23_INT_82 - Interpellation Florence Gross et consorts - Indemnités de grève - quel traitement? (Développement).

Séance du Grand Conseil du mardi 23 mai 2023, point 8 de l'ordre du jour

Texte déposé

Les grèves semblent devenir usuelles et de plus en plus fréquentes dans notre canton. Selon la LPers, si les collaborateurs ont des droits, ils ont également des devoirs pendant les grèves. Par exemple, les personnes qui font grève doivent s'annoncer dans un délai de 48 heures après la grève à leur supérieur direct. Afin d'assurer une meilleure organisation du travail, la logique serait une annonce proactive et non rétroactive. Toutefois, la loi est telle. La déclaration de grève peut de plus se faire oralement, aucune annonce écrite n'est obligatoire.

 

Les collaborateurs de l'Etat ne sont pas rémunérés durant les journées de grèves. Toutefois, les syndicats prévoient des indemnités de grève.

 

Nous posons donc les questions suivante au Conseil d'Etat:

 

- Les indemnités de grève sont-elles soumises aux charges sociales?

- De quelle manière ces indemnités de grève sont-elles traitées fiscalement?

- Sur le base des réponses fournies, quelle est la position du Conseil d'Etat à ce sujet?

 

 

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Laurence BassinPLR
Fabrice MoscheniUDC
Stéphane JordanUDC
Loïc BardetPLR
Pierre-André RomanensPLR
Jean-Marc UdriotPLR
John DesmeulesPLR
Guy GaudardPLR
Sergei AschwandenPLR
Monique HofstetterPLR
Jean-Daniel CarrardPLR
Nicolas BolayUDC
Jean-Bernard ChevalleyUDC
Alexandre BerthoudPLR
Carole DuboisPLR
Marion WahlenPLR
Fabrice TannerUDC
Josephine Byrne GarelliPLR
Marc MorandiPLR
Grégory BovayPLR
Laurence CretegnyPLR
Olivier PetermannPLR
Jean-Luc BezençonPLR
Chantal Weidmann YennyPLR
Nicolas GlauserUDC
Thierry SchneiterPLR
Denis DumartherayUDC
Pierre-François MottierPLR
Georges ZündPLR
Jean-François CachinPLR
Philippe GermainPLR
Gérard MojonPLR
Sylvain FreymondUDC

Documents

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
Mme Florence Gross (PLR) —

Si le droit de grève est reconnu par la Loi sur le personnel de l’Etat de Vaud (LPers), ses conséquences ne sont clairement pas équitables pour tous, forçant souvent les parents qui travaillent à trouver des solutions coûteuses à la dernière minute ; imposant aux conducteurs de bus scolaires – mais aussi aux cuisiniers de la cantine – un jour de fermeture souvent non payé, même si ces derniers auraient voulu travailler ; tout cela alors même qu’un collaborateur de l’Etat touche des indemnités. A quel régime sont soumises ces indemnités ? Tel est le sujet de mon interpellation.

M. Laurent Miéville (V'L) — Premier vice-président

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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