24_HQU_116 - Question orale Mathilde Marendaz - Cours intensifs de français pour les élèves allophones : qu'en est-il de l'équité de l'enseignement ?.
Séance du Grand Conseil du mardi 12 novembre 2024, point 9.3 de l'ordre du jour
Texte déposé
En 2022, la RTS rapportait que les écoles vaudoises frôlaient déjà la saturation et risquaient de ne plus remplir les conditions, notamment en termes de locaux, pour un accueil équitable des élèves allophones et issus de l’immigration. A la rentrée scolaire de 2024, une pétition émanant d’enseignantes de 1P et 2P a fait le constat qu’“une partie des élèves allophones ne bénéficient que de trop peu de cours intensifs de français pour pouvoir s’intégrer rapidement et idéalement dans le cursus scolaire”. Pour pallier cela, la pétition revendique notamment une “augmentation significative du budget pour l’effectif des assistant·es à l’intégration et des enseignant·es spécialisé·es”. Dans une attention à l’équité de l’enseignement, l’Etat s’assure-t-il que les cours intensifs de français bénéficient des ressources suffisantes, notamment en nombre d'heures allouées, en effectif, en matériel scolaire, en financement et en locaux ?
Transcriptions
Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourQuestion orale Mathilde Marendaz – Cours intensifs de français pour les élèves allophones : qu’en est-il de l’équité de l’enseignement ? (24_HQU_116)
En 2022, la RTS rapportait que les écoles vaudoises frôlaient déjà la saturation et risquaient de ne plus remplir les conditions, notamment en termes de locaux, pour un accueil équitable des élèves allophones et issus de l’immigration. A la rentrée scolaire de 2024, une pétition émanant d’enseignant·e·s de 1P et 2P a fait le constat qu’« une partie des élèves allophones ne bénéficient que de trop peu de cours intensifs de français pour pouvoir s’intégrer rapidement et idéalement dans le cursus scolaire ». Pour pallier cela, la pétition revendique notamment une « augmentation significative du budget pour l’effectif des assistant·e·s à l’intégration et des enseignant·e·s spécialisé·e·s ». Dans une attention à l’équité de l’enseignement, l’Etat s’assure-t-il que les cours intensifs de français bénéficient des ressources suffisantes, notamment en nombre d’heures allouées, en effectif, en matériel scolaire, en financement et en locaux ?
En 2022, certains établissements scolaires vaudois ont effectivement rencontré des difficultés pour trouver des locaux afin de faire face à une augmentation significative et imprévue du nombre d’élèves à scolariser, une hausse notamment liée à la guerre en Ukraine. En dehors de la situation particulière engendrée par ce conflit, les établissements reçoivent chaque année des ressources pour mettre en place des cours intensifs de français, dispensés par des enseignantes et enseignants, et non par des assistants à l’intégration ou des enseignants spécialisés. Des ressources supplémentaires peuvent également être attribuées lorsque des besoins spécifiques sont identifiés.
Dans ce contexte, et pour répondre à la question posée, le Conseil d’Etat a pu s’assurer que, pour chaque situation locale, grâce à une collaboration efficace entre tous les acteurs concernés et à l’octroi de ressources additionnelles par l’Etat et les communes, les meilleures solutions possibles ont été trouvées en termes de locaux, de personnel pour enseigner le français et de matériel scolaire.
En ce qui concerne les cours de français pour les élèves allophones, les dispositifs d’encouragement précoce à l’intention de ces élèves ont-ils également été renforcés, et de quelle manière cela est-il garanti au niveau des écoles, des communes et du canton ?
Retour à l'ordre du jourComme je l’ai mentionné précédemment, il y a eu quelques difficultés en 2022. Le système a été quelque peu submergé, mais depuis, je peux rassurer Mme la députée : la situation est sous contrôle et les processus habituels sont désormais en place dans l’ensemble du canton.