23_HQU_121 - Question orale Aliette Rey-Marion au nom Comité du groupe agricole des députés - Agripôle, où en sommes nous?.
Séance du Grand Conseil du mardi 12 décembre 2023, point 3.12 de l'ordre du jour
Texte déposé
Le Conseil d’Etat a communiqué il y a quelques mois la manière dont il entend concrétiser le projet d’Agripôles (ancien IMAGO) ainsi que le calendrier de mise en œuvre avec une échéance d’aboutissement en 2030 seulement. Le choix semble avoir été fait de passer par un concours d’architecte, y compris pour la ferme dont le remplacement est urgentissime, alors même que la loi ne l’exige pas et que l’on sait qu’un concours a pour effet d’allonger le temps de réalisation des projets et de limiter la marge de manœuvre du maître d’œuvre
Depuis plus de 10 ans, le Conseil d’Etat a été saisi de la question de la formation professionnelle agricole et viticole
Depuis ces 10 ans, le monde agricole attend avec impatience que ce projet pourtant prioritaire bouge enfin alors qu’il est conforme à l’actuel plan d’affectation de la commune de Moudon.
Le Conseil d’Etat s’estime-t-il crédible vis-à vis du monde agricole puisqu’il lui faut le double de temps que cela prendrait à un particulier pour la construction d’une ferme et la rénovation d’une école ?
Transcriptions
Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourDépartement de l’économie, de l’innovation et du sport
Question orale Aliette Rey-Marion au nom Comité du groupe agricole des députés – Agripôle, où en sommes-nous ? (23_HQU_121)
Le Conseil d’Etat a communiqué, il y a quelques mois, la manière dont il entend concrétiser le projet d’Agripôles (ancien IMAGO) ainsi que le calendrier de mise en œuvre avec une échéance d’aboutissement en 2030, seulement. Le choix semble avoir été fait de passer par un concours d’architecte, y compris pour la ferme dont le remplacement est urgentissime, alors même que la loi ne l’exige pas et que l’on sait qu’un concours a pour effet d’allonger le temps de réalisation des projets et de limiter la marge de manœuvre du maître d’œuvre.
Depuis plus de 10 ans, le Conseil d’Etat a été saisi de la question de la formation professionnelle agricole et viticole. Il en résulte le projet Imago qui figurait parmi les priorités du précédent Programme de législature, sans que cela le fasse beaucoup avancer. Renommé AgriPôle, ce projet est à nouveau au nombre des priorités de l'actuelle législature.
Le Conseil d’Etat s’estime-t-il crédible vis-à-vis du monde agricole puisqu’il lui faut le double de temps que cela prendrait à un particulier pour la construction d’une ferme et la rénovation d’une école ?
Le Conseil d'Etat rappelle que l'Etat de Vaud n'est pas soumis aux mêmes règles qu'un particulier pour la construction de bâtiments ; il doit respecter les accords intercantonaux sur les marchés publics, de même que ses engagements envers les groupements professionnels tels que la Société suisse des ingénieurs et architectes (SIA). Concernant le projet AgriPôle, le concours d'architecture s'inscrit pleinement dans la stratégie immobilière de l'Etat de Vaud à l'horizon 2030. Il a pour but de mettre en concurrence les prestataires externes, de laisser à de jeunes bureaux d'architectes l'opportunité de réaliser un bâtiment public et d'obtenir une variété de propositions permettant de choisir la solution présentant le meilleur rapport qualité-prix.
Au vu de ce qui précède, le Conseil d'Etat confirme que la démarche liée au concours d'architecture fait partie intégrante du processus administratif et est comprise dans le planning présenté au comité du groupe agricole du Grand Conseil en août dernier.
Retour à l'ordre du jourJe remercie Mme Moret pour sa réponse.