24_HQU_130 - Question orale Blaise Vionnet - Et si nos hôpitaux, le CHUV inclus, n'arrivaient plus à faire face aux urgences ambulatoires.

Séance du Grand Conseil du mardi 10 décembre 2024, point 3.6 de l'ordre du jour

Texte déposé

Suite à la décision récente du Tribunal fédéral de soutenir la position de Tarifsuisse, un supplément "urgence" ne peut plus être facturé, sauf si la consultation a lieu en dehors des heures  d'ouverture  du centre médical. Cette décision met en péril de nombreux centres d'urgences et il est possible  que plusieurs de ces structures  devront fermer. 

On estime le nombre de consultations d'urgence dans le Canton à environ 270 000 par  année, et le CHUV en effectue  environ 80 000. Les centres  d'urgences privés assurent des dizaines  de milliers  de consultations en urgence chaque année. 

Dès lors, nous avons l'honneur de poser la question suivante : Quelle stratégie le Conseil d'Etat compte-t-il mettre en place pour éviter une crise  majeure dans notre  système  de santé si le CHUV et les hôpitaux périphériques  devaient accueillir ces dizaines de milliers  de consultations urgentes qui ne pourraient plus  être assumées par les centres privés en cas  de fermeture de ces structures?

 

Retour à l'ordre du jour

Partager la page

Partager sur :