23_INT_188 - Interpellation Nathalie Jaccard et consorts au nom de Céline Misiego - Reconnaissance et valorisation des langues et cultures d’origine - Où en sommes-nous ? (Pas de développement).

Séance du Grand Conseil du mardi 19 décembre 2023 (suivie du Noël du Grand Conseil), point 3 de l'ordre du jour

Texte déposé

La reconnaissance et la valorisation des langues et cultures d'origine, en particulier chez les enfants, revêtent une importance cruciale pour le développement harmonieux des individus et la construction d'une société véritablement inclusive. Cet aspect va bien au-delà de la simple transmission linguistique et culturelle, car il influence positivement la manière dont les enfants perçoivent leur identité et interagissent avec le monde qui les entoure.

En premier lieu, reconnaître et valoriser les langues d'origine permet aux enfants de maintenir un lien fort avec leurs racines culturelles. La langue est bien plus qu'un simple moyen de communication ; elle est le véhicule de l'histoire, des traditions, des valeurs et de l'expression artistique d'une communauté. En reconnaissant ces langues, on offre aux enfants la possibilité de préserver un héritage qui contribue à façonner leur identité personnelle et collective.

Par ailleurs, la valorisation des cultures d'origine favorise le respect et la compréhension mutuelle entre les différentes communautés. Les enfants qui grandissent en étant conscients et respectueux de la diversité culturelle sont mieux préparés à vivre dans un monde de plus en plus interconnecté. Ils développent une ouverture d'esprit et une tolérance qui sont essentielles pour construire des sociétés pacifiques et inclusives.

Du point de vue éducatif, la reconnaissance des langues et cultures d'origine contribue également à un apprentissage plus efficace. Les études montrent que les enfants qui sont encouragés à maintenir leur langue maternelle réussissent généralement mieux sur le plan académique. La maîtrise de plusieurs langues favorise le développement cognitif et renforce les compétences linguistiques globales des enfants.

Enfin, reconnaître et valoriser les langues et cultures d'origine chez les enfants renforce leur estime de soi. Lorsque leur identité culturelle est respectée et célébrée, ils se sentent valorisés en tant qu'individus uniques. Cela contribue à renforcer leur confiance en eux-mêmes et à forger une vision positive de la diversité.

En conclusion, la reconnaissance et la valorisation des langues et cultures d'origine chez les enfants ne sont pas simplement des initiatives symboliques, mais des investissements essentiels dans la construction d'une société pluraliste, équilibrée et respectueuse des différences. En encourageant la préservation des langues et cultures, nous contribuons à l'épanouissement individuel des enfants et à la création d'un tissu social riche et harmonieux.

Convaincus par cette nécessité, un projet avait été initié lors de la précédente législature par le Département de la formation et de l’enseignement dans le cadre d’un groupe de travail qui impliquait non seulement le Département mais également différents établissements, associations, communautés étrangères et communes, dont celle de Renens dont un projet pilote qui avait pour but d’intégrer des cours liés aux langues et cultures d'origine dans la grille des élèves.

 

Avec comme double objectifs :

1) valoriser les connaissances des élèves issus de diverses cultures

2) fournir un soutien aux communautés étrangères qui ne disposent pas toutes des mêmes ressources pour promouvoir leur culture d'origine. Certains agissent grâce à des fonds nationaux, tandis que d'autres s'appuient sur des ressources bénévoles.

 

Ainsi la présente interpellation sollicite le Conseil d’Etat afin de :

  1. Être informé des résultats obtenus jusqu’à ce jour ?
  2. Quels ont été les enseignements tirés des projets pilotes ?
  3. Est-ce que des mesures concrètes sont envisagées afin de poursuivre et étendre ces initiatives ?
  4. Si oui dans quelle temporalité.
  5. Dans le cas contraire, pour quelles raisons ?

 

En remerciant par avance le Conseil d’État pour ses futures réponses.

 

Nathalie Jaccard, Députée - Les Vert-e-s

Céline Misiego, Députée – Ensemble à gauche et POP

 

Conclusion

Ne souhaite pas développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Monique RyfSOC
Cendrine CachemailleSOC
Felix StürnerVER
Yolanda Müller ChablozVER
Céline MisiegoEP
Sylvie PodioVER
Cédric EchenardSOC
Nathalie VezVER
Elodie LopezEP
Valérie ZoncaVER
Yannick MauryVER
Rebecca JolyVER
Hadrien BuclinEP
Didier LohriVER
Claude Nicole GrinVER
Théophile SchenkerVER
Géraldine DubuisVER
Pierre WahlenVER
Martine GerberVER
Muriel ThalmannSOC
Graziella SchallerV'L
Kilian DugganVER
Joëlle MinacciEP
Marc VuilleumierEP
Sabine Glauser KrugVER
Alice GenoudVER
Claire Attinger DoepperSOC

Documents

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Laurent Miéville (V'L) — Président-e

L’auteure n’ayant pas souhaité développer son interpellation en plénum, celle-ci est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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