22_REP_127 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Julien Eggenberger et consorts - Assurer un suivi adéquat aux enfants et adultes malades du cancer dans l’ensemble du canton (22_INT_80).

Séance du Grand Conseil du mardi 11 octobre 2022, point 21 de l'ordre du jour

Documents

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Julien Eggenberger (SOC) —

Je déclare mes intérêts : je suis président de la région Vaud du Syndicat des services publics, qui représente le personnel concerné, à la Ligue vaudoise contre le cancer (LVC). Je remercie le Conseil d’Etat pour ses réponses. Il reconnaît en particulier l’intérêt public à disposer d’un dispositif de soutien psychosocial pour les personnes malades d’un cancer. L’épisode raconté dans l’interpellation et la réponse du Conseil d’Etat montrent clairement les limites d’un tel dispositif basé sur des dons et legs, puisque l’organisation peut décider seule la suppression de sept postes du jour au lendemain, et déstabiliser fondamentalement tout un dispositif. Cela montre aussi clairement l’importance d’une véritable prise en charge publique de ces prestations. A la suite de la décision de la Ligue vaudoise contre le cancer d’une restructuration radicale, l’Etat a dû reprendre en urgence la délivrance de ces prestations. Le dispositif est encore imparfait, mais il a le mérite d’exister et de pallier le retrait de la LVC. La situation se serait avérée très problématique pour les personnes concernées si l’Etat n’était pas venu à leur secours. Dans l'ensemble, les prestations n’ont pas encore été totalement compensées : suppression de 7,9 EPT à la LVC contre création de 4 EPT au CHUV.

Une autre information intéressante de la réponse réside dans la diminution de la durée de prise en charge de cinq à trois ans décidée par la LVC. Ceci est arbitraire et péjore le suivi. Pour les assistants et assistantes sociales spécialisées dans ces problématiques, parler de problématique sociale strictement liée au cancer n’est pas forcément explicite. En effet, les diverses problématiques sociales découlant de la maladie sont intimement liées. D’ailleurs, en cas de rechute, trois ans semblent difficiles à tenir. La réponse indique que des réorientations de situation vers d’autres partenaires sont privilégiées. J’espère que ceux-ci seront dotés des ressources adéquates.

Je note, dans la réponse du Conseil d’Etat que des ajustements devront encore être entrepris et que la coordination générale du dispositif sera entre les mains de la Direction générale de la santé. Ces deux éléments me semblent nécessaires.

Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

La discussion n’est pas utilisée.

Ce point de l’ordre du jour est traité.

Retour à l'ordre du jour

Partager la page

Partager sur :