23_POS_75 - Postulat Cédric Weissert et consorts au nom UDC - Le gaz hilarant, pas si hilarant que ça… (Développement et demande de renvoi à commission avec au moins 20 signatures).

Séance du Grand Conseil du mardi 5 décembre 2023, point 6 de l'ordre du jour

Texte déposé

Depuis quelques mois le protoxyte d’azote plus communément appelé « Gaz hilarant » se propage dans les clubs lémaniques comme l’informe le 20 minutes dans son édition du 26 novembre dernier.

Cette consommation, encouragée par certains patrons de boites de nuit, est problématique à plusieurs niveaux. Tout d’abord par la rapidité à laquelle se propage cette consommation au sein de notre jeunesse, pour certain tout juste majeurs. Deuxièmement pour les risques que font encourir une telle consommation tant à court termes (symptômes paranoïaques) qu’à long termes (problèmes de santé majeurs).

Sachant que la Confédération n’entend pas se prononcer pour le moment sur le sujet et à l’instar du canton de Bâle qui a déjà pris les devants en interdisant la consommation de ce gaz, les postulants aimeraient que le Canton de Vaud :

1) Se prononce sur l’interdiction de cette substance

2) Dresse un rapport sur les moyens qui pourraient être mis en place pour prévenir nos jeunes envers les risques sanitaires d’une telle dépendance.

3) Etablisse également un état de la situation actuelle dans notre canton.

Nous remercions par avance le Conseil d'Etat pour son futur rapport.

Conclusion

Renvoi à une commission avec au moins 20 signatures

Documents

• 23_POS_75-Texte déposé

Transcriptions

Depuis quelques mois, le protoxyde d’azote, plus communément appelé gaz hilarant, se propage dans les clubs lémaniques, comme l’informe le journal 20 Minutes dans son édition du 26 novembre dernier. Cette consommation, encouragée par certains patrons de boîtes de nuit, est problématique à plusieurs titres. Tout d’abord, par la rapidité à laquelle elle se propage. Deuxièmement, pour les risques que fait encourir une telle consommation, tant à court terme − symptômes paranoïaques − qu’à long terme − problèmes de santé majeurs. Sachant que la Confédération n’entend pas se prononcer pour le moment sur le sujet, et à l’instar du canton de Bâle qui a déjà pris les devants en interdisant la consommation de ce gaz, le postulant aimerait que le canton de Vaud se prononce en faveur de l’interdiction de cette substance, et dresse un rapport sur les sujets et les moyens qui pourraient être mis en place pour prévenir nos jeunes sur les risques sanitaires d’une telle dépendance. Nous aimerions également un état de la situation actuelle dans notre canton. Il est primordial que nous puissions maîtriser le plus rapidement possible l’essor de cette substance, lorsqu’elle est utilisée à but récréatif, sous peine que l’énergie déployée et les coûts ne soient que plus conséquents à l’avenir, sans compter évidemment les effets sur la santé publique. Je me réjouis d’en discuter en commission.

Le postulat, cosigné par au moins 20 membres, est renvoyé à l’examen d’une commission.