23_INT_81 - Interpellation Jacques-André Haury et consorts au nom au nom du groupe Vert'libéral - Quel plan de mobilité pour un Casino A à Romanel-sur-Lausanne ? (Développement).

Séance du Grand Conseil du mardi 23 mai 2023, point 7 de l'ordre du jour

Texte déposé

24 Heures, le grand quotidien vaudois souvent bien renseigné, nous parle, dans son édition du 2 mai dernier, du projet de Casino A qui se précise à Romanel-sur-Lausanne.

 

Ce Casino supplémentaire, dont les Vaudoises et les Vaudois ont très bien pu se passer jusqu’ici, pose évidemment des problèmes relevant de la santé publique : une interpellation de Monsieur le Député Hadrien Buclin aborde le projet sous cet angle.

 

Mais un autre angle nous préoccupe : celui de la mobilité. Dans la perspective du développement durable dont le Conseil d’Etat fait une priorité dans son programme de législature 2022-2027, on doit réfléchir aux effets d’une activité – non essentielle ! – qui vise à attirer quotidiennement 800 à 900 clients. Imaginer que les clients d’un Casino, activité principalement nocturne, vont se rendre à Romanel par les transports publics relève de l’utopie. Et si les promoteurs de ce projet se réjouissent de la proximité d’une sortie d’autoroute, c’est bien qu’ils veulent attirer des clients se servant de leur véhicule motorisé individuel.

Ces clients vont devoir garer leur véhicule. On sait avec quelle parcimonie les autorités cantonales accordent de nouvelles places de stationnement. Il n’est pas pensable qu’une activité de loisir se développe sans que la question du stationnement soit sérieusement anticipée.

 

Sur la base de ces réflexions, nous nous permettons de poser au Conseil d’Etat les questions suivantes :

 

  1. Un plan de mobilité a-t-il été établi pour l’implantation d’un Casino A à Romanel-sur-Lausanne ?

 

  1. Si Oui, ce plan de mobilité est-il conforme aux exigences habituelles que pose le Conseil d’Etat à tout nouveau projet d’activité de loisir, dans le cadre du développement durable qui figure à son programme de législature ?

 

Nous remercions d’avance le Conseil d’Etat pour ses réponses.

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Oscar CherbuinV'L
Jerome De BenedictisV'L
Sabine Glauser KrugVER
Carine CarvalhoSOC
Denis CorbozSOC
Vincent BonvinVER
Nathalie VezVER
Michael WyssaPLR
Elodie LopezEP
Pierre-André RomanensPLR
Cendrine CachemailleSOC
David VogelV'L
Anna PerretVER
Aurélien DemaurexV'L
Sébastien HumbertV'L
Nicola Di GiulioUDC
Cloé PointetV'L
Hadrien BuclinEP
Muriel ThalmannSOC
Felix StürnerVER
David RaedlerVER
Sébastien CalaSOC
Julien EggenbergerSOC
Jean-Marc UdriotPLR
Laurent BalsigerSOC
Jean-Louis RadiceV'L
Blaise VionnetV'L
Alice GenoudVER
Patricia Spack IsenrichSOC
Yolanda Müller ChablozVER
Vincent KellerEP

Documents

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Jacques-André Haury (V'L) —

Soyons tout-à-fait clairs : nous ne sommes pas favorables à l’implantation d’un deuxième casino de type A dans le Canton de Vaud. Il semble que le Grand Conseil n’ait hélas pas grand-chose à dire, alors nous intervenons avec les moyens qui sont les nôtres. M. le député Buclin vient de déposer une interpellation sur la cohérence qu’il y a à prétendre lutter contre les dépendances et, en même temps, autoriser un nouveau casino. Pour notre part, nous nous interrogeons sur le Plan mobilité qui doit être exigé par rapport à ce nouveau Casino situé à Romanel-sur-Lausanne. Avec une ambition de 800 à 900 joueurs par jour, il n’est pas permis de considérer que ce casino ne va pas poser des problèmes en termes de déplacement et de parking. Quand les promoteurs se réjouissent de situer leur projet à quelques mètres d’une sortie d’autoroute, il est peu probable qu’ils comptent sur des clients utilisant les transports en commun ou des vélos, même électriques, tout particulièrement lors des heures de fréquentation des casinos.

Nous demandons donc au Conseil d’Etat d’expliquer de quelle manière il va résoudre la question de la mobilité liée à l’exploitation de ce nouveau casino. Quand on sait à quelles exigences doivent se soumettre des entreprises pourtant utiles à l’économie de leur région, on ne saurait imaginer que des conditions plus favorables soient accordées à des machines à sous qui ne répondent en rien à un intérêt public, mais qui, tout au contraire, devraient être assimilés à une nuisance publique.

M. Laurent Miéville (V'L) — Premier vice-président

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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