23_INT_17 - Interpellation Valérie Zonca et consorts - Psychologues en formation: pour ne pas créer plus de détresse psychologique (Pas de développement).

Séance du Grand Conseil du mardi 21 février 2023, point 5 de l'ordre du jour

Texte déposé

Depuis le 1er janvier 2023, les thérapies effectuées par les psychologues en formation de psychothérapie ne sont plus prises en charge par les assurances maladie, menaçant le futur de plus de 10'000 personnes actuellement suivies psychologiquement, ainsi que celui d'environ 1’500 thérapeutes en formation1.

 

Alors que les délais pour pouvoir entamer un suivi psychologique sont toujours plus longs, et que la santé mentale de la population est fragilisée par les années de pandémie et l’anxiété de notre époque, notamment chez les jeunes, cette décision risque d’entrainer de graves conséquences.

 

Sachant que le Conseil Fédéral a confirmé à plusieurs reprises que les psychologues en formation de psychothérapie peuvent être remboursés lorsqu’ils ou elles pratiquent sous la responsabilité d’un.e psychologue psychothérapeute encadrant, la décision de certaines assurances maladie de ne plus rembourser ces prestations depuis le 1er janvier 2023 est incompréhensible et menace le fonctionnement de la formation postgrade des médecins et des psychothérapeutes.

 

Au vu de l’urgence de la situation, à la fois pour les patient.e.s et pour les psychologues en formation dont la poursuite de leurs études est menacée, j’ai l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :

 

1. Le Canton dispose-t-il de données permettant de chiffrer le nombre de psychologues qui sortent des études ainsi que le nombre de places disponibles sur le marché ?

 

2. Sachant que le CHUV emploie des psychologues en formation de psychothérapie, quelle est la situation actuelle pour les psychologues en formation et est-ce que la poursuite de leur études est garantie ?

 

3. Qu’en est-il des remboursements des prestations fournies par les psychologues psychothérapeutes en formation employé.e.s par le CHUV ?

 

4. Concernant les structures privées et les cabinets indépendants, que peut faire le Canton pour soutenir au mieux les étudiant.e.s en formation actuellement ? 

  

Conclusion

Ne souhaite pas développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Pierre ZwahlenVER
David RaedlerVER
Nathalie JaccardVER
Joëlle MinacciEP
Théophile SchenkerVER
Sylvie PodioVER
Nathalie VezVER
Alberto MocchiVER
Oriane SarrasinSOC
Cendrine CachemailleSOC
Muriel ThalmannSOC
Vincent BonvinVER
Felix StürnerVER
Yannick MauryVER
Romain PilloudSOC
Sandra PasquierSOC
Cédric RotenSOC
Claude Nicole GrinVER
Elodie LopezEP

Documents

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

L’auteure n’ayant pas souhaité développer son interpellation en plénum, celle-ci est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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