20_REP_40 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Marc-Olivier Buffat - Grippe et COVID-19 un mélange préoccupant pour la santé publique (20_INT_7).
Séance du Grand Conseil du mardi 16 mars 2021, point 16 de l'ordre du jour
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Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourJe remercie le Conseil d’Etat pour ses réponses à mon interpellation. J’observe que, dans le cadre de cette pandémie COVID-19, la seule certitude est l’incertitude. A l’automne dernier, on pouvait avoir de très vives inquiétudes sur ce mélange détonnant entre la grippe et le COVID-19. Finalement — c’est un enseignement qu’il faudra garder pour la suite — les mesures de protection, les mesures barrières ont permis de limiter fortement l’impact de la grippe saisonnière. Je me souviens d’une discussion que j’ai eue avec le Médecin cantonal, M. Karim Boubaker, qui me disait, au début de la pandémie, qu’une grippe c’est entre 2'000 et 4'000 morts suivant les années en Suisse. Quand on parlait du COVID, il disait : « Vous verrez, les chiffres seront sans doute beaucoup plus élevés, d’où l’importance de se préparer à cette pandémie. » Je pense que les gestes barrières, en particulier pour se protéger contre la grippe saisonnière, devraient rester quelque chose que les citoyens devraient garder en mémoire, pour limiter les infections, les maladies, indépendamment de la problématique du COVID, car cela fonctionne.
J’ai entendu, ce matin, un reportage à la radio qui m’a laissé quelque peu songeur. Lorsque l’on parle de vaccination contre la grippe, il semblerait que le personnel soignant vacciné contre la grippe porterait une sorte de petit insigne démontrant qu’il est vacciné contre la grippe. En revanche, s’agissant du COVID-19, un tel insigne n’est pas requis ou souhaité. Cela m’étonne un peu, car quand on compare les chiffres que je viens d’évoquer, entre la grippe et le COVID, dont on connaît le désastre à l’échelle planétaire, on pourrait se dire qu’il faudrait plutôt faire le contraire et montrer ceux qui sont vaccinés contre le COVID davantage que ceux vaccinés contre la grippe. Je n’entends pas prolonger davantage le questionnement à ce sujet. Je suis satisfait des réponses et de constater qu’il n’y a pas eu ce cumul de risques. Il y a déjà bien assez à faire pour gérer la problématique du COVID-19. Va-t-on au-devant d’une troisième vague ? C’est une question qu’on peut se poser, quand on voit ce qu’il se passe en Italie. C’est inquiétant. On entend dire que, potentiellement, malgré la vaccination, on pourrait encore en avoir pour toute l’année 2021. Bref, dans la case « moins mauvaise nouvelle qu’imaginée », la question de la grippe a été très correctement gérée. La population, par les gestes barrières, par le port du masque, par le fait de se saluer en étant moins proches, de ne pas se faire la bise lors de congrès de 500 personnes, a vu les contaminations de grippe diminuer. Je remercie le Conseil d’Etat pour son travail et ses réponses.
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