23_INT_58 - Interpellation David Raedler et consorts au nom Les vert.e.s vaudois.e.s - Etat des lieux des dépenses liées à la construction et à l’entretien des routes relevant de compétence cantonale (Développement).

Séance du Grand Conseil du mardi 25 avril 2023, point 10 de l'ordre du jour

Texte déposé

Régulièrement, le Grand conseil se voit soumettre des demandes de crédit, notamment sous la forme d’EMPD, visant des travaux d’entretien et de développement routiers. Atteignant souvent des montants importants de plusieurs millions de francs chacun, ces crédits sont octroyés individuellement, sans pour autant avoir une vision globale du montant ainsi alloué sur une période de temps déterminée. Dans le même sens, la période de temps couverte par les travaux d’entretien et de développement ainsi financés – jusqu’à ce que de nouveaux travaux routiers soient requis – n’est elle-même pas précisée.

 

Il est indéniable que le Canton doit s’assurer de l’entretien correct et sécurisé des routes relevant de sa compétence, afin de permettre à la population vaudoise de se déplacer ainsi qu’aux véhicules de service de pouvoir y transiter. Dans le même temps, ces travaux d’entretien et de développement peuvent servir à adapter les tronçons routiers aux différentes mobilités qui y passent, en particulier afin d’y apporter les modifications requises pour sécuriser les trajets piétons et/ou en vélo.

 

Toutefois, il est également indéniable que les sommes ainsi engagées apparaissent importantes et qu’il est nécessaire pour le Grand conseil – qui vote ces crédits et montants – de disposer d’une vision claire et transparente des coûts totaux engendrés par nos voies de transport. Il est en outre également central de connaître la durée pour laquelle les aménagements sont ainsi réalisés, à la fois pour les revêtements ordinaires et pour les revêtements phono absorbants.  

 

A la lumière de ce qui précède, les signataires de la présente interpellation ont l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :

 

  1. Quel montant total a été alloué, pour chacune des années comprises dans la période 2018 à 2022, pour la construction ou le réaménagement en profondeur de routes relevant de la compétence cantonale ?
  2. Quel montant total a été alloué, pour chacune des années comprises dans la période 2018 à 2022, pour l’entretien ordinaire de routes relevant de la compétence cantonale ?
  3. Cas échéant, quel a été le montant total des dépassements de budget relatif aux montants ainsi alloués, visés dans les questions 1 et 2?
  4. A quelle fréquence moyenne les entretiens visés par la question 2 doivent-ils être mis en oeuvre pour un tronçon déterminé?
  5. Quel est le surcoût engendré par la pose d’un revêtement phono absorbant, par 100 mètres ?
  6. Quelle est la durée de vie moyenne des aménagements routiers intégrant spécifiquement un revêtement phono absorbant tel que visé à la question 5, pour que celui-ci conserve au moins 70% de ses effets acoustiques ?

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Blaise VionnetV'L
Nathalie VezVER
Hadrien BuclinEP
Martine GerberVER
Oriane SarrasinSOC
Théophile SchenkerVER
Monique RyfSOC
Pierre FonjallazVER
Julien EggenbergerSOC
Valérie ZoncaVER
Vincent KellerEP
Cloé PointetV'L
Alice GenoudVER
Felix StürnerVER
Claude Nicole GrinVER
Marc VuilleumierEP

Documents

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. David Raedler (VER) —

Comme vous le savez, nous votons relativement – voire très – souvent sur des exposés des motifs et projets de décret qui portent sur le financement d’infrastructures routières pour tous les usagers et toutes les usagères de ce canton. Les infrastructures sont très souvent acceptées à la fois par la Commission thématique des infrastructures liées aux transports et à la mobilité et par notre Grand Conseil, sans beaucoup de débats, parce que ces infrastructures sont souvent, voire toujours, nécessaires. Mais il nous manque souvent une vision d’ensemble permettant de savoir quel est le coût général de ces infrastructures ainsi que les éventuels surcoûts, dont ceux liés à des aménagements spécifiques. On peut penser au revêtement phonoabsorbant parfois mis sur les routes elles-mêmes, dont on sait qu’il entraine un surcoût lié à l’infrastructure. Mon interpellation vise à avoir une vision générale des coûts et surcoûts, à connaître les montants en jeu, en général et pour certains aménagements particuliers, les revêtements phonoabsorbants notamment. Je remercie d’avance le Conseil d’Etat pour ses réponses.

Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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