REP_689933 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Carine Carvalho et consorts – Covid-19 : quel soutien aux laissé-e-s pour compte de l'économie informelle ? (20_INT_475).
Séance du Grand Conseil du mardi 16 mars 2021, point 18 de l'ordre du jour
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Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourJe remercie vivement le Conseil d’Etat pour sa réponse à mon interpellation. Les crises que nous traversons rendent visible la fragilité d’une partie importante de la population. J’avais déposé cette interpellation, soucieuse de la situation des personnes actives dans l’économie informelle, qui sont les plus vulnérables face aux crises, économiques notamment. Au moment où j’interpellais le Conseil d’Etat, plusieurs associations tiraient la sonnette d’alarme et lançaient des recherches de fond pour aider les personnes qui n’ont pas accès aux aides publiques usuelles. C’est pourquoi je demandais au Conseil d’Etat quelle estimation il faisait de cette problématique et de son impact sur la pauvreté dans le canton, et quelles mesures pourraient être mises en œuvre pour soutenir les associations du réseau sociosanitaire vaudois. Dans notre canton, environ 15'000 personnes sont concernées par l’économie informelle et n’ont pas accès aux assurances sociales et à l’aide sociale. La réponse nous informe de la création, par Caritas Vaud et le Centre social protestant, d’un fonds d’urgence Corona destiné à venir en aide à ces personnes durement impactées. Le Département de la santé et de l’action sociale a apporté un soutien supplémentaire à ces associations, dans le cadre de la mise sur pied de cette mesure. A travers les demandes d’aide adressées à ce fonds, nous pouvons estimer le fort impact de cette crise : à la fin juin 2020, environ 1'200 demandes ont été enregistrées avec, dans les charges les plus urgentes, les loyers qui constituent plus de 80 % du montant des aides financières octroyées. Je salue également la mise en place par la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) d’une centrale de solidarité, afin d’assurer la délivrance de prestations, comme les livraisons de repas, les aides pour les courses ou l’appui administratif — cet élément est développé plus en détail dans la réponse à l’interpellation de mon collègue Stéphane Montangero. Comme l’indique la réponse du Conseil d’Etat, la crise va certainement encore durer. Les actions des associations du réseau sociosanitaire vaudois, notamment celles dites du bas seuil, sont d’autant plus importantes. Nous pouvons espérer que leur réforme continue à être soutenue par le Conseil d’Etat.
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