24_INT_149 - Interpellation Claude Nicole Grin et consorts - Pour le ré-usage d’éléments du second œuvre dans les constructions ou rénovations (Développement).

Séance du Grand Conseil du mardi 5 novembre 2024, point 5 de l'ordre du jour

Texte déposé

Selon le Plan cantonal de gestion des déchets 2014 revu en 2020 (PGD), le canton de Vaud produit annuellement près de 1,2 million de tonnes de déchets de chantier (sans compter les terres d’excavation). La législation environnementale actuelle exige une valorisation maximale des déchets pour autant qu’elle soit économiquement supportable. On constate une bonne prise en charge des déchets du gros œuvre de la construction. En 2024, on compte plus de 50 entreprises vaudoises qui traitent les déchets de chantier ou de démolition qui contiennent une part prépondérante de matière minérale telle que béton, cailloux, enrobé bitumineux (asphalte), brique, terre, céramiques. Les composants sont séparés, triés et éliminés ; les matières minérales servent à la fabrication de graves et granulats recyclés. Environ 20% des matériaux minéraux de construction utilisés dans le canton de Vaud proviennent du recyclage. 

 

Le canton de Vaud a mis à disposition des entreprises et des particuliers une bourse aux matériaux ouverte à tous, la «BOUME». Cette plate-forme d’échange de matériaux minéraux de chantier offre gratuitement la possibilité à quiconque qui dispose ou recherche de tels matériaux, de s’annoncer, de déposer des offres ou des demandes.

 

Il existe aussi des déchets de chantier organiques ou métalliques, qui sont souvent valorisables par recyclage « matière » :  plastiques, bois, ferraille, carton, câbles (cuivre), 

 

Mais qu’en est-il des déchets du second œuvre : tels qu’escaliers, portes, fenêtres, balustrades, volets … ces éléments réutilisables finissent facilement dans les déchetteries en recyclage par matières de constitution plutôt que dans un ré-usage.

La demande pour ces éléments existe lors des phases de restauration pour les bâtiments à caractère historique, mais aussi pour des privés amateurs d’éléments plus anciens, ou simplement réutilisables.

 

Dans une perspective d’économie circulaire et d’approche durable, il serait souhaitable d’encourager et de développer le réemploi d’éléments déconstruits de bâtiments en cours de transformation ou destinés à la démolition.

 

Aussi j’ai l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’État :

 

  • Ne pourrait-il pas inciter les privés ou les entreprises lors de nouvelles constructions ou de rénovations à privilégier le réemploi de matériaux et éléments du second œuvre tels que par exemple portes, fenêtres, lavabos ou autres ?
  • Ne pourrait-il pas inclure une clause de réemploi de matériaux et éléments du second œuvre lors des mises au concours ou appel d’offre ?
  • Ne pourrait-il pas mettre à disposition des entreprises et des particuliers une plate-forme d’échange de matériaux et éléments du second œuvre réutilisables afin de faciliter l’offre et la demande de tels éléments.  

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Oscar CherbuinV'L
Laurent BalsigerSOC
Yannick MauryVER
Anna PerretVER
Nathalie JaccardVER
Cédric EchenardSOC
Théophile SchenkerVER
Pierre WahlenVER
Martine GerberVER
Valérie ZoncaVER
Pierre FonjallazVER
Pierre ZwahlenVER
Sébastien HumbertV'L
Nathalie VezVER
Laure JatonSOC
Aurélien DemaurexV'L
Oleg GafnerVER
Géraldine DubuisVER
Kilian DugganVER
Felix StürnerVER

Documents

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