21_QUE_43 - Simple question Jean-Rémy Chevalley et consorts - 30km/h dans les villes et les villages..... faites patienter le sinistre!.

Séance du Grand Conseil du mardi 21 décembre 2021, point 2.5 de l'ordre du jour

Texte déposé

la FVSP (Fédération des sapeurs-pompiers vaudois) a adressé à juste titre, en date du 26 novembre 2021 un courrier aux Municipalités de notre canton pour les rendre attentives aux impacts pour les SDIS de la mise en 30km/h nocturne des axes traversants villes et villages.

 

Si la problématique du déplacement en urgence des véhicules d'intervention est actuellement prise en compte par les organes faîtiers sécuritaires de notre canton en collaboration avec le Procureur général, la problématique reste entière pour les trajets privés des intervenants.

 

En effet, les SDIS (service de défense incendie et de secours) de notre canton sont composés dans la plupart  des cas, de sapeurs-pompiers volontaires (4500 dans le canton) qui ne sont pas en caserne. Lors d'une alarme et suivant l'importance de celle-ci, un certain nombre de sapeurs sont alarmés en fonction de leur spécialisation, chauffeur, porteur d'appareil respiratoire, chef d'intervention etc... pour équiper les véhicules qui partiront sur l'intervention, il faut savoir que tant que le véhicule n'est pas équipé par le nombre minimum de sapeurs qui rendent l'intervention possible, ce dernier ne sort pas de la caserne.

Les minutes comptent avec  une grande importance entre le moment de l'alarme et le moment ou le véhicule d'intervention peut sortir, une minute peut fondamentalement changer le déroulement d'une intervention.

 

Il faut savoir également que l'article 5 de l'arrêté sur le standard de sécurité cantonal en matière de défense contre l'incendie et de secours  impose à chaque site opérationnel un délai d'intervention de 15 à 18 minutes en régions urbaines et de 20 à 23 minutes dans les régions extra-urbaines.

 

Faire respecter en pleine nuit, alors qu'il n'y a ni circulation ni piéton ou cycliste, une vitesse de 30km/h à un sapeur-pompier en alarme est un non-sens complet, sans compter que si ce dernier a le pied un peu lourd sur le champignon, le radar sera intransigeant et l'intervenant pourra y perdre son permis de conduire voir son travail.

 

J'ai donc l'honneur de poser la question suivante au Conseil d'Etat, la problématique des trajets privés des sapeurs-pompiers entre le domicile ou le lieu de travail et la caserne pourrait-elle être intégrée aux discussions actuellement en cours au niveau des services d'urgences?

 

 

 

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Daniel RuchPLR
Claude-Alain GebhardV'L
Jean-Marc GentonPLR
Jean-Bernard ChevalleyUDC
Georges ZündPLR
Claude MatterPLR
Daniel DeveleyPLR
François CardinauxPLR
Anne-Lise RimePLR
Carole SchelkerPLR
Gérard MojonPLR
Blaise VionnetV'L
Josephine Byrne GarelliPLR
Marion WahlenPLR
Dylan KarlenUDC
Jean-Louis RadiceV'L
Nicolas BolayUDC
Maurice TrebouxUDC
Werner RiesenUDC
Jean-François CachinPLR
Bernard NicodPLR
Pierre-Alain FavrodUDC
Alain BovayPLR
Olivier PetermannPLR
Didier LohriVER
Cédric EchenardSOC
Andreas WüthrichV'L
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