22_REP_133 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Sabine Glauser Krug et consorts - Information ou publicité ? Les limites de l'exercice (22_INT_86).

Séance du Grand Conseil du mardi 6 juin 2023, point 14 de l'ordre du jour

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Mme Sabine Glauser Krug (VER) —

En préambule, je précise que j’ai énormément de considération pour Pro Senectute et ce qu’elle entreprend pour accompagner le troisième âge dans une société qui s’en préoccupe peu. Je trouve néanmoins terriblement regrettable qu’elle ait choisi la personne de Peter Brabeck-Letmathe pour parler de nutrition dans la conférence qu’elle a organisée, alors que son action à la tête de Nestlé a précisément eu un intérêt purement financier au détriment de ceux qui n’ont pas eu la force de se renseigner sur les problématiques liées aux produits ultra-transformés et aux alicaments. J’estime que cette démarche est très peu respectueuse des personnes qui devraient se sentir soutenues par Pro Senectute. Je me permets de douter que M. Brabeck ait exposé honnêtement tous les impacts sur la santé et l’environnement des produits qu’il s’est efforcé de promouvoir par le passé.

Je déplore la posture du Conseil d’Etat qui semble minimiser les impacts négatifs des activités d’une multinationale comme Nestlé, puisqu’il n’ose pas déclarer clairement une désapprobation sur le choix de Pro Senectute, même s’il n’avait certes pas son mot à dire concernant l’organisation de cette assemblée générale. La pandémie a montré qu’une alimentation industrielle mondialisée est fragile et l’Etat devrait soutenir la promotion des produits pas ou peu transformés et issus d’une agriculture locale et respectueuse de l’environnement.

Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

La discussion est ouverte.

Mme Florence Bettschart-Narbel (PLR) —

Je déclare mes intérêts : je siège au comité de Pro Senectute, comité qui n’a pas du tout discuté du choix de l’intervenant à son assemblée générale. Je crois qu’il faut raison garder sur certains sujets : je pense que des associations qui bénéficient de subventions ont tout de même la liberté de choisir les intervenants qu’elles invitent à leur assemblée générale. Je pense que ce n’est pas le rôle du Grand Conseil de stigmatiser telle ou telle association qui cherche à aider les seniors et rendre leur vie plus facile. Si notre Parlement commence à se mêler de tous les intervenants de toutes les assemblées générales, notre travail ne sera pas terminé de sitôt. Je trouve que cette interpellation est un peu regrettable et je remercie le Conseil d’Etat pour sa réponse qui va évidemment dans le bon sens.

Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

La discussion est close.

Ce point de l’ordre du jour est traité.

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