24_INT_141 - Interpellation Nicola Di Giulio et consorts - Implications du retrait des aspirants de police valaisans de l'académie de Savatan pour le Canton de Vaud. (Pas de développement).
Séance du Grand Conseil du mardi 8 octobre 2024, point 10 de l'ordre du jour
Texte déposé
Je souhaite attirer votre attention sur une question préoccupante concernant le retrait des aspirants de police valaisans du site de l'académie de police de Savatan. Cette décision soulève des interrogations non seulement sur le plan opérationnel, mais également sur les implications financières et sociales pour notre canton de Vaud.
L'académie de police de Savatan a longtemps été un pôle de formation essentiel pour les futurs agents de police. Le retrait des aspirants valaisans pourrait avoir plusieurs conséquences :
Bien qu'il soit évidemment attendu que le Conseil d'État mette tout en œuvre pour maintenir l'intercantonalité, des questions se posent face au retrait des aspirants de la police cantonale valaisanne de l'académie de Savatan.
1. Implications financières : Le financement de l'académie repose en partie sur les contributions des cantons partenaires. La réduction du nombre d'aspirants pourrait entraîner une diminution des ressources financières allouées à l'établissement, ce qui pourrait affecter la qualité de la formation dispensée.
2. Impact sur la formation des policiers vaudois : Avec moins d'aspirants, il est probable que les programmes de formation doivent être adaptés, ce qui pourrait engendrer des coûts supplémentaires pour le canton de Vaud, tant en termes de logistique que de ressources humaines.
3. Effets sur la coopération intercantonale : La décision de retirer les aspirants valaisans pourrait nuire aux relations de collaboration entre les cantons, ce qui pourrait avoir des répercussions sur d'autres domaines d'échanges et de partenariat.
4. Répercussions sur l'image de l'académie : Ce retrait pourrait également affecter la réputation de l'académie de police de Savatan, remettant en question son attractivité pour les futurs aspirants d'autres cantons.
De plus, cette situation pourrait faire des émules, incitant d'autres cantons à revoir leur participation et leurs contributions à l'académie de Savatan, ce qui amplifierait les problèmes déjà mentionnés.
Au vu de ces éléments, j’ai l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :
1. Quelles sont les raisons précises qui ont conduit au retrait des aspirants valaisans de l'académie de police de Savatan ?
2. Quelles analyses financières ont été réalisées pour évaluer les impacts de cette décision sur le budget du canton de Vaud ?
3. Comment le Conseil d'État envisage-t-il de compenser les pertes financières potentielles résultant de ce retrait ?
4. Quelles mesures seront mises en place pour garantir la qualité de la formation des policiers vaudois à la suite de cette décision ?
5. Quelles actions le Conseil d'État prévoit-il pour maintenir une coopération étroite avec le canton du Valais et assurer une formation harmonisée des futurs agents de police ?
Je vous remercie de votre attention et j'espère que ces questions pourront susciter un débat constructif au sein du Conseil d'État.
Respectueusement,
Nicola Di Giulio
Député UDC Lausanne, le 28 septembre 2024
Conclusion
Ne souhaite pas développer
Liste exhaustive des cosignataires
Signataire | Parti |
---|---|
José Durussel | UDC |
Michael Wyssa | PLR |
Pierre Kaelin | PLR |
Nicolas Glauser | UDC |
Alexandre Berthoud | PLR |
Romain Belotti | UDC |
Jean-Louis Radice | V'L |
Olivier Agassis | UDC |
Fabien Deillon | UDC |
Fabrice Tanner | UDC |
Alexandre Démétriadès | SOC |
Jean-Franco Paillard | PLR |
Cédric Weissert | UDC |
Jean-Bernard Chevalley | UDC |
Jacques-André Haury | V'L |
Florence Gross | PLR |
Yann Glayre | UDC |
Michael Demont | UDC |
Stéphane Jordan | UDC |
Laurent Miéville | V'L |
Pierre-Alain Favrod | UDC |
Denis Dumartheray | UDC |
Documents
Transcriptions
Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourRetour à l'ordre du jourL’auteur n’ayant pas souhaité développer son interpellation en plénum, celle-ci est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.