21_REP_108 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Hadrien Buclin et consorts - La Maison de l’Elysée ne devrait-elle pas conserver une activité tournée vers le public ? (21_INT_62).
Séance du Grand Conseil du mardi 14 décembre 2021, point 17 de l'ordre du jour
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Au moment où j’ai déposé cette interpellation, les intentions du Conseil d’État concernant la maison de l’Elysée après le départ du musée n’étaient pas encore connues du public. Je plaidais, dans ce texte, pour que cette demeure aux fortes qualités patrimoniales et à laquelle la population est très attachée reste autant que possible ouverte au public. Je suggérais quelques pistes pour qu’elle reste un lieu d’exposition et d’activités culturelles ouvertes à la population, en rappelant par exemple que les écoles d’art du canton seraient très intéressées à disposer d’un espace d’exposition dans le chef-lieu vaudois à proximité des transports publics et de la gare. J’ai donc été déçu de la réponse du Conseil d’État qui prévoit de réserver la maison de l’Elysée presque exclusivement à des réceptions officielles du Conseil d’État, ainsi qu’à des bureaux pour l’administration. Nous aurons l’occasion d’en débattre dans un instant puisque l’exposé des motifs qui suit concerne les travaux de rénovation de la maison de l’Elysée. En revanche, j’ai été heureusement surpris de découvrir que je n’étais pas seul à partager cette position et qu’un rapport de minorité de la commission partageait les arguments de mon interpellation. Je n’ai pas co-signé ce rapport de minorité, ni personne de mon groupe, ce dernier n’étant pas représenté dans la commission. J’appuierai les arguments de la minorité et je me réjouis du débat.
La discussion est ouverte.
Le sujet suscite quelques commentaires, pour que ne restions pas sur le regret exprimé par mon collègue Buclin, regret que je peux comprendre. Toutefois, le parc reste ouvert au public. Cela n’a l’air de rien, mais lorsque le Conseil d’État reçoit des hôtes ou délégations de marque par un bel après-midi d’automne, si l’un ou l’autre a le souhait de faire quelques pas dans le parc, il aura son bain sinon de foule du moins avec la population, car il n’est pas prévu de fermer l’accès du parc au public, lorsque le Conseil d’État utilisera le bâtiment. Par ailleurs, pour la Ville de Lausanne, dont la majorité politique penche d’un côté ouvert au public et au contact avec la population, la maison de Mon Repos n’a pas un usage public en dehors des Journées du Patrimoine. Il ne faut donc pas tout mélanger. Pour un canton qui, après des années de traversée du désert, retrouve sa place dans la cour sinon des grands du moins des cantons qui ont leur place dans le pays, la moindre des choses est qu’il ait une certaine forme de politique étrangère et d’ouverture à d’autres institutions. Qu’elles se retrouvent entre elles est pour la bienséance des personnes reçues et pour le public qui ne trouverait pas forcément seyant d’être retenu lorsqu’il y a une réception protocolaire. Les choses sont bien ainsi et ne mélangeons pas tout. Ainsi, nous saurons où nous allons.
Retour à l'ordre du jourLa discussion est close.
Ce point de l’ordre du jour est traité.