21_HQU_42 - Question orale Marc Vuilleumier - Cas de rigueur: qui va piano, va sans ?.

Séance du Grand Conseil du mardi 9 mars 2021, point 3.7 de l'ordre du jour

Texte déposé

Le 22 février, le journal de 19h30 traitait le traitement des cas de rigueur en Suisse romande au 18 février. Si Fribourg annonçait le traitement de 75% des demandes, Vaud était lanterne rouge avec 16% des cas traités. Ses chiffres sont-ils exacts et, le cas échéant, quelles mesures ont-elles été prises pour accélérer le traitement des demandes?

Transcriptions

Cas de rigueur : qui va piano, va sans ? (21_HQU_42)

Fin février, la RTS faisait le point sur le traitement des cas de rigueur en Suisse romande au 18 février. Si Fribourg annonçait le traitement de 75 % des demandes, le canton de Vaud apparaissait comme la lanterne rouge, avec 16 % des demandes traitées. Ces chiffres sont-ils exacts et, le cas échéant, quelles mesures ont été prises pour accélérer le traitement de ces dossiers ?

Intrinsèquement, les chiffres communiqués étaient exacts, mais la comparaison était fausse, dans la mesure où l’on a comparé des pommes et des poires, des indemnités n’étant pas comparables. D’ailleurs, la RTS, sur son site Internet — mais pas dans le reportage diffusé — a indiqué que ces comparaisons ne pouvaient pas être faites. Cet élément n’a pas été jugé pertinent de figurer à l’antenne, mais il se trouve sur le site Internet de l’Etat. Depuis, nous avons pris un certain nombre de dispositions qui ont été rendues publiques hier. Vous aurez pu constater que le canton de Vaud a effectivement versé, depuis le début de la crise, 238 millions de francs d’aides économiques. Cette somme est arrivée sur les comptes bancaires ou postaux des ayant droits. Pour les cas de rigueur, nous en étions hier à 79,3 millions de francs, avec une proportion de plus de 3 millions de francs versés chaque jour. Derrière l’ensemble de ces chiffres, il y a le traitement de dossiers, de cas spécifiques, dans un environnement en forte mutation. Je souligne ici le travail exceptionnel accompli dans mon département notamment, mais aussi dans d’autres, avec un renforcement de plus d’une trentaine de collaborateurs dévolus au seul traitement des cas de rigueur. (Le conseiller d’Etat déchire la feuille sur laquelle figurait sa réponse. N.d.l.r.)

Cela me rappelle Nancy Pelosi qui déchire le discours de Donald Trump. Je ne doute pas du zèle et du travail effectué dans le département concerné ou des millions qui ont été versés, mais pourrions-nous avoir une idée du nombre de dossiers traités en pourcentage des demandes totales ?

Je crois que Mme Pelosi a été suivie par les électeurs, si mes souvenirs sont bons. (Rires.) Nous avons envoyé hier un communiqué de presse : nous en étions à 72 % des demandes traitées, mais les choses évoluent très vite.