22_REP_18 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Aliette Rey-Marion et consorts - Baisser la valeur du point TARMED en 2022 pour les cabinets médicaux, un remède inefficace, pire que le mal ou une contribution garantie à la baisse des primes maladie ? (22_INT_2).
Séance du Grand Conseil du mardi 23 août 2022, point 14 de l'ordre du jour
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Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourCette interpellation a été déposée dans le but de protéger et de soutenir les médecins de famille ou de premier recours, médecins en voie de disparition, malheureusement. Espérons que des mesures seront prises afin de résoudre le problème rapidement. Concernant la baisse de la valeur du point Tarmed prévue en début d’année 2022 et repoussée d’une année, voire plus, j’espère qu’une solution ménageant tous les acteurs sera trouvée rapidement, par l’instauration d’un dialogue constructif. Concernant cet aspect, dans le préambule de la réponse du Conseil d’Etat, on lit que l’ouverture au dialogue a été constante aussi dans le dossier de la valeur du point Tarmed, tandis que jusqu’alors les demandes du Département de la santé auprès de la Société vaudoise de médecine (SVM) visant à fournir des données pour objectiver le chiffre d’affaires de la profession médicale n’avaient pas reçu de suite. Une étude pourra ainsi être menée avec la collaboration de Médecins de famille Vaud et du Groupement des pédiatres vaudois. Cette démarche permettra d’objectiver l’impact de la baisse de la valeur du point Tarmed sur les cabinets médicaux, en particulier ceux de médecine de premier recours. Cela me réjouit vraiment, car c’est en se mettant autour de la table qu’une solution pourra émerger, réduire les obstacles, espérons-le, et calmer les désaccords.
Toutes les régions du canton, voire du pays, souffrent du manque de médecins de premier recours, ce qui pose d’importants problèmes, vu la démographie galopante de nos régions. En raison du manque de médecins de famille et de premier recours, les urgences sont très souvent débordées. Or, ces consultations sont plus coûteuses que chez un médecin généraliste. Cette façon de faire participe naturellement de la hausse des coûts ambulatoires. Je remercie le Conseil d’Etat du soutien qu’il apportera aux médecins de famille et de premier recours, ainsi que des réponses apportées à mon interpellation.
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