24_INT_77 - Interpellation Guy Gaudard et consorts - Le "Simplon"a faillit couler : les responsabilités doivent être définies. (Développement).
Séance du Grand Conseil du mardi 23 avril 2024, point 13 de l'ordre du jour
Texte déposé
Dans la nuit du 29 au 30 mars 2024, le bateau emblématique le "Simplon" amarré d'urgence à Cully, a subit d'importantes avaries suite à une succession de décisions regrettables. Ces décisions laissent planer des doutes quant à la gouvernance de la CGN SA, ainsi que du cahier des charges, tant de la direction que du conseil d'administration qui ont pour mission de préserver le patrimoine de la flotte historique de la CGN.
Ladite flotte si chère au coeur des passionnés et des amateurs de cette dernière, des employés de la CGN, des donateurs, des contribuables vaudois, valaisans et genevois qui par leurs dons et leurs impôts contribuent à la sauvegarde et à l'entretien de cette flotte de bateaux. La presse a largement développé le sujet en exprimant l'incompréhension populaire face à cet événement exceptionnel. Dès lors, en regard de sa participation dans le capital de la CGN SA, je pose aux Conseil d' Etat les questions suivantes:
1) Pourquoi sortir un bateau en phase de test, alors même que nous étions à la veille d'un long week-end férié; qui a pris la décision?
2) Comment le bateau "Ville de Genève" sorti pour dépanner le "Simplon" a-t'il pû éperonner ce dernier?
3) Pourquoi avoir amarré le "Simplon" au port de Cully, alors même que la hièrarchie de la CGN savait que les conditions météorologiques étaient pessimistes?
4) Quelles sont les directives décisionnelles en matière de sécurité en amont d'une sortie d'un bateau historique en phase de test?
5) Comment expliquez-vous le témoignage du directeur de la CGN au TJ qui affirmait que, faute de personnel, le bateau n'avait pas pû être remorqué à Ouchy le vendredi (alors même qu'une fenêtre météo favorable était annoncée durant 3 heures environ). Le lendemain, le représentant du syndicat des employés affirmait que c'était totalement faux. Le personnel avait répondu présent et était prêt à tout mettre en oeuvre pour sauver ce bateau.
6) Comment expliquer le manque de communication de la hiérarchie de la compagnie de navigation suite à cet évenement, qui a attendu plus d'une semaine avant de réagir?
Je remercie le Conseil d'Etat pour ses réponses
Guy Gaudard
PLR
Conclusion
Souhaite développer
Liste exhaustive des cosignataires
Signataire | Parti |
---|---|
Nicolas Bolay | UDC |
Sergei Aschwanden | PLR |
Pierre-Alain Favrod | UDC |
Cédric Weissert | UDC |
Fabrice Moscheni | UDC |
Hadrien Buclin | EP |
Jean-Luc Bezençon | PLR |
Maurice Treboux | UDC |
Stéphane Jordan | UDC |
Documents
Transcriptions
Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourIl y a une année, Andréas Bergman – alors directeur de la Compagnie générale de navigation (CGN) – quittait son poste en raison de divergences de vues avec les conseils d’administration de la CGN. Une année après son départ, dans la nuit du 29 au 30 mars, nous avons assisté à un événement exceptionnel qui n’aurait jamais dû se produire, tant les conditions météo annoncées étaient pessimistes. Pourtant, le 28 mars, à la suite d’une panne lors d’un essai en navigation et contre toute attente, le Simplon a été remorqué à Cully et amarré au débarcadère de cette localité, malgré la vaudaire annoncée ! De nombreuses décisions regrettables ont été prises, depuis le début de ce quasi-naufrage qui a profondément choqué l’opinion publique, les donateurs, les employés, tous les amis et amateurs de la CGN, ainsi que les contribuables qui se demandent à quoi ont servi la direction et les conseils d’administration, dans cette affaire. Leur rôle prioritaire est de tout mettre en œuvre pour préserver le patrimoine qu’est la flotte historique de la CGN, emblème du Léman, mais ce fut loin d’être le cas dans cette déroute. Je ne vais pas énumérer les questions posées dans mon texte, que chacun aura certainement lu. Je demande, finalement, qui tient la barre de la CGN ?
Retour à l'ordre du jourL’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.