22_INT_154 - Interpellation David Raedler et consorts au nom Les vert.e.s vaudois.e.s - La barrière ferroviaire entre Montreux et Interlaken a sauté – pourquoi la garde-t-on pour le vélo ?.

Séance du Grand Conseil du mardi 1er novembre 2022, point 2.8 de l'ordre du jour

Texte déposé

Le lancement de la ligne ferroviaire reliant directement Montreux à Interlaken se fera, enfin, le 11 décembre prochain. Annoncée à grand renfort de communication, ce lancement constitue un nouvel atout important de cette ligne à haut potentiel. Un potentiel qui se trouve non seulement dans le domaine touristique, mais également notamment dans l’accessibilité des villages du Pays-d’Enhaut en transports publics. Exploitée par la Compagnie du chemin de fer Montreux Oberland Bernois (MOB), elle constitue en effet le seul lien ferroviaire direct entre cette région et les bords du Léman.

 

Sous l’angle spécifiquement touristique, la ligne du MOB est empruntée par une large variété de personnes, intégrant passablement de cyclistes. Le développement touristique des pré-alpes vaudoises passe en effet notamment par celui de l’activité cycliste, qu’elle soit de route ou tout terrain. Deux routes nationales de « la Suisse à vélo » passent par la région[1], ainsi que plusieurs étapes de « la Suisse à VTT »[2], augmentant d’autant l’attrait de la révision dans son ensemble. Compte tenu de la déclivité ainsi que de la longueur des routes en question, de nombreuses personnes intègrent à leurs sorties l’usage de la ligne du MOB afin de rejoindre – ou revenir de – certaines étapes. Une multimodalité qui joue un rôle clé dans le succès touristique de la région et sert également à assurer la sécurité des cyclistes.

 

A la lumière de ces éléments, la ligne du MOB joue donc un rôle essentiel de « colonne vertébrale » de l’accessibilité cycliste de la région dans son ensemble. Malgré cela, les places vélo demeurent très limitées dans les rames du MOB, réduites par principe à seulement trois pour tout le train. La consultation de l’horaire des trains dès le 11 décembre 2022 démontre par ailleurs que le train reliant directement Montreux à Interlaken exclut tout simplement les vélos, rendant leur transport impossible. Une solution qui, compte tenu de l’acquisition nouvelle des rames nécessaires à cette ligne directe, étonne à plus d’un titre. Et met en danger l’attractivité générale de la région pour le tourisme hors saison d’hiver.

 

Compte tenu de ce qui précède, les signataires interpellent respectueusement le Conseil d’Etat et lui posent les questions suivantes :

 

  1. Les rames nouvellement acquises par le MOB intègrent-elles des espaces vélo ?
  2. Si tel n’est pas le cas, pourquoi cela n’est-il pas le cas ?
  3. Quel processus régit l’acquisition de nouvelles rames pour les lignes de chemin de fer dépendant (en partie ou entièrement) du Canton s’agissant de l’espace dédié au transport de vélos ?
  4. Plus généralement, quelle est la stratégie du Conseil d’Etat en matière de développement du « vélo touristique » dans les pré-alpes vaudoises et quelle place y est accordée aux possibilités de transport des vélos dans les trains ?

 

[1] Routes 4 (panorama alpin) et 9 (route des lacs).

[2] Route 1 (alpine bike) et 593 (Pays d’Enhaut Bike).

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Théophile SchenkerVER
Felix StürnerVER
Cloé PointetV'L
Jerome De BenedictisV'L
Sandra PasquierSOC
Valérie ZoncaVER
Géraldine DubuisVER
Yannick MauryVER
Romain PilloudSOC
Sébastien HumbertV'L
Sergei AschwandenPLR
Nathalie VezVER
Claire Attinger DoepperSOC
Jean-Marc UdriotPLR
Nathalie JaccardVER
Céline BauxUDC
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