24_POS_10 - Postulat Marc Morandi et consorts au nom du Groupe PLR - Scolarité obligatoire : Quid des élèves en rupture à la fin de la 11ème année ? Développement et demande de renvoi à commission avec au moins 20 signatures).
Séance du Grand Conseil du mardi 19 mars 2024, point 17 de l'ordre du jour
Texte déposé
Le parcours scolaire obligatoire d’un élève se déploie du Secondaire I avec une fin de formation certificative en fin de 11ème année, si tout va bien.
Pendant le parcours scolaire, il n’est pas rare qu’un redoublement puisse être proposé et effectué.
Ainsi, lorsqu’un élève est en échec en fin de 11ème année avec un redoublement préalable, un redoublement est possible, car autorisé par l’art. 59 al. 1 let.c LEO .
De plus, lorsqu’un élève est en échec en fin de 11ème année sans redoublement préalable, deux redoublements sont possibles, selon le deuxième alinéa du même article.
Dans un cas comme dans l’autre, ces élèves seront au 31 juillet de l’année de l’inscription, dans leur 17ème année.
Plusieurs causes sont possibles comme le manque de motivation, d’intérêt pour l’école ou encore l’absentéisme. Mais dans les deux cas de figures précédents, la question de la suite du parcours de ces jeunes personnes se pose, elles qui auront alors au minimum 17 ans et qui n’obtiendront qu’une attestation scolaire.
Au vu de ce qui précède et notamment afin de répondre à la question du décrochage scolaire bien avant l’âge de 17 ans, j’ai l’honneur, au nom du groupe PLR, de demander au Conseil d’Etat d’étudier l’opportunité de légiférer dans le domaine scolaire afin de garantir :
1) La possibilité d’insérer ces jeunes en rupture scolaire ou en rupture des renforcements proposés dans un réseau ou un projet préprofessionnel sans attendre l’obtention de l’attestation ;
2) La possibilité d’étendre les périodes dédiées à l’OCOM (option compétences orientées métiers) ou à l’approche du monde professionnelle sur le modèle de la formation duale.
Conclusion
Renvoi à une commission avec au moins 20 signatures
Liste exhaustive des cosignataires
Signataire | Parti |
---|---|
Jacques-André Haury | V'L |
Regula Zellweger | PLR |
Stéphane Jordan | UDC |
Bernard Nicod | PLR |
Chantal Weidmann Yenny | PLR |
Cédric Echenard | SOC |
Elodie Golaz Grilli | PLR |
Nicolas Bolay | UDC |
Georges Zünd | PLR |
Jean-Franco Paillard | PLR |
Grégory Devaud | PLR |
Didier Lohri | VER |
Patrick Simonin | PLR |
Mathieu Balsiger | PLR |
Carole Schelker | PLR |
Laurence Cretegny | PLR |
Sergei Aschwanden | PLR |
Josephine Byrne Garelli | PLR |
Thierry Schneiter | PLR |
David Raedler | VER |
Séverine Evéquoz | VER |
Cloé Pointet | V'L |
Fabrice Tanner | UDC |
Jean-Rémy Chevalley | PLR |
Jean-François Cachin | PLR |
Olivier Agassis | UDC |
Maurice Neyroud | PLR |
Florence Bettschart-Narbel | PLR |
Loïc Bardet | PLR |
Nicole Rapin | PLR |
Guy Gaudard | PLR |
Jean-Marc Udriot | PLR |
David Vogel | V'L |
Laurence Bassin | PLR |
Jean-Daniel Carrard | PLR |
Anne-Lise Rime | PLR |
Philippe Germain | PLR |
Aurélien Clerc | PLR |
Michael Wyssa | PLR |
Monique Hofstetter | PLR |
Marion Wahlen | PLR |
Documents
Transcriptions
Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourLes parcours scolaires se suivent, mais ne se ressemblent pas ! En tout cas, ils ne se déroulent certainement pas de la même manière pour toutes et tous. Le cursus peut être semé d’embuches pour les jeunes du secondaire I et lorsque le décrochage menace, que le désintérêt de la matière grandit, il y a lieu de placer au sein des établissements une autre dynamique que celle qui répond au plus grand nombre. Différentes mesures sont appliquées, comme le transfert de ces jeunes en classes à options, à compétences orientées métier, par exemple. Ce postulat s’inscrit dans l’opportunité de légiférer sur ces options et sur les autres possibilités qui pourraient répondre à une réintégration dans le cycle scolaire suivant, tout en profitant d’ouvrir le spectre de la curiosité professionnelle, en amont des dernières années scolaires. Je me réjouis d’en discuter en commission.
Retour à l'ordre du jourLe postulat, cosigné par au moins 20 membres, est renvoyé à l’examen d’une commission.