en aurait à peine 400'000, parfois découragés par les impératifs de sécurité sanitaire. La pénurie est générale, elle touche tout le pays ainsi que tous ceux qui nous entourent. Les chiffres sont clairs : il manque environ 100 millions de litres de sang au niveau mondial. Une pénurie de sang nous guette, les stocks de sang de certains groupes sanguins sont déjà très faibles, comme les groupes O négatif qui sont considérés comme dangereusement faibles, soit moins de deux jours de stock par l’organisation de transfusion de la CRS. Les stocks de sang ont, en général, de la peine à se remplir et les donneurs ne sont pas en augmentation.

Mon interpellation vise à faire un point de situation sur les réserves de sang et de savoir ce que le Conseil d'Etat peut ou a mis en œuvre pour limiter le risque de pénurie. Je remercie le Conseil d’Etat pour ses réponses.

Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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