23_HQU_79 - Question orale Joëlle Minacci au nom Ensemble à gauche et POP - Que se passe-t-il à Appartenances?.

Séance du Grand Conseil du mardi 10 octobre 2023, point 3.11 de l'ordre du jour

Texte déposé

Appartenances a fêté ses 30 ans il y a quelques jours. L’association a pour mission de “favoriser le mieux-être, la santé et l’autonomie des personnes migrantes et de faciliter leur intégration sociale tout en garantissant l’équité, la solidarité, la réciprocité et le respect de la dignité humaine”1. C’est un acteur majeur dans le champ de la migration avec un centre d’expertise en matière de santé psychique des personnes migrantes, de formation de base, socialisation et intégration, d’interprétariat communautaire et de formation professionnelle.

 

Nous apprenions en mai dans le Lausanne cité2 que l’association traverse une crise importante depuis plusieurs mois. Il semble que la quasi-totalité de l’équipe des Espaces Femmes a démissionné ou a été licenciée, malgré des interventions du personnel auprès de la hiérarchie. Il semble également qu’un audit externe a été mené dans la structure, toujours selon Lausanne Cité.

 

Le Canton étant un financeur clé de l’association, de quelle manière le Conseil d’Etat accompagne-t-il l’association dans la résolution de cette crise?

 

 

 1https://www.appartenances.ch/association/portrait-d-appartenances

2https://www.lausannecites.ch/tensions-et-ras-le-bol-minent-une-institution-financee-par-de-largent-public

Transcriptions

M. Laurent Miéville (V'L) — Président-e

Département de la santé et de l’action sociale

Mme Joëlle Minacci (EP) —

Question orale Joëlle Minacci au nom Ensemble à gauche et POP – Que se passe-t-il à Appartenances ? (23_HQU_79)

Appartenances a fêté ses 30 ans il y a quelques jours. L’association a pour mission de « favoriser le mieux-être, la santé et l’autonomie des personnes migrantes et de faciliter leur intégration sociale tout en garantissant l’équité, la solidarité, la réciprocité et le respect de la dignité humaine ». C’est un acteur majeur dans le champ de la migration, avec un centre d’expertise en matière de santé psychique des personnes migrantes, de formation de base, socialisation et intégration, d’interprétariat communautaire et de formation professionnelle.

Nous apprenions en mai dans le Lausanne Cités que l’association traverse une crise importante depuis plusieurs mois. Il semble que la quasi-totalité de l’équipe des Espaces Femmes a démissionné ou a été licenciée, malgré des interventions du personnel auprès de la hiérarchie. Il semble également qu’un audit externe a été mené dans la structure, toujours selon Lausanne Cité.

Le canton étant un financeur clé de l’association, de quelle manière le Conseil d’Etat accompagne-t-il l’association dans la résolution de cette crise ?

Mme Rebecca Ruiz (C-DSAS) — Conseiller-ère d’Etat

L’association Appartenance est soutenue par différents services du canton : la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), la Direction générale de l’enfance et de la jeunesse (DGEJ), le Bureau cantonal pour l'intégration des étrangers et la prévention du racisme (BCI) ainsi que le CHUV. Elle offre différentes prestations à l’attention des publics migrants, notamment des espaces femmes, des espaces hommes, de l’interprétariat communautaire, de la formation et des consultations thérapeutiques. La problématique évoquée par Mme la députée Minacci concerne les Espaces Femmes ; c’est donc sur ce secteur en particulier que se concentrera la réponse.

En 2022, lors de leurs activités, les espaces Femmes ont accueilli plus de 900 femmes et enfants, originaires de plus de 60 pays. De manière standard, l’association est rencontrée au minimum deux fois par an pour effectuer le suivi de la prestation et établir l’avenant financier. En 2023, notamment en raison du renouvellement de la convention, les liens ont été plus étroits. La DGCS a ainsi suivi les difficultés rencontrées au sein des Espaces Femmes. Elle a été informée du plan d’action mis en place par la direction de l’association, consistant en :

  1. Une évaluation externe visant à évaluer l’organisation et proposer des axes d’amélioration.
  2. Une mise en place d’une supervision des équipes, la responsable de la supervision assure également l’intérim de responsable des Espaces Femmes.
  3. L’engagement d’un cabinet externe pour le recrutement du nouveau responsable.

La DGCS s’est assurée particulièrement de la continuité et de la qualité de la prestation. Elle continue de suivre les résultats des différentes actions entreprises par la direction de l’association.

Mme Joëlle Minacci (EP) —

Je remercie Mme la conseillère d'Etat pour sa réponse. Je n'ai pas de question complémentaire.

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