22_INT_50 - Interpellation Yvan Pahud et consorts au nom Au nom du groupe UDC - Sécurité alimentaire s’approche-t-on du plan Wahlen ? (Développement).

Séance du Grand Conseil du mardi 22 mars 2022, point 9 de l'ordre du jour

Texte déposé

Sécurité alimentaire s’approche-t-on du plan Wahlen ?

 

La situation actuelle en Ukraine va nous conduire rapidement et pour quelques années vers une crise alimentaire de niveau mondial et notre pays ne sera pas épargné.

Pour rappel, notre pays est dépendant à 50 % d‘importation alimentaire.

 

L’agriculture devient stratégique en cas de conflit et de crise.

 

Si les produits importés venaient à manquer il est primordial de pouvoir compter sur une agriculture suisse productive et nourricière.

 

Nos voisins français, par la voix de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles a demandé au Gouvernement français de pouvoir semer davantage de blé sur les terres agricoles afin de subvenir aux besoins de la population et de maintenir des prix abordables.

 

Notre Canton comme deuxième canton suisse pour l’étendue de sa surface agricole utile avec près de 110'000 ha, a un rôle à jouer afin de nourrir la population.

Les grandes cultures occupent les deux tiers de la surface exploitée. Vaud est d’ailleurs le premier canton producteur de nombreuses cultures (blé panifiable, maïs, grain et pois protéagineux, betteraves sucrières, colza, etc.). 

 

Afin de parer à cette situation, il est important que le Conseil d’Etat en collaboration avec le Conseil fédéral adopte un train de mesures portant notamment sur les points ci-dessous, précisant que ces mesures ne visent pas à affaiblir les questions environnementales, mais bien à assurer de façon concrète et responsable l'approvisionnement de la population de notre pays en denrées alimentaires indigènes.

 

Aussi ai-je l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :

 

 

  1. Alors que 3500 hectares sont consacrés au niveau national à des pratiques culturales improductives, telles que jachères, bandes culturales extensives ou ourlets sur terres assolées, quelles surfaces ceci représente-il au niveau vaudois ?
  2. Le Conseil d’Etat partage-t-il l’avis qu’il est indispensable de remplacer provisoirement les surfaces en jachère par des cultures assurant de la production de denrées alimentaires ?
  3. Avec la crise alimentaire qui se profile, le Conseil d’Etat partage-t-il l’avis du Conseil fédéral qui prévoit de consacrer à la promotion de la biodiversité 3,5 % supplémentaire de terres assolées ?
  4. Le Conseil d’Etat partage-t-il l’avis qu’il faut sursoir aux mesures visant à réduire la production et permettre une marge de tolérance pour les apports d'intrants?
  5. Le Conseil d’Etat est-il d’avis qu’afin de parer à nos stocks insuffisants face à une crise alimentaire majeure, il faut stimuler et encourager la production de céréales panifiables, d'oléagineux, de pommes de terre, de légumes, de sucre, etc?
  6. Le Conseil d’Etat a-t-il envisagé de devoir consacrer de nouveaux soutiens pour assurer la mise en oeuvre de ces mesures, en complément de la Confédération ?

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Anne-Lise RimePLR
Jean-Louis RadiceV'L
Werner RiesenUDC
Jean-Daniel CarrardPLR
Julien CuérelUDC
Denis RubattelUDC
José DurusselUDC
Maurice TrebouxUDC
Jean-Marc SordetUDC
Cédric WeissertUDC
Céline BauxUDC
Daniel DeveleyPLR
Claude MatterPLR
Fabien DeillonUDC
Jean-Luc BezençonPLR
Nicolas GlauserUDC
Philippe LinigerUDC
Yann GlayreUDC
Jean-Bernard ChevalleyUDC
Dylan KarlenUDC
Daniel RuchPLR
Jean-François ThuillardUDC
Aliette Rey-MarionUDC
Claude-Alain GebhardV'L
Pierre-Alain FavrodUDC
Georges ZündPLR
Nicolas BolayUDC
Sacha SoldiniUDC
Sylvain FreymondUDC

Documents

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Yvan Pahud (UDC) —

L’agriculture devient stratégique, en cas de crise, que ce soit en cas de guerre ou en cas d’autre type de crise. Il me semble donc important de recentrer le débat. Tout ce qui peut être produit ici n’a pas besoin d’être importé ! Il me semble donc que nous devons renforcer notre indépendance alimentaire. J’adresse ainsi quelques questions au Conseil d’Etat, pour lesquelles j’attends des réponses.

Mme Laurence Cretegny (PLR) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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