24_INT_130 - Interpellation Valérie Zonca et consorts au nom Les Vert·e·s - Face aux récentes inondations et glissements de terrain : quelle stratégie contre les dangers naturels ? (Développement).
Séance du Grand Conseil du mardi 17 septembre 2024, point 8 de l'ordre du jour
Texte déposé
Les inondations, éboulements et glissements de terrain ont été particulièrement fréquents depuis l’automne 2023 sur le territoire du canton de Vaud et ailleurs. Selon l’analyse des risques majeurs pour la population, publiée par le canton en 2022 1, la moitié des risques analysés sont des dangers naturels dont la fréquence et l’ampleur augmente en raison des dérèglements climatiques. Ce rapport nous apprend également que tous les dangers naturels existants, à l’exception des vagues de froid, sont en augmentation.
Les mesures permettant de lutter contre les dangers naturels ont non seulement une dimension sécuritaire, mais permettent également de préserver la biodiversité, qui reste le meilleur atout et notre meilleur allié pour limiter les dégâts, par exemple via la renaturalisation des cours d’eau.
Face à ces dangers naturels toujours plus fréquents, il est essentiel d’avoir une stratégie globale pour y répondre, ces derniers ne pouvant être traités de manière fragmentée. La renaturalisation des cours d’eau, la perméabilisation des sols, la sécurisation face aux éboulements et glissements de terrain ou la lutte contre l’assèchement et le risque d’incendie, les domaines d’actions sont vastes et impliquent une pluralité d’acteurs et de services publics.
Au vu de ce qui précède, j’ai l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :
Au vu de l’importance des dangers naturels publiés dans l’analyse de risque 2022, quelle stratégie globale est mise en place pour faire face aux dangers naturels dans le canton ?
Quels budgets sont alloués à la lutte contre les dangers naturels et quel pourcentage cela représente-t-il par rapport aux coûts de l’inaction (si ces coûts sont connus) ?
Est-ce que les impacts des changements climatiques et les risques naturels ont été pleinement intégrés dans les réflexions en cours (par exemple pour la révision des règles sur l’aménagement du territoire, pour le plan climat, la gestion des eaux, etc.) ?
- Comment est-ce que les compétences en la matière sont coordonnées entre la DGE, l'ECA, le SSCM et les communes ?
1https://www.vd.ch/securite/protection-de-la-population/presentation-et-raison-detre/analyse-des-risques
Conclusion
Souhaite développer
Liste exhaustive des cosignataires
Signataire | Parti |
---|---|
Sébastien Humbert | V'L |
Hadrien Buclin | EP |
Joëlle Minacci | EP |
Céline Misiego | EP |
Sabine Glauser Krug | VER |
David Raedler | VER |
Marc Vuilleumier | EP |
Julien Eggenberger | SOC |
Oleg Gafner | VER |
Laure Jaton | SOC |
Martine Gerber | VER |
Blaise Vionnet | V'L |
Cédric Echenard | SOC |
Kilian Duggan | VER |
Alberto Mocchi | VER |
Vincent Bonvin | VER |
Nathalie Jaccard | VER |
Théophile Schenker | VER |
Pierre Zwahlen | VER |
Yannick Maury | VER |
Anna Perret | VER |
Cendrine Cachemaille | SOC |
Géraldine Dubuis | VER |
Yolanda Müller Chabloz | VER |
Claude Nicole Grin | VER |
David Vogel | V'L |
Laurent Balsiger | SOC |
Patricia Spack Isenrich | SOC |
Muriel Thalmann | SOC |
Transcriptions
Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourInondations, glissements de terrain, crues-éclair : les intempéries n’ont pas manqué, dans notre canton, depuis ce printemps. Selon une analyse cantonale des risques majeurs publiée en 2022, les dangers dits « naturels » représentent la moitié des dangers auxquels fait face le canton et ils sont en augmentation par leur fréquence et par leur ampleur. Face à ces dangers naturels toujours plus fréquents, il est essentiel d’avoir de répondre par une stratégie globale, car ils ne peuvent pas être traités de manière fragmentée. La renaturation des cours d’eau, la perméabilisation des sols, la sécurisation face aux éboulements de terrain : les domaines d’action sont vastes et impliquent une pluralité d’acteurs et de services publics. Cette interpellation a ainsi pour but de savoir, entre autres, quelle stratégie globale est mise en place pour faire face aux risques naturels, quels budgets sont alloués à cette tâche et comment se passe la coordination entre la Direction générale de l’environnement (DGE), l’Etablissement cantonal d’assurance-incendie (ECA), le Service de la sécurité civile et militaire (SSCM) et les communes.
Retour à l'ordre du jourL’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.