23_REP_86 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation David Raedler et consorts au nom Les Vert.e.s vaudois.e.s - Quelles solutions pour éviter une nouvelle augmentation du nombre d’accidents mortels sur les routes vaudoises ? (23_INT_53).

Séance du Grand Conseil du mardi 8 octobre 2024, point 31 de l'ordre du jour

Documents

• Texte adopté par CE - R-CE INT Raedler 23_INT_53 - publié

Transcriptions

Je remercie le Conseil d’Etat pour la réponse donnée à cette interpellation. Pour rappel, cette dernière avait été déposée à la suite de la publication des chiffres relatifs aux décès sur nos routes vaudoises. Ces chiffres sont inquiétants : en 2022, en comparaison avec 2021, il y avait 54 % de décès supplémentaires sur les routes vaudoises. En revanche, je dois saluer les éléments de réponse donnés par le Conseil d’Etat. On y apprend notamment deux choses pertinentes : 

1. Les causes des accidents. Comme on pouvait le craindre, la première cause d’accident est l’inattention au volant, au guidon ou dans le cadre de n’importe quel autre moyen de mobilité. C’est un volet sur lequel il faut particulièrement agir, un volet sur lequel les risques sont particulièrement marqués – renforcés encore par le développement des systèmes de divertissement interne aux véhicules. On sait que les sources de divertissement et les sources d’inattention sont énormes dans un véhicule et qu’une seconde d’inattention peut mener à un ou plusieurs décès. Il s’agit d’un problème concret. Dans la réponse à l’interpellation, on peut lire que des mesures à la fois préventives et répressives sont prises à ce sujet. C’est une démarche à saluer et on ne peut qu’espérer que le Conseil d’Etat continue dans cette voie – tant sur le volet répressif que sur le volet proactif – pour limiter au maximum les sources d’inattention au volant. 
2. Dans le cadre de cette réponse, il est aussi intéressant de voir les autres causes d’accidents, notamment la forte augmentation des accidents et des accidents mortels dus à l’alcool dans notre canton. C’est naturellement un élément qui doit aussi nous inquiéter et pour lequel le Conseil d’Etat nous dit qu’il prendra les mesures nécessaires. 

Dans cette réponse, le seul élément qui nous a un peu attristés, c’est le peu de développement relatif à une autre cause d’accident que nous connaissons malheureusement trop bien dans notre canton, notamment sur la route Blanche, entre Nyon et la Vallée de Joux. Je veux évidemment parler des comportements inadaptés et inadéquats, notamment les week-ends. Ces comportements sont mentionnés brièvement, mais nous espérons que le Conseil d’Etat prendra réellement les mesures nécessaires pour limiter ou faire cesser ces comportements problématiques qui nuisent à tout le monde, aux autres usagers et usagères de la route, mais aussi naturellement aux personnes premièrement concernées. C’est peut-être la seule petite réserve que je peux émettre sur cette réponse, mais le reste est intéressant. 

La discussion est ouverte.

Merci au député Raedler pour sa réaction. Pour que l’éloge soit complet, je vais lever sa dernière réserve. Vous avez parfaitement raison : ces rodéos et ces courses que l’on peut observer sur certaines routes sont un véritable fléau. Ces événements sont d’ailleurs localisés et nous savons sur quels secteurs ils peuvent se déployer. Différentes mesures ont été prises ces derniers mois, en coordination avec les communes concernées, pour faire valoir le volet répressif, même si le travail de prévention peut aussi être renforcé pour éviter ce type de comportement. Vous avez raison, c’est une préoccupation qui est également partagée par la Police cantonale et nous devons renforcer les différentes mesures pour faire en sorte que ces comportements ne se déploient plus sur le territoire vaudois.

La discussion est close.

Ce point de l’ordre du jour est traité.