21_REP_120 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Valérie Cornaz-Rovelli - Les gestes qui sauvent à l'école (09_INT_236).

Séance du Grand Conseil du mardi 19 septembre 2023, point 26 de l'ordre du jour

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Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Vincent Bonvin (VER) —

(remplaçant Mme Valérie Cornaz-Rovelli, ancienne députée) Notre ancienne collègue ne siégeant plus parmi nous, je me permets de partager avec vous sa réaction à la réponse du Conseil d’Etat.

« Installer des défibrillateurs un peu partout, c’est bien, mais devoir les utiliser dans un moment de détresse et de stress, c’est une autre histoire. En effet, lors du dépôt de cette interpellation, j’ai été moi-même concernée par devoir aider une personne proche en difficulté, entourée de mes enfants et de ses enfants. Et c’est là que l’idée de former les enfants à l’école m’est venue à l’esprit. Mon ami, d’ailleurs, s’est reconverti dans la formation en entreprise « des gestes qui sauvent » et à la formation continue des adultes. Je constate que ce projet part encore à l’étude dans le canton de Vaud et pourrait être mis sur pied pour la rentrée 2024-2025, alors que d’autres cantons et pays l’ont déjà mis en place avec des retours positifs. Il faut seulement espérer que le jour où l’on aura besoin d’aide, on pourra tomber sur les bonnes personnes. Vous pouvez remercier de ma part les personnes travaillant sur ce dossier, toujours d’actualité après plus de 13 ans. »

Voilà pour le commentaire de Mme Valérie Cornaz-Rovelli. A titre personnel, le rapport du Conseil d’Etat relève que les différents professionnels de la santé consultés et les divers cantons qui ont mis en place des formations destinées aux élèves témoignent de l’intérêt de la mise en place d’une formation systémique. Je m’étonne de lire que le canton de Vaud se contente de cours dispensés de manière facultative dans les établissements qui le souhaitent, dès la rentrée 2024-2025.

Pour rappel, comme le relève également le rapport du Conseil d’Etat, une évaluation de cette formation avait déjà été effectuée en 2004. Pour assurer une couverture correcte des besoins, les recommandations internationales évoquent le chiffre de 20 % minimum de la population adulte formée aux gestes de réanimation. Chaque année scolaire comprenant environ 1 % de la population générale, ce taux de 20 % pourrait être atteint dans le canton de Vaud en une décennie, ce en formant les élèves vaudois aux gestes de réanimation avec un investissement de 2 à 5 heures par année pour les 4e, 7e et 10e années. Dans ce contexte, je trouve essentiel de suivre ces recommandations et de nous donner les moyens de mettre en place des mesures concrètes et efficaces pour sauver des vies. Par conséquent, je vous annonce que je reviendrai prochainement avec un nouvel objet parlementaire pour que le Conseil d’Etat mette en place de façon systématique de tels cours et pour enseigner les gestes qui sauvent dans toutes les écoles vaudoises et pour tous les élèves.

M. Laurent Miéville (V'L) — Président-e

La discussion n’est pas utilisée.

Ce point de l’ordre du jour est traité.

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