22_INT_52 - Interpellation Catherine Labouchère et consorts - Comment éviter le carton rouge de la part des médecins? (Développement).

Séance du Grand Conseil du mardi 5 avril 2022, point 5 de l'ordre du jour

Texte déposé

La manifestation "carton jaune" des médecins devant le Grand Conseil le 29 mars 2022 doit nous questionner. Après une période pandémique où ils ont beaucoup donné, après de multiples interrogations restées encore sans réponse ( ex. planification hospitalière, collaboration public/privé), après un constat récurrent qu'il manque de médecins de premiers recours et de certaines spécialités, les médecins attendent des réponses concrètes du monde politique. Ce dernier doit les entendre.

 

Dans un système aussi complexe que celui de la santé en Suisse avec des compétences à la fois fédérales (ex Tarmed) et cantonales (ex organisation des soins), des régimes d'assurance obligatoire et complémentaire, des lois dont certains éléments comportent encore du flou (ex les prestations d'intérêt général-PIG), de la jurisprudence des tribunaux, trouver la solution parfaite n'est pas aisé. Toutefois, ne pas écouter les doléances du corps médical serait faux avec des conséquences qui retomberaient sur les patients-es. En effet, le monde des soins au sens large s'interroge sur son avenir et les meilleurs moyens de répondre à une patientèle variée atteinte de multiples pathologies liées à des éléments tels que l'âge, de l'environnement, du cancer, de la santé mentale, des virus et bien d'autres encore.

 

Si les progrès technologiques et la recherche ont fait avancer les moyens de soigner et de guérir, il n'en reste pas moins que le facteur humain reste essentiel. Pour cela, il faut des équipes soignantes médicales et paramédicales bien formées pour répondre à tous les défis qui se posent dans le domaine de la santé.

 

Les questions suivantes sont posées au Conseil d'Etat:

 

1- Quel dialogue le Conseil d'Etat est-il disposé à entreprendre avec les corps médical sur ses préoccupations?

2- Qu'envisage-t-il comme mesures pour assurer une formation suffisante (en nombre et en qualité) de médecins de premiers recours?

3- Quels gardes-fous met-il en place pour éviter une médecine à deux vitesses?

4- Comment voit-il la collaboration public/privé pour répondre aux défis de santé?

5- Quelle est sa vision pour des équipes soignantes de qualité ?

 

Merci d'avance au Conseil d'Etat pour ses réponses.

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Graziella SchallerV'L
Dylan KarlenUDC
Cédric EchenardSOC
Stéphane MassonPLR
Blaise VionnetV'L
Gérard MojonPLR
Sergei AschwandenPLR
Marion WahlenPLR
Daniel DeveleyPLR
Florence Bettschart-NarbelPLR
Chantal Weidmann YennyPLR
Sacha SoldiniUDC
Bernard NicodPLR
Jean-Daniel CarrardPLR
Pierre-François MottierPLR
Pierre-André RomanensPLR
Christine ChevalleyPLR
Alexandre BerthoudPLR
Josephine Byrne GarelliPLR
Anne-Lise RimePLR
Patrick SimoninPLR
Nicolas BolayUDC
Maurice GayPLR
Rémy JaquierPLR
Guy GaudardPLR
Georges ZündPLR
Cloé PointetV'L
Nicolas SuterPLR
Florence GrossPLR
Claude MatterPLR
Philippe GermainPLR
Aliette Rey-MarionUDC

Documents

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
Mme Catherine Labouchère (PLR) —

Quand une centaine de médecins manifestent devant le Grand Conseil, ce n’est pas chose courante, et ce, d’autant plus quand ils proviennent de cabinets privés, mais aussi d’hôpitaux et d’institutions tant publics que privés. Ils sont en souci pour l’avenir de leurs patients et de leur profession. A ce titre, ils ont élaboré un carton jaune décrivant leurs inquiétudes. Les entendre et avoir un dialogue approfondi sur ces inquiétudes est à tout le moins le minimum que l’on puisse faire, d’où cette interpellation. Même si plusieurs points relèvent de la politique fédérale, d’autres sont dans les mains du canton. Pour les points fédéraux, le canton de Vaud a aussi des relais forts à Berne et peut les utiliser. La santé est devenue une préoccupation majeure de la population et des autorités. Ces deux dernières années, cette thématique a été mise particulièrement en exergue. Alors, pour éviter que le carton jaune ne devienne un carton rouge, des réponses claires sont attendues de la part du Conseil d’Etat.

Mme Laurence Cretegny (PLR) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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